Les Fables de La Fontaine (fiche de lecture)
Publié le 28/06/2012
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Les animaux : présents dans 54 % des fables de ce recueil (mais plus nombreux dans les livres I à VI et XII), à peu près à égalité avec les hommes, ils ont une fonction allégorique (ils renvoient par analogie aux hommes) mais sont aussi aimés pour eux-mêmes (l'homme est mis en procès pour sa conduite indigne envers eux: X, 1 ; X, 5 ; X, 7 ; Xl, 3). Question posée de l'âme des bêtes: La Fontaine penche plutôt pour une certaine âme, mortelle, d'origine matérielle. Les hommes : leurs multiples défauts sont dénoncés : sots, ignorants, avides, cruels, fourbes, ils sont esclaves de leurs chimères et de leurs passions ( « fureur d'accumuler«, désir de paraître). Cependant La Fontaine dit le bienfait des relations humaines : amitié, amour. ..

«
Cela concerne :
-une partie de la nature et des animaux (en particulier tout ce qui concerne la
chasse
et la pêche) ;
- les
paysans qu'il doit juger quand ils ont volé du bois ou laissé paître leur
bétail dans le champ du voisin ;
-l'administration et la justice puisque sa charge l'amène à s'occuper de ventes,
de taxes, à procéder à des inspections techniques, à rendre des jugements.
Fréquentations.
Outre cette familiarité avec la nature, il a fréquenté des
milieux très divers :
-
il fut attiré par la vie religieuse (il passa dix-huit mois dans une congrégation
monastique,
l'Oratoire, à la discipline très stricte) et reviendra, deux ans avant sa
mort, à la pratique du catholicisme ;
-il fit partie de cercles libertins et aura toujours le goût des plaisirs, des femmes
en particulier ;
- sa vie mondaine
1' amena à rencontrer beaucoup d'écrivains et d'artistes ; il
sera très perméable à l'influence des salons littéraires de l'époque (cf p.
190);
-il se lia d'amitié avec des gens plus ou moins mal vus par le pouvoir (anciens
frondeurs, libertins mais aussi jansénistes) ;
c'est le cas du surintendant Nicolas
Fouquet, dont
il devint le protégé (cf p.
190) et à qui il resta fidèle même quand
ce dernier tomba en disgrâce ;
-cela ne l'empêcha pas de faire sa cour au roi qui accepta les dédicaces de ses
recueils.
Famille.
Moins important à retenir, mais au cas où vous vous poseriez la
question : il avait été marié par son père à vingt-six ans à une jeune fille de
quatorze ans, dont
il eut un seul fils et qu'il délaissa vite.
En quoi est-il important de connaître le statut de l'écrivain au XVIIe siècle pour
comprendre les Fables de La Fontaine ?
Pas de droits d'auteur.
L'écrivain ne touche pas de revenus de ses œuvres.
Les« droits d'auteur», c'est-à-dire l'argent que rapporte à un auteur la vente de
ses livres,
et qui est proportionnel à leur succès, ne seront instaurés qu'à la fin du
XVIIIe siècle.
Le mécénat privé.
Si un écrivain ne possède pas une fortune personnelle
suffisante- et c'est le cas de La Fontaine-, il est dépendant d'un protecteur,
d'un « mécène », qui va subvenir à ses besoins, ou d'une pension allouée par le
pouvoir.
Dans ces conditions, l'auteur ne dispose pas d'une totale liberté
d'écriture: s'il déplaît à qui le rémunère, il risque de se retrouver sans le sou!
Un livre des Fables de la Fontaine-.
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