Les Nations prolétaires de Moussa (Pierre)

« investisseurs contre les risques économiques et politiques (nationalisations) encourus.

4 Cette aide financière doit se doubler d'une alde Intel­ lectuelle, constituée par l'apport de techniciens, d'ensei­ gnants, mais aussi de conseillera étrangers.

Ces derniers interviennent auprès des pouvoirs publics des pays sous­ développés, auxquels incombe la responsabilité de .

plani­ fier leur croluance.

Ce rôle planificateur est fondamen­ tal, car il importe de concevoir les conditions d'un déve­ loppement équilibré et harmonieux.

A cette fin, il convient d 'encourager avant tout l'expansion de l'agriculture.

5 Pierre Moussa considère les nations prolétaires comme des tournlaaeura de matières premières et de • réserves humaines"· L'enjeu de l'aide que leur accordent les pays riches est à la fois politique (l'assistance peut favoriser la pénétration de réglons d'une grande importance stra­ tégique) et économique : les pays sous-développés consti­ tuent un marché potentiel considérable pour les pays industriels.

L'Intérêt bien compris des premiers et des seconds peut donc coïncider.

Cette représentation opti­ miste des rapports entre Ëtats Inspire toutes les analyses de Pierre Moussa et détermine sa conception même du sous-développement : le retard économique appa. raJt comme un simple accident historique, et non comme un effet de la loi du profit Imposée aux nations prolétaires par les pays Industrialisés.. »