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Lys dans LA vallée (le). Roman d'Honoré de Balzac (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 25/10/2018

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Lys dans LA vallée (le). Roman d'Honoré de Balzac (1799-1850), publié pour les deux premières parties, « les Deux Enfances » et « les Premières Amours », dans la Revue de Paris de novembre à décembre 1835, publication interrompue à la suite de démêlés avec Buloz, et en volume (avec deux parties supplémentaires : « les Deux Femmes » et la réponse de Natalie « À Monsieur le comte Félix de Vande-nesse ») chez Werdet en 1836, puis chez Charpentier en 1839, et au tome VII de la Comédie humaine, dans les « Scènes de la vie de province », à Paris chez Furne, Dubochet et Hetzel en 1844.

L'attachement de Balzac à cette œuvre se mesure à la ferveur avec laquelle il l'a défendue dans un procès qui l'opposa à François Buloz, le directeur de la Revue de Paris, accusé d'avoir vendu à une revue de Saint-Pétersbourg le texte des premières œuvres, auquel Balzac déniait toute valeur littéraire. Par les rapprochements qu'il permet avec l'existence même de l'auteur, par son analyse subtile du phénomène amoureux dans ses rapports avec la vie, la société et la création, le roman témoigne du travail d'un écrivain qui se cherche et se construit par l'œuvre d'art.

« Les Deux Enfances ». Cadet d’une famille aristocratique, Félix de Vandenesse adresse à sa maîtresse, Natalie de Manerville, le récit de son enfance et de sa jeunesse entre une mère peu aimante, son frère Charles, le favori, des sœurs peu affectueuses et une triste pensioa À Tours, à la veille de la Restauration (mai 1814), il assiste à un bal où la beauté d’une jeune femme provoque en lui une passion irrésistible. Il dépose un baiser sur ses épaules mais l’inconnue s'éloigne offensée. Il la retrouve en vacances au château de Clochegourde. sur les bords de l’Indre. « Lys de cette vallée », la comtesse Blanche Henriette de Mortsauf vit une existence douloureuse entre le comte, son violent et sombre époux, et ses enfants maladifs. Madeleine et Jacques. L'hypocondriaque M. de Mortsauf prend Félix comme partenaire de jeu. qui peut alors échanger des confidences avec celle qu'il appelle désormais Henriette.

« Les Premières Amours ». Un amour discret et chaste naît exprimé par des bouquets de fleurs. Le bonheur se prolonge pendant quelques mois. Appelé en octobre à Paris pour y faire carrière, muni d’une longue lettre d’Henriette lui expliquant comment réussir, Félix y brille et. grâce à Louis XVIII, devient maître des requêtes. En 1817, il passe un congé en Touraine. Il se rapproche encore plus d’Henriette, et tous deux soignent M. de Mortsauf, tombé malade.

balzac

« Paris che z Fume, Duboch et et Hetzel en 1844 .

L'attachement de Balza c à cette œuvr e se mesure à la fe rveur avec laquelle il l 'a dé fendue dans un procès qui l'o pp os a à François Buloz, le direc­ teur de la Revue de Paris, accusé d'avoir vendu à une revue de Saint­ Pétersbourg le text e des premi ères œ uvr es, auquel Balza c déniait toute vale ur littéraire.

Par les rappro che­ m en ts qu 'il permet avec l'existence m ê me de l' auteur, par s o n analyse sub­ tile du phénomène amoureux dans ses rapp ort s avec la vie, la société et la création , le ro man témoign e du travail d'un écrivain qui se cherche et se cons truit p ar l'œuvre d'art.

« Les Deux Enfances ».

Cadet d'une famill e aristocrat ique, Félix de Vandenesse adress e à sa ma1tresse , Nata lie de Manerv ille , le récit de son enfance et de sa jeun esse entre u ne mère peu aimante, son frère Charles, le favori, des sœurs peu affectueuses et une triste pension .

A Tours.

à la veille de la Restauration (mai 181 4), il assiste à un bal où la beauté d'une jeune femm e provo­ que e n lui une passion irrésistible.

Il dépose un baiser sur ses épau les ma is l'inconnue s'éloign e offensée.

Il la retrouve en vacances au château de Clochegourde.

sur les bords de l'Ind re.

«Lys de cette vallée ».

la comtesse Blanche He nriette de Mortsauf vit une existence doulo ureuse entre le comte, son violent et sombre époux.

et ses enfants maladifs.

Madele ine et jacques.

L'hypo­ condriaque M.

de Mortsauf prend Félix comme partena ire de jeu, qui peut alors échanger des confidences avec celle qu'il appelle désormais Henriette.

« Les Premières Amours ».

Un amou r discret et ch aste na7t.

expri mé par des bouq uets de fleurs.

Le bonheur se prol onge pendant que lques moi s.

Appelé en octobre à Paris pour y faire car­ rière, muni d'une longue lettre d'Henriette lui expliquant comm ent réussir , Félix y brille et.

grâce à Louis XVIII, devient maitre des requêtes.

En 1817, il pass e un congé en Toura ine Il se rapproche encore plus d'Henriette.

et tous deux soignent M.

de Mortsauf.

tombé ma lade.

« Les Deux Femme s ».

A Paris, Félix dev ient l'amant de la sens uelle lady Arabelle Dud l ey sans oub lier l'« épouse de l'âme».

avec qui il corres - pond régulièrement Apprenant son infidélité.

Henriette cesse de lui écrire.

l'accueille froide­ ment en juin 1820 et finit par lui pardonner, tout en doutant de sa vie.

de sa vertu et d'elle-mêm e.

Arabelle s'installe près de Clochegourde, et.

placé dans une situation into lérab le, Félix doit renoncer à partager entre les deux fem mes ses jours et ses nuits .

Rent ré à Paris.

lassé de son Anglaise, Félix accourt à Cloc heg o urde dès qu'il appre nd l'état alarmant de Mme de Mortsauf.

et il assiste aux derniers jours d'Henriett e.

À l'ago­ nie, elle exhale amèrement son désespoir de n'avoir pas vécu, contrainte par la moral e.

Sous l'effet de l'opium et grâce à l'abbé François Birot­ teau (voir le Curé de TOUtS), elle retrouve son angé lique pureté et meurt chrétiennemen t.

après avoir rem is à Félix une lettre.

Les obsèques ache­ vées, Félix lit c ette missive où Henriette lu i révèle que son dévo uement à sa famille était la rançon de sa passion.

Elle lui demande de veill er sur les siens et d'épouser Mad eleine .

Mais ce lle -ci repousse Félix et lu i in terdit l'a ccès à C loche­ gourde.

De retour à Paris.

Félix se plonge dans le travail et comm ence une carrière po litique à l'avènement de Cha rles X en 1824 .

Il termine son récit en soll icitan t l'amour« pur et dévoué » de sa ma?tresse.

Dans sa réponse, Nata lie de Manerville le juge sévèrement et lui annonce qu' elle romp t.

Ble craint que les images de la pure Henriette de Mortsauf et de la belle Arabe lle ne s'interposent sans cesse entre eux.

et se déclare incapable de réunir« l'eau et le feu».

ie Lys dans la vallée, qu'Alain présen­ tera un peu hâtivem e nt comme l'" his­ t o ir e des Cent -Jours vue d' un château d e la Loir e,., es t le roman de l 'enfan ce et de l'amour .

Félix et Henri ett e appar­ tie nne nt tous deux au « petit nombre de créat ures privilégiée s», sensibles aux moindres palpitations du monde , qui, par leur «nature nerveuse ..

, ép ro uvent les êtres et les choses avec une intense acuité, source de jo ies et de souffrances peu commune .s.

Leur sen ­ sibilité c her che do ul our eu sem ent à s'e xpri me r : " Déshérité de toute affec­ tion , dit Félix , je ne pouv a is rien ai mer , et la nature m'avait fait aimant.

» Son aspiration à l'amour se heurte à la froi­ d eur et à la sévérité maternell es et ne. »

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