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Thomas HOBBES 1588-1679 Léviathan (analyse)

Publié le 01/04/2015

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hobbes

L'édition anglaise (donc l'édition française intégrale) se termine par une révision et conclusion.

 

Cette conclusion examine les circonstances qui autorisent les défenseurs d'un pouvoir légitime, désormais abattu, à faire leur soumission au vainqueur.

 

Il traitait là d'un cas de conscience qui se posait aux royalistes après la défaite et la mort du roi, et l'instauration d'une république fermement tenue en main par Cromwell.

 

Hobbes, en cette circonstance, et conformément à sa doctrine, se prononce pour le ralliement au nouveau pouvoir, mais sans risquer une seule parole qui puisse justifier rétrospectivement l'insurrection et le régicide.

 

Dans l'édition latine de 1668, Hobbes a ajouté un appendice qui occupe un douzième de l'ouvrage.

 

Ce texte comporte trois chapitres «Du symbole de Nicée«, «De l'hérésie«, «De quelques objections soulevées contre le Léviathan«.

 

Comme le montre F. Tricaud, en 1666, Hobbes avait eu de bonnes raisons de craindre d'être poursuivi comme auteur irréligieux.

 

Dans l'appendice, il tente de parer à ce danger.

 

Le projet philosophique de l'auteur du Léviathan est marqué par le contexte social et politique dans lequel il écrit.

 

Dans ce contexte, l'oeuvre de Hobbes cherche à définir les conditions et les limites de la connaissance vraie, à établir les principes qui fondent les règles du jeu politique (les institutions) et à déterminer le statut et le rôle de la religion dans l'Etat.

 

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« 72 • Thomas Hobbes référence à un monstre de la mythologie phénicienne.

Il rentre en Angleterre en 1651 où il termine De corpore qui paraît en 1654.

Ce livre l'entraîne dans d'interminables discussions avec le mathématicien Wallis.

De homine paraît en 1658.

Pendant sa longue vieillesse, il fait l'objet de nombreuses critiques en tant que savant et philosophe.

Pourtant, il est respecté comme homme.

Il s'éteint en 1679 chez le troisième comte de Devonshire.

Une théorie générale du pouvoir Thomas Hobbes apparaît comme le premier grand philo­ sophe moderne à s'être intéressé au politique.

Le Léviathan est un livre de la maturité de Hobbes.

Bien qu'il ait publié son œuvre dans le désordre, il y a chez lui un projet solidement élaboré dès 1630.

L'ensemble de ses ouvrages constitue un système où chacun d'eux a une place déterminée.

Le fil conducteur de sa recherche : la théorie du pouvoir.

La question du pouvoir se trouve, chez lui, traitée à tous les niveaux de la physique, de l'anthropologie et bien évidemment de la politique.

Il écrit ses ouvrages en anglais et en latin.

Concernant le Léviathan, la première version connue date de 1651.

La traduction latine ne paraîtra qu'en 1668.

Pourtant, il semble qu'il ait rédigé certains chapitres de cet ouvrage d'abord en latin, car la version anglaise est plus élaborée que certains chapitres de la version latine.

Potentia et potestas Pour parler du pouvoir, Hobbes utilise un seul mot en anglais (power), mais il distingue en latin « potentia » et « potestas ».

Le premier terme (potentia) désigne la puissance et la force : la capacité de produire ou de subir des effets.

La puissance est toujours un acte dont les effets ne dépendent que des conditions extérieures.

Le second terme (potestas) renvoie à la puissance revêtue du droit (le pouvoir politique).

Contraire­ ment à la puissance qui est naturelle, le pouvoir politique est artificiel.. »

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