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Note de lecture : L'Ecole des chances : Qu'est-ce qu'une école juste ? François Dubet

Publié le 14/08/2012

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Dans cet essai, Dubet articule ses idées avec un enchainement logique. En effet, il va structurer ses chapitres. Ces derniers représentent les quatre dimensions de l’égalité des chances qui permettent, selon Dubet, à l’école d’être juste. Au niveau de la structure globale du texte, il part d’une problématique dans laquelle il se demande ce qu’est une école juste. Il va commencer à y répondre dans son premier chapitre à travers le principe méritocratique appliqué dans les écoles. Ensuite, la confrontation des théories et des faits permet de mettre en évidence les limites du principe. Celles-ci mènent l’auteur à se poser une multitude de questions, ce qui lui permet d’approfondir son développement. Ces questions le pousse dans sa réflexion et l’incitent à prendre en compte d’autres dimensions dans son argumentation. C’est donc un enchainement car il y ressort toujours de son développement de nouvelles questions. Chaque chapitre est structuré. En effet, tout d’abord il reprend toujours sa conclusion du chapitre précédent et refait un point en y intégrant de nouveaux concepts. Ensuite, il fait un constat sur les théories et les faites empiriques tirés de recherches et rapports. Cette démarche soulève ainsi des limites et donc de nouvelles questions qui peuvent être contre les principes de l’école et de la société. Ces questions vont lui permettre d’exposer des hypothèses dans le but d’exposer son point de vue d’où une utilisation importante du conditionnel. 

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« l'emploi.

Les différences de revenu seraient en réalité des différences de capital humain entre les individus.

Ainsi, il reproche le fait que le diplôme prime plus que lescompétences acquises sur le marché du travail.

De plus, l'égalité des chances est fondée sur un principe compétitif afin de distinguer les vainqueurs et vaincus et doncl'école remet la réussite et l'échec sur la responsabilité de l'élève.

Il y a une autre confusion entre les sphères.

En effet, les performances scolaires de l'élève sontassimilées aux performances individuelles alors que l'égalité individuelle des chances doit permettre à chaque élève d'être un sujet indépendamment de son mérite etde son utilité.

L'école doit également former l'élève à devenir un citoyen.

Ainsi, une école juste ne doit pas produire d'inégalités hors sphère scolaire et doit garantirl'égalité individuelle de chacun, c'est-à-dire que tout individu ait une utilité dans la société malgré les inégalités scolaires.Pour Dubet, une école juste doit permettre à chaque élève d'avoir la possibilité de réussir.

Cependant, il considère que l'école est un lieu où se mêle une multituded'inégalités délaissant les élèves faibles.

Il dénonce les faiblesses de la société et une école qui ne tient plus son rôle d'intégrateur social et de formateur.

Ainsi, pourl'auteur, l'école doit changer. CE QUE VEUT MONTRER L'AUTEUR Dans cet ouvrage, Dubet veut montrer ce que pourrait être une école juste, non pas une école parfaite mais une école qui serait la moins injuste possible.Théoriquement et idée la plus courante dans notre société, une école juste est une école qui distingue le mérite de chacun indépendamment de sa naissance ou de sonorigine sociale en mettant en place le principe d'égalité des chances.

Cependant, il explique qu'il y a une différence entre les théories mises en place à l'école et laréalité des faits.

Au contraire des théories, François Dubet pense que la scolarité en France est un système à fabriquer de l'exclusion[].Plus particulièrement, il sedemande comment rendre une école juste avec le principe de méritocratie alors qu'il produit des inégalités.

Pour lui, ces inégalités sont injustes car il y a une sélectionsociale effectuée pendant la scolarité et les élèves ont des inégalités sociales de départ entre eux.

Se pose donc la question de savoir comment mettre en place uneégalité des chances alors que celle-ci n'est qu'une fiction.

Il propose de mettre en place le principe d'équité pour une égalité de l'offre.

Il parle de discriminationpositive, c'est-à-dire donner plus à ceux qui en ont le moins.

Une école juste doit également se soucier des vaincus qui sont souvent victimes d'humiliation et délaissés.Elle ne doit pas vouloir seulement sélectionner les plus méritants.

Ainsi, dans ce livre, il combat la désillusion d'une égalité des chances qui ne s'est jamais réalisée.

Ilconsidère cette égalité des chances comme une fiction nécessaire aux élèves et aux enseignants afin qu'il y ait toujours un travail pédagogique.

Pour lui, cette égalitén'est pas possible dans une société où il y a des inégalités sociales car les individus ne sont pas égaux dès le départ ou alors il faudrait modifier notre conception del'égalité.

En parallèle, il dénonce l'emprise excessive du diplôme et de l'école sur l'insertion professionnelle et sociale des jeunes.

Il considère que les diplômesdevraient être plus un droit que le résultat d'un contrôle sur l'apprentissage scolaire.

Les diplômes sont réservés, selon lui, à une minorité seule capable d'atteindrel'excellence[].

L'école est donc obsédée par le mérite alors que l'égalité est aussi définie par les membres d'une société.

Elle ne doit pas seulement être utile àl'intégration sociale des élèves mais elle doit aussi former les sujets d'une société démocratique.

Ainsi, elle doit traiter les élèves de façon individuelle et ne doit pasavoir de répercussions inégalitaires sur les autres sphères.

L'auteur dénonce une école qui produit des inégalités et une société qui les utilisent pour ses propresintérêts. CONSTRUCTION DE L'ARGUMENTATION Dans cet essai, Dubet articule ses idées avec un enchainement logique.

En effet, il va structurer ses chapitres.

Ces derniers représentent les quatre dimensions del'égalité des chances qui permettent, selon Dubet, à l'école d'être juste.

Au niveau de la structure globale du texte, il part d'une problématique dans laquelle il sedemande ce qu'est une école juste.

Il va commencer à y répondre dans son premier chapitre à travers le principe méritocratique appliqué dans les écoles.

Ensuite, laconfrontation des théories et des faits permet de mettre en évidence les limites du principe.

Celles-ci mènent l'auteur à se poser une multitude de questions, ce qui luipermet d'approfondir son développement.

Ces questions le pousse dans sa réflexion et l'incitent à prendre en compte d'autres dimensions dans son argumentation.C'est donc un enchainement car il y ressort toujours de son développement de nouvelles questions.

Chaque chapitre est structuré.

En effet, tout d'abord il reprendtoujours sa conclusion du chapitre précédent et refait un point en y intégrant de nouveaux concepts.

Ensuite, il fait un constat sur les théories et les faites empiriquestirés de recherches et rapports.

Cette démarche soulève ainsi des limites et donc de nouvelles questions qui peuvent être contre les principes de l'école et de la société.Ces questions vont lui permettre d'exposer des hypothèses dans le but d'exposer son point de vue d'où une utilisation importante du conditionnel.De plus, Dubet mène toute son argumentation du point de vue des vaincus du système car pour lui, ce sont les délaissés du système scolaire et de la société.

C'estpour cette raison qu'il est aussi critique envers l'école et notre institution.

Il en parle de façon très pessimiste.

Son argumentation est bâtie autour du principe deméritocratie et égalité des chances.. »

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