NUÉES (LES), Aristophane - résumé de l'oeuvre

Aristophane prête ici son génie comique à un courant de pensée assez puissant dans l’Athènes du ve siècle : la critique de l’éducation nouvelle, celle des sophistes, accusés de ruiner les valeurs morales et religieuses traditionnelles, et de vendre — cher — les discours susceptibles de faire triompher n’importe quelle cause, qu’elle soit juste ou injuste.

L’auteur déchaîne la satire contre Socrate, que ses contemporains ne devaient pas distinguer très nettement des sophistes. Socrate est ridiculisé : on le montre en train de descendre, dans un panier, des nuages où il était monté «pour bien pénétrer les choses célestes». Aristophane appelle, en termes à peine voilés, à l’incendie du «pensoir» de Socrate.