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RYMES de Permette Du Guillet : Fiche de lecture

Publié le 18/11/2018

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RYMES

Permette Du Guillet. Poésie, 1545.

 

Au carrefour des traditions et des influences, Lyon voit fleurir dans les années 1540 une « école » poétique principalement illustrée par le génie de Maurice Scève. L’« écriture féminine* s’y trouve aussi largement représentée, avec Louise Labé et Permette Du Guillet (1520-1545), qui, en reproduisant la thématique canonique de la souffrance d’amour, sont évidemment amenées à en inverser les structures, ce qui confère à leurs œuvres une tonalité nouvelle. Les sonnets de Permette Du Guillet témoignent d’une maîtrise formelle considérable. Mais ils sont dépourvus de l’originalité et de la tension créatrice qui apparaissent dans les deux Élégies dont se composent les Rymes, espace poétique plus

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« 1545 LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Les « Rymes de gentile et vertueuse dame Pernette du Guillet» Au XVIe siècle, Lyon est le cadre d'une idylle romantique entre le chef de file de l'« école lyonnaise », Maurice Scève, et sa disciple Pernette du Guillet, qui s'exprime dans l'œuvre des deux poètes.

Emportée par la peste à l'âge de quelque vingt~ cinq ans, la jeune femme laissera sa marque dans la littérature de la Renaissance grâce à son mari, qui, en 1545, fera publier ses « Rymes de gentile et vertueuse dame Pernette du Guillet ».

A u xvt • siècle, Lyon, cité prestigieuse et cosmopoli­ te, fait part égale à la tradition et à l'innovation .

La Cour y sé­ journe souvent , de même que les artistes et les écrivains .

Autour de 1535 , la poésie y est épanouie , en particulier sous la plume de nombreuses fem­ mes de lettres.

A leur tête figu­ re la poétesse Louise Labé, membre d'un petit cercle de familiers auquel appartient Pernette du Guillet.

En 1536, c'est au sein de cette « école lyonnaise », l'équivalent de ce que sera un peu plus tard la Pléiade parisienne, que la jeune femme rencontre le poète humaniste Maurice Scève, qui va devenir son maî­ tre et l'objet d'un amour aussi platonique que passionné.

Le talent et la beauté Issue de la petite bourgeoisie, la jeune poétesse a reçu une éducation soignée .

Belle et cultivée , elle connaît l'italien et l'espagnol, le latin et un peu de grec , joue de plusieurs ins­ truments de musique .

En dé­ pit d'un mariage arrangé, en 1538, avec monsieur du Guil­ let, gentilhomme savoyard, elle restera la fidèle amoureu­ se de Maurice Scève, à qui elle inspire Délie, obiet de plus haute vertu, l'un de ses recueils les plus beaux et les plus estimés.

Mais ce destin exceptionnel trouve une fin tragique et pré­ maturée : Pernette a à peine plus de vingt-cinq ans lors­ qu'elle est emportée par la peste, en 1545 .

Son « dolent mari » se préoccupe alors d'une œuvre dont il ne prend pas ombrage, même si son épouse y chante son amour pour un autre .

Il demande à l'érudit Antoine du Moulin, valet de chambre de la reine Marguerite de Navarre, sœur de François 1"', de trier les papiers et de recueillir les vers de la disparue, « parmi ses brouillards en assez pauvre ordre ».

Du Moulin «met en évidence » ces poésies,« quasi. »

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