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NATURE (De la) de Parménide

Publié le 05/09/2015

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NATURE (De la) de Parménide

 

 

 

Poème philosophique de Parménide

 

d’Élée (vie-ve siècle av. J.-C.), dont nous ne possédons que des fragments qui nous ont été conservés par Sextus Empiricus, Simplicius, Proclus et Clément d’Alexandrie. L’auteur est emporté par d’intelligentes cavales dans le royaume de la Déesse (la Vérité ?), laquelle lui communique une double doctrine. Selon cette doctrine, toutes les distinctions humaines sont fausses ; seul l’Être, un, sans distinctions, éternel, immobile, symétrique à lui-même, est réel et vrai ; le non-Être n’est pas. Pour donner une explication apparemment rationnelle à ce qui frappe les sens de l’homme, la déesse enseigne

 

une seconde doctrine, la doctrine de l’Opinion, laquelle cependant est fausse : en admettant une certaine réalité même dans le non-Être, le monde (apparent) est engendré par deux principes, la Lumière et les Ténèbres, lesquels ont ensemble donné origine à toutes choses ; la Nécessité demeure au centre et stimule l’attraction des sexes. Il est difficile d’apprécier la valeur de ce fragment : pourquoi après la doctrine de la Vérité, celle de l’Opinion ? Pourquoi exposer une cosmologie en commençant par la critiquer ? On peut répondre que cette cosmologie explique l’opinion par l’opinion - à elle s’oppose la « Vérité «, c’est-à-dire l’analyse logique des concepts purs dont se sert la cosmologie. Et puisqu’une telle analyse met en évidence les contradictions de l’opinion, Parménide met ainsi en lumière cette antinomie raison-opinion qui constitue le problème fondamental de la pensée grecque classique.

NATURE (De la) de Parménide

 

 

 

Poème philosophique de Parménide

 

d’Élée (vie-ve siècle av. J.-C.), dont nous ne possédons que des fragments qui nous ont été conservés par Sextus Empiricus, Simplicius, Proclus et Clément d’Alexandrie. L’auteur est emporté par d’intelligentes cavales dans le royaume de la Déesse (la Vérité ?), laquelle lui communique une double doctrine. Selon cette doctrine, toutes les distinctions humaines sont fausses ; seul l’Être, un, sans distinctions, éternel, immobile, symétrique à lui-même, est réel et vrai ; le non-Être n’est pas. Pour donner une explication apparemment rationnelle à ce qui frappe les sens de l’homme, la déesse enseigne

 

une seconde doctrine, la doctrine de l’Opinion, laquelle cependant est fausse : en admettant une certaine réalité même dans le non-Être, le monde (apparent) est engendré par deux principes, la Lumière et les Ténèbres, lesquels ont ensemble donné origine à toutes choses ;

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