THÉORIE GÉNÉRALE DE L’ESPRIT COMME ACTE PUR, Giovanni Gentile (résumé & analyse)

Si l’on en croit Gentile, les grands idéalismes ont péché par manque d’audace. Une fois posé le principe de l’idéalité du réel, Platon, Berkeley ou Kant n’en développent pas les conséquences radicales. Restreignant ainsi l’application de leurs propres principes, ces doctrines finissent par «chosi-fier» la pensée et par objectiver le moi pensant; elles suivent en cela la tendance ordinaire de la pensée abstraite à poser des entités. L’auteur adhère au schéma hégélien de la dialectique et au rapport qu’il établit entre la pensée et le réel, mais,