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Les Grandes Marées de Jacques Poulin

Publié le 16/07/2012

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Celle-ci, sans être poussée à l’extrême comme Teddy l’est, lui ressemble sur plusieurs points. Elle aussi aime bien la solitude, elle est marginale et indépendante, mais malgré tout elle ne peut contribuer au bonheur de Teddy puisqu’elle représente une présence sur l’île. Nul ne peut faire en sorte que le bonheur de Teddy soit invariable s’il s’impose sur l’île. Afin d’être heureux, Teddy nécessite une absence permanente de tout compagnon, outre son vieux chat Matousalem. En plus d’avoir besoin de calme, Teddy réclame de l’espace. À mesure que le patron venait de nouveaux arrivants, l’île semblait plus petite à Teddy : «Il trouva le trajet très court, comme si l’île était devenue plus petite.« (p.39) D’ailleurs, Teddy développe une maladie «relativement nouvelle et encore mal connue«, (p.163) dès l’arrivée de Marie. Celle-ci s’aggravait chaque fois que les grandes marées arrivaient et que de nouveaux arrivants atterrissaient sur l’île avec le patron. Ayant besoin de beaucoup d’espace pour être heureux et se sentir libre, Teddy se sent envahi dans son être. Ses engourdissements empirent avec l’arrivée des insulaires et pourraient peut-être aller jusqu’à gagner tout son corps. C’était comme si « le milieu ambiant envahissait l’organisme« (p.163).

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