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RENÉ de François-René de Chateaubriand

Publié le 18/11/2018

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chateaubriand

RENÉ

François-René de Chateaubriand.

 

Roman, 1802.

 

Un Français réfugié chez les Nat-chez, René, raconte sa vie à un vieux sage indien, Chactas, et à un missionnaire, le père Souël. N’ayant pas connu sa mère, élevé sévèrement dans une province reculée, il ne trouve d’affection qu’auprès de sa sœur Amélie, qui partage son goût pour la nature sauvage et pour la rêverie. Bouleversé par la mort de son père, il songe à la vie monastique, puis cherche, mais en vain, à se divertir en voyageant. Après avoir habité Paris où il ne ressent qu’ennui et solitude, il se réfugie à la campagne: la nature exalte en lui la tendance au rêve, le mal de l’infini et le désir de la mort. Pour détourner René du suicide, Amélie lui apporte le réconfort de sa présence; mais elle dépérit d’un mal inconnu et s’enferme soudainement dans un couvent. Il découvre, le jour où elle prononce ses vœux, qu’elle a fui devant la tentation de l’inceste. Laissant sa sœur apaisée, désespéré cependant, René part pour l’Amérique. Le père Souël répond sévèrement au récit de René : l’homme ne doit pas se complaire dans des rêveries solitaires et vaines, mais se consacrer au service de ses semblables et vivre avec Dieu.

chateaubriand

« RENÉ .

Récit de François-René, vicomte de Chateaubriand (176 8-1848), pu­ blié dans le *Génie du christianisme à Paris chez Migneret en 1802.

La cin­ quième édition, parue à Paris chez Le Normant en 1805, et qui réunit en un seul volume *Atala et René, corrige le texte sur plusieurs points et constitue l'édition définitive.

Ce bref récit, n'excédant pas une quarantaine de pages dans la plupart des éditions, a été composé à Londres, dans les dernières années du xvme siè­ cle, comme un épisode de la grande épopée des Natchez (1826), mais déta­ ché de celle-ci et inséré comme his­ toire-exemple dans le Génie, pour illus­ trer le >.

Par ce premier mal du siècle, Chateaubriand entend un état où d' (livre XIII).

Quoi qu'il en soit, René est un des textes fondateurs du romantisme fran­ çais ; il établit le mythe du héros romantique, son désir d'infini et sa frustration de voir se fermer, l'une après l'autre, les issues vers un bonheur terrestre.

Nombreux sont ceux qui s'y référeront : Alfred de Musset, dans la *Conf ession d'un enfant du siècle (1, 2) parlera de la > que Cha­ teaubriand >.

Nombreux sont ceux, éga­ lement, qui se passionneront pour le style poétique de René, pour ses méta­ phores et ses comparaisons ( >), pour son rythme qui souvent s'organise autour d'une césure, formant un contraste ou un paradoxe (. »

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