PROCLAMATIONS, MÉMOIRES ET LETTRES de Napoléon. (résumé et analyse de l’oeuvre)

ses actes, tous ses discours, tous ses écrits affirmeront et répéteront cette identité.

A partir de 1803-1804, ce ne sont plus que bulletins de victoire, ordres envoyés aux ministres que le terrible homme trouve toujours en faute, toujours moins bien informés que lui ; ce ne sont plus que décisions qui, en quelques mots, tranchent les questions de détail les plus diverses : « Duhamel, ancien militaire, demande à conserver un habit et une capote d’uniforme qu’on veut lui retirer. - Renvoyé au colonel-général Bessières pour faire rendre justice à ce vieux soldat » (18 messidor an XII) ; « M. Portalis propose d’autoriser une association de prêtres qui se forme à Lyon sous le patronage du cardinal Fesch, pour l’éducation de la jeunesse. - Je ne veux d’aucune congrégation ecclésiastique ; cela est inutile ; de bons curés, de bons évêques, de bons prêtres, des séminaires bien tenus, c’est tout ce qui est utile » (8 pluviôse an XIII). Éloigné de Paris, il sait tout ce qui s’y passe, reproche à Fouché sa mollesse envers les journaux, est au courant des moindres intrigues.