Devoir de Philosophie

les legs de marivaux

Publié le 02/01/2013

Extrait du document

marivaux
Boubli Lundi 3 Décembre  Benjamin 1/ Le legs , de Marivaux a été intérprété pour la première fois le 11 juin 1736 par les comédiens ordinaire du roi au théatre de la rue des Fossés Saint-Germain. 2/ Biographie de Marivaux : Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux naît le 4 février 1688 à Paris, dans une famille de petite noblesse. Son père travaille dans l'administration de la marine. En 1698, il déménage à Riom, puis à Limoges. Marivaux commence sa formation en étant l'élève des Oratoriens. En 1710, il s'inscrit à la Faculté de droit à Paris. Mais en réalité, il s'intéresse peu à ses études et préfère fréquenter le salon de Madame de Lambert et celui de Madame de Tancin. Il découvre la préciosité. En 1712, il publie son premier texte : Le Père prudent et équitable, ou Crispin l'heureux fourbe. En 1714, il prend parti pour les Modernes dans la querelle contre les Anciens. Marivaux, afin d'essayer plusieurs genres, écrit des romans parodiques, des poèmes, des chroniques journalistiques. Il s'amuse également à reprendre les classiques pour mieux les détourner, comme c'est le cas en 1716 avec L'Iliade Travestie. On considère alors Marivaux comme le nouveau La Bruyère, car c'est un très bon moraliste. En 1717 il épouse Colombe B...
marivaux

« En 1721, Marivaux obtient sa licence en droit et est reçu avocat, mais il n'exercera pas, en réalité, ce métier.

Il lance alors un journal appelé Le Spectateur françois, dont il est le seul rédacteur.

Il endosse tous les rôles jusqu'en 1724, pour 25 numéros. Marivaux va rapidement renouveler la comédie au théâtre, avec des pièces comme ses Surprises de l'amour, La Double inconstance.

Il crée ce que l'on va appeler le marivaudage.

Son théâtre reprend la devise de la comédie, « castigat ridendo mores ». Par la suite il se tourne vers la comédie philosophique, pour laquelle il a recours à des cadres utopiques : c'est l'époque de L'île des esclaves en 1725, ou encore de la Nouvelle Colonie en 1729. Marivaux s'intéresse aussi à la réalité sociale de son époque, et publie le fruit d'un travail de quinze ans (1726-1741), La Vie de Marianne. Dès 1733, Marivaux fréquente le salon de Claudine de Tencin.

Elle devient son amie. En 1742, grâce à elle, il est élu à l'Académie Française.

Ensuite, l'écrivain n'écrira plus que quelques pièces à destination de la Comédie Française.

Il prononcera plusieurs discours à l'Académie : Réflexions sur le progrès de l'Esprit humain (1744), sur Corneille et Racine (1749), sur les Romains et les anciens Perses (1751) Malade depuis 1758, il meurt d'une pleurésie le 12 février 1763. Le contexte culturel : Marivaux consacre ses pièces de théatre à l’analyse psychologique minutieuse de la naissance du sentiment amoureux, du moment qui précède les premières étincelles du désir.

Boucher, Fragonard choisissent de peindre leur personnages au moment où ils sont le plus désirables, à l’apothéose de leur sensualité qu’ils associent la plupart du temps avec la jeunesse et la perte de l’innocence.

La virginité est symbolisée par un oiseau dans une cage.

Si la cage est vide, la fille n’est plus vierge.

Ces artistes glorifient la liberté sexuelle et la sensualité.

Ils ne souscrivent pas à la croyance pourtant répandue que la vertu mène au bonheur.

D’autres comme Choderlos de Laclos et le marquis de Sade iront plus loin pour prouver que seule la corruption, l’hypocrisie et la cruauté permettent de dominer les autres.

Et si le pouvoir est source de bonheur, c’est le vice et non la vertu qui y mène.

Ce vice s’exerce essentiellement dans un contexte. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles