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René DESCARTES : Discours de la méthode

Publié le 22/09/2012

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La progressivité de la méthode, la nécessité de procéder par degrés et de ne jamais sauter un maillon de la chaîne des évidences co ntinu ~es sont requises, pour que se dégage un ordre fait de liaisons entre choses distinctes, à la place de l'amas confus et indéfiniment grossi des opinions des uns et des autres. La méthode institue une temporalité faite de moments di stincts et successivement parcourus, contre la durée commune qui forme, selon l'expression de Bergson, boule de neige. La temporalité de la méthode se spati ali se, se visualise grâce à l'ordre de cette méthode...

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« Descarres, qui n'ou­blia jamais que Galil ée fur rorrur é pour ses thèses "hé ­ rériques ", adopta rrès sig n i ficari ve­ menr la devise "Je m'ava n ce masqué " comm e règle de conduir e.

Cela ne l'emp êcha pas d'ê­ rre plus d'une fo is a ccus é - d torr - d ' arh éism e.

Le livre La fin d'un monde A u début du xv ne sièc le, la ré voluti on galil éenne bat son p le in : la visio n class ique d u mond e es t b o ulever sée, au r y thm e des déco uver tes scie nti fiqu es incessa ntes.

Il dev ie nt ur ge nt po ur la phil osophie de do nn er se ns à ces tran sforma­ t io ns, c'es t-à- dir e d'é la b ore r un systè m e de pen sée coh ére nt , intégra nt les nouve lles do nn ées scie nti fiqu es.

Plu s fondam en­ t a le m ent , il s'ag it de sa uver l'h omme no uveau de la tent ation d e sce pticis m e q ui le guett e, depui s qu e ses ancie nnes certi­ tud es théolog iqu es sont battu es en brèch e par la scie nce.

La r ec herc h e d'un e so urce d'é vid en ce s a utre qu e la fo i religieu se es t ce q ui guide Desca rtes dans la ré d ac tio n d e so n Disco urs (1637).

A la recherche d'un fondement inébranlable D escartes a vin gt-tro is an s lors qu'il déc ide de ne plu s por­ t e r crédi t à l'en se ig nem en t de ses maîtr es.

Non qu ' il soit sce ptiqu e ou cy nique : au co ntr air e, c'es t la so if de ce rtitud es, d an s ce mo nde de l'équi voque, qui le diri ge.

Non pas davanta­ ge que la sagesse de ses maîtres soit to ujour s fa u sse : il est m êm e hau te m en t p robable qu 'e lle so it so uve nt très vrai e.

Mais il n'y a, dan s to ut cela , pas la m oindr e ce rtitud e.

Tout le sa voir n'est fondé qu e sur l'exe mpl e et la coÙtum e, c'es t-à-dire sur du sable mou vant.

Il s'ag it do nc moin s, dan s le proj et d e D esca rtes, de re mpl acer les vie illes idées par d es idées ne uves, q ue de su bs titu er au x v ie ux fondem en ts du savo ir un fond e­ m en t no uvea u.

Ce fo ndem ent , D es ca rt es le déco uv re dan s sa célè bre fo rmul e : "Je p en se, do nc je suis".

Si j e po usse en eff et jusqu 'à son t e rme l'ex pé rien ce du do ut e de to ut es mes opi­ nions, je me he urt e à un élé m ent indubit able : le fa it qu e je do ute, c'es t-à- dir e, que j'ex is te .

Le no uvea u fondem ent de to ut e co nnaissa nce sera ce Je, qui exis te e n tan t qu e c hose pe n­ sa nte.

A partir de ce tte cer titud e premi ère de sa propr e ex is ­ t e nce , D esca rtes élabo re sa fameu se méthod e, constitu ée de q uatr e règ les simpl es.

Le "Je pe nse", g uid é par cette m é thode , di stin gue ra o pini ons justes et opini ons fa usses avec un di sce r­ nem ent te l qu e ces quatre règles res te nt , aujourd'hui en cor e, à l a base mêm e de la rec herc h e sc ie n tifiqu e.. »

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