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l'illusion comique

Publié le 10/02/2013

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illusion
Classe de Première. Objet d'étude : Un mouvement littéraire et culturel, français et européen du XVIe au XVIIIe siècle. Le baroque. Leçon sur le théâtre dans le théâtre. · Explication et origine du principe. Le procédé du théâtre dans le théâtre obéit toujours à la même technique fondamentale. Il intervient quand une pièce prend pour sujet des comédiens. Comme leur métier est de jouer, ces comédiens jouent ; et la pièce A met en scène des acteurs interprétant (en partie ou en totalité) une autre pièce B. la 2nde pièce s'imbrique donc dans la 1e · La double utilisation par Corneille du principe du théâtre dans le théâtre. N'est pas l'inventeur du procédé mais le porte à son plus haut degré de réussite dans cette pièce. 1e utilisation = mise en scène des années que Clindor et Isabelle passent auprès de Matamore. Ce 2nd spectacle à l'intérieur du spectacle évoque les aventures passées mais réelles des 2 jeunes gens. 2nde utilisation du procédé concerne acte V : fragment de tragédie que jouent Clindor et Isabelle, mésaventures fictives de personnages imaginaires, mais présentées comme réelles. Structure à 3 niveaux de la pièce : 1e niveau traite d'événements réels, présents et contemporains des spectateurs (conversation entre Pridamant et Alcandre) 2e niveau traite d'événements réels, passés et antérieurs au présent des spectateurs (le passé de Clindor) 3e niveau traite d'événements irréels, mais présents et contemporains des spectateurs (Clindor acteur) On passe donc du réel au fictif, du vrai au faux sans s'en apercevoir. Corneille ne prévient jamais du glissement de l'un à l'autre. Le spectateur ne comprend le mécanisme qu'après coup, à la fin de la pièce. Mais il est trop tard, le spectateur a cru que tout était vrai et actuel ; l'illusion a fonctionné Texte 1 : Acte I, scènes 1 et 2 (jusqu'à la didascalie indiquant l'ouverture du rideau). Introduction : Exposition classique dans 1e scène ® donne des faits dont la connaissance est indispensable à la compréhension. Mais mélange d'éléments familiers et fantastiques ® drame familial dans un cadre magique. Exposition dynamique qui suscite entrée en scène d'un magicien. Lecture : lire la pièce du début à la didascalie I, 2. Idée directrice : Lecteur perdu comme Pridamant, Alcandre apparaît donc comme un initiateur, qui va nous faire entrer dans la pièce et dans les strates temporelles qui la composent. I/ Une initiation théâtrale. 1.Ecarts par rapport à une exposition traditionnelle. 1e scène respecte les exigences de l'exposition classique : elle expose les faits dont connaissance est indispensable pour comprendre le déroulement de l'intrigue. Mais n'est pas entièrement vraisemblable, mélange éléments familiers et fantastiques. Drame familial + cadre magique. Exposition renvoie aux faits antérieurs + fait entrer dans l'action 2. Le rôle de l'initiateur ; Rôle de l'initiateur est tenu par Dorante, 4 tirades : ouvre la pièce, présente Alcandre, organise rencontre. 2 champs lexicaux au début de la 2e scène : l'un confirme les pouvoirs d'Alcandre, l'autre présente Pridamant en père éploré. Mélange de tous les temps qu'on ne trouve pas dans théâtre classique. Initiateur s'efface alors pour laisser place à la magie, à l'illusion ® rôle revient alors à Alcandre. Metteur en scène, obscurité de la grotte préfigure obscurité de la salle de théâtre. II/ Alcandre. 1. Le personnage. Personnage absent de la scène au début mais unique objet de toute la conversation. Hérité des pastorales, sorcier, mage traditionnel, pouvoirs étendus et variés Abondance de verbes d...
illusion

« I/ Une initiation théâtrale. 1.

Ecarts par rapport à une exposition traditionnelle.

1 e scène respecte les exigences de l’exposition classique : elle expose les faits dont connaissance est indispensable pour comprendre le déroulement de l’intrigue.

Mais n’est pas entièrement vraisemblable, mélange éléments familiers et fantastiques.

Drame familial + cadre magique. Exposition renvoie aux faits antérieurs + fait entrer dans l’action 2.

Le rôle de l’initiateur ; Rôle de l’initiateur est tenu par Dorante, 4 tirades : ouvre la pièce, présente Alcandre, organise rencontre.

2 champs lexicaux au début de la 2 e scène : l’un confirme les pouvoirs d’Alcandre, l’autre présente Pridamant en père éploré. Mélange de tous les temps qu’on ne trouve pas dans théâtre classique. Initiateur s’efface alors pour laisser place à la magie, à l’illusion ® rôle revient alors à Alcandre.

Metteur en scène, obscurité de la grotte préfigure obscurité de la salle de théâtre. II/ Alcandre. 1.

Le personnage. - Personnage absent de la scène au début mais unique objet de toute la conversation. - Hérité des pastorales, sorcier, mage traditionnel, pouvoirs étendus et variés - Abondance de verbes d’actions dans sa présentation, est une force agissante liée à l’idée de mouvement. - Sa magie consiste à faire surgir des images, metteur en scène - Figure terrifiante dont pouvoir essentiel est connaissance du passer et de l’avenir. 2.

Ses pouvoirs. - Dès son apparition, va prouver que tout ce qui a été dit est fondé.

Vieillard de 100 ans dont les mouvements sont faciles. - Grotte = lieu des prodiges.

Magie s’exprime sur un lieu = scène théâtrale. - Langage ambigu qui trompe Pridamant et le spectateur = comédiens qui sont présentés comme personnages réels, passé qui n’est pas annoncé, glissements de personnages et de temporalités qui sont présentés de manière assez voilée pour que tous soient pris dans l’illusion. Conclusion : Exposition nous informe sur les deux intrigues de la pièce = 1 e , malheur de Pridamant justifie l’intervention d’Alcandre et l’entrée dans le monde de l’illusion (climat qu’on retrouvera tout au long de la pièce) ; 2 e , spectacle annoncé.

Mais exposition incomplète = 1 seul personnage annoncé, les autres restent anonymes ; pas un mot sur l’intrigue qui va se dérouler devant nos yeux = ménager le mystère du théâtre. Texte 2 : II, 2, v.228-252.

Introduction : 1 e apparition de Matamore et de Clindor.

Matamore est un faux brave, personnage comique.

Clindor feint d’entrer dans son jeu.

Passage représentatif de la scène entière : longues tirades de M ponctuées par de brèves répliques de Cl qui n’ont d’autre but que de relancer le quasi monologue. Lecture .

2. »

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