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Mare au diable (la). Roman de George Sand (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

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Mare au diable (la). Roman de George Sand, pseudonyme d'Aurore Dupin, baronne Dudevant (18041876), publié à Paris en feuilleton dans le Courrier français du 6 au 18 février 1846, suivi de l'Appendice (31 mars au 2 avril 1848), et en volume chez Desessart en 1846.

Dédié à Chopin, ce roman constitue, avec la Petite Fadette (1849) et François le Champi (1850), la célèbre trilogie champêtre qui fait de George Sand le chantre du pays berrichon. Dès sa parution, il connut un vif succès et recueillit de nombreux éloges, dont ceux de Delacroix et de Sainte-Beuve, qui le qualifia de « petit chef-d'œuvre ».

Dans un Prologue (chap. 1-2), George Sand évoque l'origine de ce récit, né d'un rapprochement fortuit entre une gravure de Holbein, qui suscite une réflexion sur la mission sociale de l'art, et une scène de labour, que la romancière, occupée à méditer sur la destinée des paysans, contemple, admirant Germain et son fils, héros de l'histoire qu’elle va conter. Veuf inconsolable, père de trois enfants, ce paysan de vingt-huit ans suit sans enthousiasme le conseil de son beau-père, le père Maurice, qui l’incite à chercher une nouvelle épouse. Il rendra donc visite à la riche veuve Guérin, qui habite Fourche, à douze kilomètres (3-4). On lui confie en même temps la petite Marie, jeune voisine pauvre, qu’il escortera aux Ormeaux, près de Fourche, où elle est engagée comme bergère (5). Les deux voyageurs emmènent un compagnon imprévu : Petit-Pierre, fils aîné du laboureur (6). Ayant pris un raccourci, ils s'égarent dans l’obscurité et le brouillard (7). Les voilà forcés de passer la nuit à la belle étoile : Germain, émerveillé des qualités de sa jolie compagne, tombe amoureux de la jeune fille, peu encline, lui confie-t-elle, à épouser un homme de son âge (8-11). Le lendemain, le laboureur, qui a laissé son fils à la garde de Marie, fait la connaissance de la veuve Guérin, déjà courtisée par trois prétendants ( 12). Déçu par sa coquetterie, il part à la recherche de Marie et de Petit-Pierre. Il les retrouve dans les bois, se cachant pour échapper au fermier des Ormeaux, que Germain contraint aux excuses pour avoir tenté de séduire la jeune fille (13-14). Tous trois rentrent à Belair : après s'être expliqué avec le père Maurice, le laboureur, désappointé, reprend sa vie accoutumée, soulageant en secret la misère de Marie et de sa mère (15). Il avoue finalement son amour pour la jeune fille à la mère Maurice, inquiète de sa tristesse (16), et obtient l'autorisation de demander sa main : à sa grande surprise, Marie accepte (17). Dans l'Appendice, George Sand décrit leur mariage, avec le rituel traditionnel des noces de campagne : épisode des livrées (2), cérémonie proprement dite (3), épisode du chou (4).

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« ceux de Delacroix et de Sainte-Beuve, qui · le quallfia de «petit chef­ d'œuvre».

Dans un Prologue (chap.

1-2), George Sand évoque l'origine de ce récit, né d'u n rapproche­ ment fortuit entre une gravure de Holbein, qui suscite une réflexion sur la miss ion sociale de l'art, et une .

scène de labo ur, que la romancière, occupée à méditer sur la destinée des paysans.

contemple, admirant Germa in et ~on fils, héros de l'histoire qu'elle va conter.

Veuf inconso lable, père de trois enfar]ts, ce paysan de vingt-huit ans suit sans enthousiasme le conse il de son beau­ père, le père Maurice, qui l' incite à chercher une nouvelle épouse.

Il rendra donc visite à la riche veuve Guérin, qui hab ite Fourche, à douze kilo­ mètres (3-4).

On lui confie en même temps la petite Ma rie, jeune voisine pauyre, qu'il escortera aux Ormeaux, près de Fourche, où elle est enga­ gée comme bergère (5 ).

Les deux voyageurs emmènent un compagnon imprévu : Petit-Pierre , fils aîné du labo ureur (6).

Ayant ' pris un raccoun:i.

ils s'égarent dans l'obscurité .

et le brouillard (j).

Les voilà forcés de passer la nuit à la belle étoi le : Germa i n, émerveillé des quali tés de sa jolie compagne , tombe amoureux de la jeune fille, peu encl ine, lu i confie -t - elle, à épouser un homme · de son âge (B-I 1 ).

Le lende main, le laboureur, qui a laissé SOr] fils à la garde de Marie, fait l a conna issance de la veuve Guérin.

déjà courtisée par tro is prétendants ( 12).

Déçu par sa coquetterie, il part à' l a recherche de MaJje et de Petit - Pierre.

Il les retrouve dans les bois, se cachant pour échapper au fermier des Ormeaux.

que Germa in contraint aux excuses pour avo ir tenté de séduire la jeune fille ( 1 3-14 ).

Tous trois rentrent à Belair : après s'être expliqué avec le père Maurice, le laboureur, désappointé, reprend sa v ie accoutumée, sou lageant e n secret la misère de Marie et. »

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