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POMPÉE de Pierre Corneille (résumé et analyse de l’oeuvre)

Publié le 20/09/2015

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POMPÉE. Tragédie en cinq actes de Pierre Corneille (1606-1684), représentée pour la première fois en 1643, aussitôt après Polyeucte, et qui fut éditée la même année sous le titre la Mort de Pompée. La pièce est dédiée « à Monseigneur l’Éminentissime cardinal Mazarin * auquel, dans son épître dédicatoire, Corneille présente ainsi son personnage : « Je présente le grand Pompée à votre Éminence, c’est-à-dire le plus grand personnage de l’ancienne Rome au plus illustre de la nouvelle ». Pompée est précédé d’un « Remerciement à Monsieur le cardinal Mazarin » et d’une Préface où Corneille, comme à l’accoutumée, indique ses sources ; cette fois, elles sont multiples, c’est tout d’abord la Pharsale de Lucain, dont il a traduit et inséré quelques vers dans sa tragédie, c’est Velleius Paterculus et bon nombre d’autres historiens latins. Le héros qui donne son nom à la pièce n’y paraît pas, mais l’événement dramatique par excellence est la mort de Pompée, et toute l’intrigue consiste dans les délibérations qui précèdent son assassinat, l’arrivée de César qui le venge. Après la bataille de Pharsale, Pompée en fuite va aborder en Égypte et y chercher un asile. Quand le rideau se lève, nous sommes dans le palais de Ptolémée, roi d’Égypte ; celui-ci, qui régnait avec sa sœur Cléopâtre par la grâce de Pompée, a réussi à l’évincer du pouvoir et, par là, il a tout à craindre de Pompée ; mais ce qu’il redoute surtout, c’est la venue de César qui suit son adversaire. Ptolémée se range à l’avis de son ministre Photin : il faudra faire assassiner Pompée dès son arrivée en Égypte. A l’acte II, le meurtre a été accompli, mais Cléopâtre effraie son frère, en lui faisant comprendre que César qui l’aime serait bien capable de la rétablir sur

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