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Quatrevingt-Treize de Hugo (résumé & analyse)

Publié le 14/12/2018

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hugo

Quatrevingt-Treize

« Nous avons revu ces mœurs » : dans ce roman, discret sur ce qui allait de soi, aucune autre phrase n’assimile la Révolution à la Commune. Les atrocités des deux camps y seraient équitablement stigmatisées, et la Commune serait excusée par l'œuvre révolutionnaire qui justifie la Terreur, si l’identification des combattants de 1871 dans ceux de 1793 était simple.

 

Or, sédition contre-révolutionnaire —« en République, l’insurrection, c’est le suicide » — et révolte de la misère ignorante, Vendée parisienne, la Commune peut être condamnée par la Révolution. Ou l'inverse. Après la Semaine sanglante, Hugo pouvait songer qu’il avait bien fait de tenir en réserve l’Histoire d'un crime. A juste titre : le livre qui visait Louis Napoléon atteindra Mac-Mahon. 1815, 1830, 1848, 1870: la révolution tourne tôt ou tard à la réaction et s’achève en monarchie. En rapportant cette involution de la République à l'ambiguïté de ses origines révolutionnaires, Quatrevingt-Treize tente de répondre à cette question d’actualité posée par la Commune à l’histoire du siècle : à quelles conditions la Révolution est-elle susceptible d’engendrer un nouvel ordre des choses?

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« La scène finale des enfants -destructeurs terroristes du livre Saint-Bartélémy : de la culture et du passé dont le « massacre >> se termine. »

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