PRINCESSE LOINTAINE (La) d’Edmond Rostand (résumé et analyse de l’oeuvre)

Drame en quatre actes en vers d’Edmond Rostand (1868-1918), représenté à Paris; au Théâtre de la Renaissance, pour la première fois le 5 avril 1895. La légende de Jaufré Rudel a inspiré à Edmond Rostand une œuvre qui n’est pas dénuée de souffle poétique, bien qu’elle soit souvent gâtée par des complications artificielles. Nous y voyons Rudel naviguer vers Melissinde, princesse dans le lointain Orient, qu’il n’a jamais rue, mais qu’il aime cependant à cause de tout ce qu’il a entendu dire d’elle, et aussi à cause de son nom doux comme le miel. Le légendaire poète provençal est déjà miné par le mal qui l’a assailli en voyage ; sa seule espérance est de ne pas mourir avant d’avoir vu la princesse ; quand il arrive, il n’a pas la force de débarquer, et c’est son fidèle ami Bertrand d’Allamanon qui va la prévenir et devra l’amener à lui.