STRATÉGIE DE LA PAIX de John Fitzgerald Kennedy (résumé)

américaine à l’égard de la Chine populaire n’est pratiquement pas abordée.) En bref,, Kennedy demande une révision profonde de la politique des États-Unis, à laquelle il reproche d’être sclérosée, de manquer d'imagination et d’initiative — ce sont des termes qui reviennent souvent sous sa plume. Il est cependant d’accord avec le principe fondamental de cette politique, à savoir celui de la lutte menée contre le communisme dans le monde entier. C’est seulement sur les voies et les moyens qu’il oppose son point de vue à l’attitude des dirigeants de son pays. Il juge que les U.S.A. doivent tenir compte de deux facteurs nouveaux : ce qu’il nomme le « retard balistique » des États-Unis par rapport à l’U.R.S.S. dans le domaine de l’armement nucléaire, et d’autre part le mouvement de libération des pays colonisés. Tout en estimant que le souci de maintenir la paix mondiale doit devenir un principe de la diplomatie américaine non moins essentiel que celui de la résistance au communisme, l’auteur demande qu’un effort considérable soit entrepris sur le plan de l'arme* ment pour combler le retard américain. Mais il ne se prononce pas moins pour