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Princesse de Cleves

Publié le 11/06/2015

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La princesse de Cleve En quoi ce portrait laisse-il presager un destin expetionnel? I. Mme de Chartres : un portrait élogieux A- Un effet d'attente Premieres phrases ---> effet d'attente chez le lecteur. Le nom de l'hérone n'est pas citée tout de suite. Le lecteur la découvre a travers le regards des courtisans qui portent un regard intrigué et admiratif. Son apparition est retardé pour susciter l'interet. "Il parut" --> formule impersonelle qui donne un éffet de formule de conte "une beauté" --> article indefini qui prolonge le mystere sur son identité tout les regards se tournent vers elle "qui attira les yeux de tout le monde " "elle donna de l'admiration" Le fait que Mme de Lafayette fasse une pause dans le recit pour parler de l'ecucation de la princesse prolonge cette effet d'attente L'héroine n'est nommé directement qu'à la fin du texte "il fut surpris de la grande beauté de Mlle de Chartres", de cette façon Mme de Lfayette met en valeur son héroine, en devoilant petit a petit ses qualités B- Mlle de Chartres ; Un modele de perfection La princesse de Cleves est representée comme un mo...

« B­ Mlle de Chartres ; Un modele de perfection La princesse de Cleves est representée comme un modele   de perfection  elle est design ée la premiere fois par une metonymie 'une   beaut é" qui la consacre comme une incarnation de la beaut é Elle est d'autant plus expetionelle qu'elle se fait remarqu é   dans un lieu d'execption qui est la cour, Elle "attira les yeux   de tout le monde [...] dans un lieu o ù l'on  était si accoutum é   à  voir de belles personnes" On peut relever des hyperboles et des superlatifs "une   beaut é parfaite " "la grande beaut é" "un  éclat que l'on a   jamais vu qu' à elle" ­­> Caracteristiques du registre   epidictique (= relatif  à l'eloge) Son statut social fait d'elle une personne distingu ée, elle est   de la m ême maison que le vidame de Chartres et "une des   plus grandes h éritieres de France" "un des plus grands   partis qu'il y est eu en France" (=superlatifs) Son portrait reste pour autant abstrait, rien n'est precis é   quant  à ses traits, sa beaut é est davantage sugger ée que   d écrite "son visage et sa personne etaient pleins de grace et   de charmes" Mme de Lafayette fait donc imaginer au lecteur une beaut é   rayonnate qui le fait rever. Les proced és hyperboliques, l'abstraction du portrait et l'art  . »

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