MARMITE (La) de Plaute

MARMITE (La) [Aulularia], Comédie de Plaute (251?-184? av. J.-C.) Qui tire son titre de la marmite dans laquelle le vieil avare Euclion a caché son trésor. De crainte que l’on ne découvre sa richesse, il vit dans la plus grande pauvreté, qu’il fait partager à sa fille, Phèdrie. C’est avec elle que voudrait se marier Mégadore, leur voisin : en effet, d’accord avec sa sœur Eunomie, bien qu’ayant la possibilité de choisir parmi de nombreuses et riches jeunes filles, il préfère, étant donné son âge avancé, une jeune fille sans dot mais vertueuse. Sa demande ren-contre d’abord la méfiance du vieux père, qui soupçonne que le voisin a flairé son trésor. Mais finalement, l’avare consent au mariage. Nous sommes en pleins préparatifs : l’époux ne regarde pas à la dépense. Une foule de serviteurs, de cuisiniers, de musiciens envahissent la maison de la mariée. Euclion les chasse de rude manière, voyant en chacun d’entre eux un voleur possible. Sa marmite est sur le point d’être déterrée par un coq qui s’est permis de gratter aux alentours, et qui, surpris par l’avare, paie son forfait de la mort. De toutes manières, le trésor n’est plus en sécurité ; il faut le transporter ailleurs, par exemple dans le temple voisin de la Fidélité.