ORAISONS FUNÈBRES de Psellos - résumé, analyse

Parmi les nombreuses oraisons du polygraphe et homme d’Éta.t byzantin Michel Psellos (1018-1078 ou 1096), les plus importantes au point de vue littéraire et pour leur intérêt documentaire -par les précieux renseignements qu’elles nous donnent sur la vie à Byzance et les milieux religieux du xie s. - sont : l’oraison funèbre de sa mère, celle de Michel Cérulaire et celle de Jean Xiphilin. L’ « Oraison funèbre de Théodote » (sa mère) est celle dont le style est le plus achevé. La rhétorique en usage à l’époque - et Psellos ne sut pas toujours s’en libérer - est remplacée ici par un lyrisme débordant autant que sincère qui touche, par instants, aux sommets de l’émotion. La figure de cette Byzantine nous apparaît dans toute sa netteté : simple bourgeoise du xie s., mais d’une grande élévation de caractère et d’un