Devoir de Philosophie

SPLENDEURS ET MISÈRES DES COURTISANES. Roman d'Honoré de Balzac (résumé et analyse de l'oeuvre)

Publié le 27/10/2018

Extrait du document

balzac

SPLENDEURS ET MISÈRES DES COURTISANES. Roman d'Honoré de Balzac (1799-1850), publié de 1838 à 1847. Il comprend quatre parties : les deux premières procèdent d'un lent travail sur un récit initialement intitulé la Torpille (1838), prolongé par Esther ou les Amours d'un vieux banquier (mai-août 1843). Une première version intitulée Splendeurs et Misères des courtisanes et sous-titrée Esther paraît en 3 volumes chez de Potter en 1844. Le tome XI de la Comédie humaine (troisième des \"Scènes de la vie parisienne \", chez Furne, Dubochet et Hetzel) accueille une version de Splendeurs et Misères des courtisanes en deux parties - « Esther heureuse » [qui deviendra sur le « Furne corrigé >>, << Comment aiment les filles >>] et <<À combien l'amour revient aux vieillards >> - en 1844 puis 1846. La troisième partie, << Une instruction criminelle >>, paraît en feuilleton dans l'Époque en juillet 1846, puis sous le titre << Où mènent les mauvais chemins >>, dans le tome XII de la Comédie humaine en août 1846 et, intitulée Un drame dans les prisons, en édition séparée chez Hippolyte Souverain en 1847 (2 vol.). La quatrième partie, << la Dernière Incarnation de Vautrin >>, paraît en feuilleton dans la Presse d'avril à mai 1847, puis en édition séparée chez Chlendowski en 1847 (3 vol.) ; elle aura une publication posthume au tome XVIII de la Comédie humaine (Houssiaux, 1855). La première édition complète du roman, postérieure à la mort de l'écrivain, parut chez Houssiaux en 1855. A cette genèse embrouillée s'ajoutent de nombreuses contrefaçons belges.

 

Roman dont la composition est la plus étalée dans le temps, mais aussi celui qui comporte le plus de personnages (273), dont plusieurs ont déjà été les héros d'œuvres précédentes, Splendeurs etMisères apparaît comme la suite d'Illusions perdues bien que le retour de Lucien de Rubempré à Paris ait été écrit avant son départ. Profondément liée à bien des œuvres de la Comédie humaine, carrefour de thèmes et de types humains, cette fiction à la fois roman populaire et drame puissant, combine une inspiration, une tonalité et un symbolisme proche de cet autre monument, les *Misérables, dont Hugo entreprend la rédaction quand Balzac achève Splendeurs et Misères. Mais à l'optimisme hugolien s'oppose le désespoir balzacien.

balzac

« Hetzel) accueille une version de Splen­ deurs et Misères des courtisanes en deux pa rties -«Esther heureuse » [qui deviendra sur le « Furne corrigé >>, >] et , dans le tome XII de la Comédie humaine en août 1846 et, intitulée Un drame dans les prisons, en édition sépa­ rée chez Hippolyte Souverain en 1847 (2 vol .).

La quatrième partie, >, paraît en feuilleton dans la Presse d'avril à mai 1847, puis en édition séparée chez Chlen dowski en 1847 (3 vol.) ; elle aura une publication posthume au tome XVIII de la Comédie humaine (Ho ussia ux, 1855).

La première édition complète du roman, postérieure à la mort de l'écrivain, earut chez Hous­ siaux en 1855.

A cette genèse embrouillée s'aj outent de nombreuses contrefaçons belges.

Roman dont la composition est la plus étalée dans le temps, mais aussi celui qui comporte le plus de person­ nages (273), dont plusieurs ont déjà été les héros d'œuvres précédentes, Splen­ deurs et Misères apparaît comme la suite d'* Illus ions perdues bien que le retour de Lucien de Rubempré à Paris ait été écrit avant son dépa rt.

Profondément liée à bien des œuvres de la Comédie hum aine, carrefour de thèmes et de typ es humains, cette fiction à la fois roman populaire et drame puissant, combine une inspiration, une tonalité et un symbolisme proche de cet autre monument, les *Misérables, dont Hugo entreprend la rédac tion quand Balzac achè ve Splendeurs et Misères.

Mais à l' optimisme hugolien s'oppose le désespoir balzacien.

« Commen t aiment les filles ».

1824, de retour dans la socié té parisienne, Lucien de Rubem pré accu eille au demier bal de l'Opéra Esther Gob seck.

dite la Torpille.

Dans le ma sque qui suit Lucien, Rastignac devine, à sa voix, jacques Collin, alias Vautri n.

Le lendemain, sous le nom de Carlos Herrera, J.

Co llin se présente chez Esth er et la sauve du suicide.

Il la force à entrer dans une maison religieuse, puis, quelques mois plus tare!.

l'enfenm e dans un petit appartement en lui impo sant une femme de cham bre (Euro pe), une cuisinièr e (A sie), un servit eur (Paccard).

Lucien, de son côté, mène la vie br illante d'un mondain à suc cès.

Une nuit d'août 1829, le baron de Nu cingen aperçoit Esther au bois de Vincennes et tombe amour eux de cette femme entrevue qu'il cherche, par tous les moyens, à retrouver.

Carlos Herrera voit dans cette passion de vieil lard l'occa sion de se procurer l'argent nécessai re à la carri ère de Lucien.

« À combien l'amour revient aux vieilla rds».

Asie, sous le nom de Mme de Saint Estève, manœ uvre Nucinge n et lui souti re des sommes de plus en plus import antes.

Poussée par Carlos et pour aider Lucien, Esther accepte de se prosti tuer à Nu cing en.

Mais, désespér ée par son geste, elle s'em poisonne, alors qu'elle vient d'héri ter de la fortune léguée par son oncle Gobseck.

Les malversations de Carlos qui écrit un faux testa me nt en faveur de Lucien, les mensonges de Lucien lui même amènent l'ar resta tion successive des deux homm es.

« Où mènen t les mauvais chemins ».

Le juge Camusot.

à qui est confiée l'affaire, doit comp ter avec la haute société pressée d'étouffer un scan dale qui la compromet à travers Lucien.

j.

Co llin, qu ant à lui, soutient devant Camusot être Carlos Herr era.

Mais le faible Lucien se trahi t et révèle au juge la véritable identité du forçat Le 15 ma i 18 30, il se pend dans sa cel lule, après avoir écrit lettres et décl arations.

«L a Derni ère Incarnati on de Vau trin ».

Pro fo ndémen t ébranlé par la mort de Lucien, résolu à se venger de la société et obl igé de se sortir d'une position difficile visàvis de ses anciens com pagn ons de bagne, j.

Col lin avoue tout au dir ect eur de la prison, puis négocie des lettres compr omettantes contre la grâce de Théodor e Calvi, un bagnard à qui le lie une profonde affec tion.

Délibérément passé dans l'autre camp, il devien t chef de la Sûreté : « Apr ès avo ir exercé ses fonc tions pendant envir on quinze ans, jac qu es Co llin s'est retiré vers 1845.

». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles