Devoir de Philosophie

Le Troisième Homme

Publié le 05/04/2013

Extrait du document

Le livre, postérieur au film, parut en 1950. Greene jugeait la version cinématographique supérieure au roman. Le titre fait allusion au troisième homme entrevu lors de l' accident et dont l' identité mystérieuse est la clé de l' énigme.

« « Le chariot avait atteint le haut de la Roue et pendait, immobile ...

» EXTRAITS Explication lumineuse de Calloway Un passant non averti ne pouvait remarquer que le kiosque avait une porte ; en outre, il faisait nuit lorsqu e l' homm e avait disparu.

Je tirai la porte à moi, et montrai à Martins le petit esca lier en co lima çon qui s'enfon­ çait dans les profondeurs du sol.

« Bon Di eu ! dit-il , alors je n'a i pas rêvé ...

- C'est un e des entrées de l'égout collecteur.

- Et n 'importe qui peut y des cendre ? - N' importe qui.

Pour je ne sais qu elle raison les Russe s soulèvent des objections à l e ur ferm e ture.

- Jusqu 'où peut-on aller ? -On tra verse tout Vienn e.

Les gens s'y réfugiaient pendant les raids aéri ens, et quelques-uns de nos prisonni ers s'y sont cac hés et y ont vécu deux ans.

Ça a servi à des déserteurs ...

et à des voleurs.

Quand on connaît bie n la ville, on peut resso rtir à peu près où l'o n veut par une bou ch e d'égo utou un kio sque semblable à celui- c i.

Les Autrichi ens sont obligés d'emplo ye r une polic e spéciale pour la surveillance de ces égo uts.

Je refermai la port e du kio sque.

C'es t don c de cette manière que votre ami Harry a disparu.

- Vous croyez vraiment qu e c'éta it Harr y ? - Tout semble le prouver.

- Alors, qui ont-ils enterré ? - Je ne sais pas , mais nous le saurons bien - tôt, car nous allons faire une exhumation.

Rendez-vous sur la Grande Roue - Avez-vous jamais visité l'hôpital des Enfants ? demanda Martins ; avez-vous jamais vu vos victimes ? Harr y jeta un cou p d 'œil sur le pa ysage de b oîte à joujou x qui se déroulait au-dessous d'eux, puis il s'écarta de la port e.

-Je ne me sens jamai s en sécurité dans ces mach ines- là, dit-il.

Il passa sa main sur la porte comme s'il cra ignait de la voir s'ouvrir subitement et le précipit er dans cet espa ce encerclé de fer.

- M es victimes ? Ne faites pa s de mélo­ drame, Rollo.

Regard ez un peu en bas.

li lui désignait du doi gt, par la vitre, les gens qui pas saient com m e des mouches noir es au pied de la Roue.

- Resse ntiri ez-vous une pitié rée lle si l'une de ces petites tach es cessa it de bou ger.

..

pour toujours ? Si je vous disais que je vais vous donner vi ngt mille livres pour chaque petite tach e qui d eviendra immobile , es t-ce que vraiment, mon vieux, vous me diri ez de · garde r mon argent ...

sans hésita tion ? ou bien calculerie z-vou s co mbien de petit es taches vous êtes pr êt à sacrifier ? Libr e d'imp ôt sur le revenu, mon vieux, libr e d'impôt.

Traduit de l'anglai s par Marcelle Sibon « lis marchaient dans l'eau jusqu 'aux genoux.

» NOTES DE L'ÉDITEUR Victor de Pange, Éditions universita ires, 1953 .

J .

G .

Ballard ,« Visa pour la réalité », Magazin e litt éraire n° 142, novembre 1978.

« Cette atmosphère de police et de crime, ces bas-fond s où une faune s'entredévore, où le gibier est traqué mais où chacun tour à tour devient chasseur, tout ce qui constitue le monde greenien ne correspond pas pour moi à une réalité obse rvée; c'es t une tran sposition cinématographique de la vie qui me toucherait peu si elle n 'était en pri se directe avec l'éternité .» François M auriac , préface de Graham Greene, de « Chez Greene , on déco uvra it les pay sages et les parfum s du monde entier.

..

De livre en livre on voyait le monde de l'aprè s-guerre prendre forme à mesure qu'il se construisait en Afrique et en Orient , en Amérique centrale et dan s les Cara ïb es tout comme on éprouvait la dure réalité et les ambiguïtés morale s de l'Europe d 'après-g uerre dan s le film qu'il écrivit, Le Tr oisième Homme.» 1 Lipnit z ki-Viollet 2.

3, 4 d ess ins de Jea n Reschofsky.

Edition s G.P ..

P aris.

1963 / 8.N.

« Le plus étonnant chez Graham Greene es t l'extraordinaire facilité avec laquell e on pénètre à l'intérieur de ses récit s.

Dès le s première s pages , il fait naître chez son lecteur une qualit é d 'attention que peu de romancier s peuvent se flatter d 'av oir su obtenir et qui dépa sse la simple notion de récit bien mené .» Robert Louit, Un facteur trop négligé, id.

GREENE02. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles