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Le Prince de Machiavel (Résumé)

Publié le 22/02/2012

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Le Prince est une méditation sur le pouvoir politique et sur la manière dont il s'acquiert, se conserve et, enfin, s'exerce. S'adressant à un Médicis, l'auteur s'attache d'abord à étudier les Etats, sélectionnant ceux qui serviront son propos : les principautés. Celles-ci peuvent être héréditaires, nouvelles, soumises antérieurement à un prince, ou autonomes. Si les Etats héréditaires sont faciles à conserver, ils sont difficiles à conquérir parce que leurs habitants sont habitués aux coutumes de leurs princes et peu enclins au changement. Comment agrandir son territoire et se maintenir dans les territoires conquis, telle est la question première de tout chef d'Etat. On peut donc distinguer les nations totalement étrangères à l'Etat conquérant (les plus difficiles à maintenir), celles dans lesquelles les pouvoirs politiques sont nombreux et enfin celles hostiles à toute forme de pouvoir personnel.
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« bouleversements politiques qui secouent l'Italie de son temps.

Machiavel y expose la théorie selon laquelle seulel'imitation des prescriptions et modes de gouvernements antiques peut sauver l'Italie.Mais en 1513, il interrompt brutalement cet ouvrage pour s'attaquer au Prince qu'il écrit, semble-t-il, d'une traite.Contrairement aux Discours..., ce livre, relativement court, aborde des problèmes immédiats; l'auteur tente d'ysynthétiser son expérience afin d'élaborer une méthode par le biais de laquelle un chef d'Etat puisse se maintenir aupouvoir.Le principal objet de l'essai de Machiavel est le pouvoir d'un seul homme.

L'analyse des expériences politiquesantérieures fait dire à l'auteur que ni les républiques, ni les principautés telles que conçues par les philosophes,c'est-à-dire axées sur un gouvernement juste (exemple : la cité), ne correspondent à la réalité politique.

Laphilosophie de Machiavel se base sur la connaissance des passions humaines qui, utilisées correctement,garantissent le pouvoir au prince.

Les hommes politiques de qualité ont agi sans se préoccuper de leurs conseillers,sans s'abandonner à leurs alliés ni utiliser de mercenaires, toutes actions nuisibles au bon gouvernement d'un Etat.

Ilest intéressant de rappeler qu'à cette époque, les Etats italiens se firent la guerre par personne interposée, utilisantdes condottieri, généraux mercenaires qui se louaient avec leurs troupes, et qui, une fois la victoire acquise,faisaient plus de tort à l'autorité du prince que l'inverse.

Machiavel, dont c'est une des préoccupations politiquesmajeures, y consacre quatre chapitres afin de convaincre le futur prince du danger qu'ils représentent.

A la base decet échafaudage : la force.

La plupart des Etats naissent d'un conflit armé; sans la force, rien ne se crée ni,surtout, ne se conserve.

Le but premier du prince étant, outre de conserver le pouvoir, de conquérir de nouveauxterritoires.

Il ne peut dominer, donc se faire respecter sans la force (qu'elle soit armée ou morale) qui lui assure lacrainte et l'obéissance de ses sujets et de ses rivaux.

Corollaire immédiat : la ruse, ou plus exactement la raisond'Etat, autorise tout.

Mais les hommes faisant grand cas de la vertu morale et de la religion, le prince doit semblerposséder ces qualités.

D'autre part, il est entendu qu'afin de se préserver, il viole, chaque fois que le besoin s'en faitressentir, les règles les plus élémentaires de la morale, partant du principe qu'en respectant la parole donnée, leprince se met en position d'infériorité. Le machiavélismeLe machiavélisme n'est pas une duperie systématique mais le manquement à la morale, considéré comme uneattitude générale de l'autorité.

Ce manquement est donc à la base de sa théorie de l'agir : seuls les naïfs respectentla morale.Replacée dans son contexte historique, l'oeuvre de Machiavel se veut génératrice d'un nouvel Etat fort.

L'Italie duXVe siècle étant plongée dans d'incessantes querelles de petits états soumis à l'ingérence étrangère, Machiavelsouhaite ardemment l'arrivée au pouvoir d'un homme capable d'unifier le pays.Si l'auteur connut une gloire posthume, l'ouvrage fut publié quatre ans après sa mort (1532), et donna lieu à denombreuses controverses qui agitèrent tour à tour l'Eglise, les philosophes et les moralistes.Parmi ses autres oeuvres, citons L'Histoire de Florence, L'Art de la guerre et quelques ouvrages en vers.

Il écrivitégalement des comédies dont La Mandragore (1518).

L'auteur mourut, oublié et dans l'indifférence la plus totale, en1527.

Lui qui avait été en contact avec les plus grands passa la fin de sa vie en disgrâce, évincé de la scènepolitique, à employer ses talents d'ambassadeur comme commissaire à Lucques.. »

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