RHAPSODIES ROUMAINES (résumé) de Georges Enesco

RHAPSODIES ROUMAINES. Ce sont les

partitions les plus connues, sinon les plus représentatives de son art, du compositeur roumain Georges Enesco (1881-1955). Ces œuvres illustrent avec bonheur les principes de l’utilisation des motifs folkloriques originaux énoncés par Enesco : juxtaposition, et non point transformation de ces éléments, leur seule amplification possible étant celle de la progression dynamique, par leur reprise, leur répétition et de puissants effets orchestraux. En d’autres termes, Enesco prétendait demander l’inspiration au chant populaire, tout en en respectant scrupuleusement la forme et l’expression originales. Les motifs, chants et danses utilisés pour l’élaboration de ces rhapsodies présentent un caractère oriental marqué. Cette particularité découle du fait que le folklore roumain est beaucoup moins influencé par le voisinage des peuples slaves que par des traditions venues de l’Égypte et même des Indes, amenées par d’anciens peuples, aujourd’hui désignés comme « Tziganes ». La première Rhapsodie, en la majeur, est peut-être plus souvent exécutée que la seconde. Elle débute par un solo de clarinette en forme d’improvisation, à quoi répond le hautbois, auquel se joignent bientôt les autres instruments à vent, puis les cordes. Ils se partagent un thème bientôt