Devoir de Philosophie

René DESCARTES : Correspondance avec Élisabeth et autres lettres

Publié le 22/09/2012

Extrait du document

descartes

Le spécialiste de Descartes , Henri Gouhier, considère les lettres à la princesse Élisabeth comme déterminantes pour l'exposé des idées cartésiennes sur l'union du corps et de l'âme : "Le philosophe s'est enfin décidé à parler de l' union en commençant par ce qui était, à ses yeux, le commencement... L'explication a été complète." - Henri Gouhier

descartes

« Photo FPG Interna tional / Explorer "Il n 'es t auc un besoin -écri t Jean­ Marie Beyssade dans l'intr odu ct ion au livre -d'inventer un roman ou de sup­ poser derrière les sent iments avoués au bas des lettres d'au­ tr es sentiments invé­ rifiabl es.

L e philoso­ phe cherche, au-delà du mo nde confiné des doctes.

un publi c de non-profession­ nels.

Qui mieux que cette jeu ne princesse peut figure r la posté­ rité dans ce qu'elle a d'essentiel ?" Le livre Une étrange correspondance / E lisabeth de Bohême est fille de ce monarque que l'on a appelé " le roi d'un hiver ", Frédéric V, électeur palatin dont le règne ne dur a, préci sément, qu' un hiver.

Elle vit réfu­ giée avec ses parent s en Hollande.

Sa famille est mêlée aux affrontements de la triste guerre de Trente Ans et liée aux familles régnante s d' Europe ; son onc le n 'es t autre que Charles fer d'Angleterre qui sera décapité en 1649 , sa tante est é lectrice de Brandebourg , quant à son frère , il ne pourra récu­ pérer , à la paix de Westphalie , une parti e de ses États que grâce à l'intervention de la France ...

Au moment où ils se rencontrent , Éli sabeth n'a que vingt-cinq ans, René Descarte s en a quarante-six .

Elle est protestante, l ui catholique.

Il l 'appe lle "Votre Altesse", elle "Monsieur Descartes ".

Malgré les différences de nationalité, de rang , de reli gion , une harmonie s'établit entre les deux interlocuteur s qui pour suivent leur correspondance jus qu 'à la mort de Descarte s, en 1650.

Ils s'y entretiendront de thèmes aussi ambitieux que varié s -de géométrie, mais aussi de médecine ; de philo sophie , mai s aussi de diplomatie .

D'autres lettres de la même époque accompagnent cette cor­ respond ance ; l'une d 'entre elles concernant la recherche du souverain bien et l'amour , est restée particulièrement célèbre: elle est adressée par Descartes à so n ami Chanut , ambassadeur de France en Suède.

Une élève stimu la n te P our le philosophe chevronné qu'est Descartes, la jeune princesse n 'es t pas seulement une élève intelligente et docile .

Elle stimule sa pen sée, discute avec lui de politique , le force à élucid er ce rtaines notion s encore obscures, comme ses conceptions s ur les re lation s entre 1 'âme et le corps, deux élé­ ment s à la fois unis et sé par és, ou encor e sa morale.

Cet éc han ge de lettr es donnera a insi n aissa nce à deux ouvrages du philosophe, les Prin cipes e t surt o ut Les Pa ssions de l'âme.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles