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MARE AU DIABLE (La) de George Sand (résumé)

Publié le 12/11/2018

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MARE AU DIABLE (La)

 

George Sand. Roman, 1846.

 

L’auteur oppose d’abord, à l’allégorie du graveur Holbein (1497-1543) où la mort accompagne un malheureux laboureur, \"le rêve d’une existence douce, libre, poétique, laborieuse et simple\", que justifie sous ses yeux une scène de labour dans la campagne berrichonne. Commence alors l’histoire du laboureur Germain qui, veuf avec trois enfants, accepte, pour obéir à son beau-père, d’épouser une jeune veuve, fille d’un riche paysan. Partant en visite chez sa promise, il emmène sur sa jument son fils aîné et Marie, une jeune voisine qui doit entrer en condition. Ils s’égarent dans les bois, passent la nuit à la belle étoile près de la mare au Diable, parlent timidement de sentiment et de mariage. Au retour, après des déconvenues, Germain épouse Marie, et non la jeune veuve frivole.

MARE AU DIABLE (La)

 

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« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)George Sand est un écrivain extrêmement prolixe.

Près d'une quarantaine de pièces de théâtre, une centaine deromans et plus de quarante mille lettres forment son œuvre.

Elle est l'un des auteurs les plus importants et les plusméconnus du XIXe siècle.

La Mare au diable a paru en 1846. Germain et Marie se découvrent un amour sincère et durable et se marient.

Il est veuf.

Elle a douze ans de moinsque lui.

L'amour le plus vrai est le plus serein. ContexteLa Mare au diable est une véritable idylle champêtre, marquée par la fraîcheur et la sérénité du récit.

C'est l'histoiresimple de la rencontre fortuite de deux jeunes gens que le destin semble devoir séparer, mais qui découvrent qu'ilss'aiment. Principaux personnages- Germain ;- Marie. RésuméGermain est un jeune laboureur.

Veuf, il reste seul avec trois enfants.

Son père lui conseille de se remarier.

Désireuxd'offrir une mère à ses enfants et de trouver une aide pour tenir la maison, Germain accepte finalement cette idée.Il part donc avec son plus jeune enfant rejoindre sa future épouse.

Il est accompagné pendant son voyage par unejeune paysanne, Marie, qui se rend dans la ferme où ses parents l'on placée par nécessité.

Un orage éclate et lestrois voyageurs se réfugient dans un bois, près de la "mare au diable".

Autour du feu, les deux jeunes gens se fontdes confidences et ressentent une attirance l'un pour l'autre.

Mais le lendemain, leurs chemins se séparent.

Germainest rapidement déçu par la superficialité de sa future épouse et retourne au village.

Marie fera de même pouréchapper aux avances de son nouveau patron.

Germain et Marie se retrouvent et s'avouent leur amour. Une expédition dévoyée Germain, laboureur berrichon, est veuf.

Sa femme, Catherine, lui a laissé trois enfants, dont l'aîné, Petit-Pierre, n'aque neuf ans.

Sur les conseils du père Maurice, son beau-père, il décide, pour le bien de ses enfants, d'aller auvillage voisin rencontrer une veuve qui a accepté une entrevue.

Par ailleurs, Marie, une jeune servante, a trouvéune place dans ce même village.

Ils font donc route ensemble, accompagnés de Petit-Pierre.

Ils se perdent dans laforêt et reviennent toujours près de la Mare au Diable, qui répand de la brume à l'entour et affole la jument qu'ilsconduisent.

Ils se protègent de l'orage dans les sous-bois et dorment à la belle étoile.

Petit-Pierre s'endortimmédiatement.

Près du feu, le laboureur et la servante échangent des confidences.

Marie est retenue par ladifférence d'âge, de condition et son admiration naissante pour cet homme bon.

Dans le village voisin, Germain estdéçu par celle qu'il vient voir : c'est une coquette qui ne comprend rien aux enfants.

De son côté, Marie s'esttrouvée en butte aux avances de son patron, qui a tenté d'abuser d'elle.

L'un et l'autre s'en retournent chez eux.

Ilsse racontent leurs mésaventures et s'avouent leurs sentiments.

Le mariage est fêté selon les coutumes du Berry. A l'image de la vie Dès la préface, George Sand prévient que son roman n est pas une aventure extraordinaire, mais seulement une «historiette que je vais vous raconter ».

Tout a une atmosphère de paix, de simplicité, de transparence.

Germain estun homme recueilli, honnête, travailleur et tendre.

« Nous ne croyons plus ni au néant de la tombe, ni au salutacheté par un renoncement forcé ; nous voulons que la vie soit bonne parce que nous voulons qu'elle soit féconde», dit Sand.

Aussi les aspects fantastiques du texte (la Mare au Diable, la présence de la mère morte, une religiositéévidente) sont-ils nuancés en permanence par la nature et la vie.

A l'époque des amours romantiques, Marie dit àGermain : « Sans doute il y a quelque part une femme faite pour vous, car le bon Dieu ne fait personne sans luiréserver son bonheur dans une autre personne.

». »

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