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Une Brève Histoire de l'Avenir de Jacques Attali (résumé et analyse)

Publié le 20/08/2012

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Ce qui pousse à dire et comme la prédit jacques Attali dans son livre « une brève histoire de l'avenir «, la nationalité de l'entreprise et celle des états ne sera plus le point de succès ou de dépassement d'une entreprise sur une autre. il se projette dans un avenir marqué par ce qu'il appelle « l'hyperempire « qui est l'extension de la démocratie de marché, la disparition des frontières et des nationalités donnant lieu a un mélange de personnes, de cultures, d'ethnies et d'entreprises qui pourront s'installer où bon leurs semblent ce qui prendra plus tard pour lui un ampleur négatif donnant lieu à des conflits qu'il nomma «l'hyperconflit « et cela en grande partie à cause de la disparition d'un organe de surveillance « l'Etat «. 

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« Malgré les progrès de la mondialisation, malgré la large internationalisation l'entreprise vraiment apatride reste encore rare.

Cette nationalité « résiduelle » del'entreprise qu'elle soit voulue ou subie est plus un handicape qu'un atout pour elle.

La sélection darwinienne va toutefois ici encore jouer ; survivront les entreprisesglobales qui sauront ne garder que de leurs traits nationaux que ceux favorables à leur compétitivité.

Elles appartiendront ainsi pleinement à leurs actionnaires et lecapitalisme deviendra leur seule nationalité. La nationalité avantage concurrentiel pour l'entreprise (L'antithèse) : La question de nationalité de l'Entreprise revêt plusieurs aspects.

L'Entreprise prise en tant que société est évidement un sujet de droit doté d'une nationalité .elle estégalement en tant qu'opérateur économique, sujet de droit de la concurrence.Il convient de remarquer, en premier lieu, qu'il est difficile de parler de nouvelles frontières s'agissant des sociétés dans les états européens, il est constant qu'unesociété possède la nationalité de l'état dans lequel se situe son siège statutaire ,malgré le développement des échanges et l'internationalisation de l'activité desEntreprise ;le concept de nationalité change peu . Tout ceci nous amène à parler de la notion de patriotisme économique qui ce doit une antithèse de la mondialisation et une critique des limites de cette ouvertures defrontières et de cette perte d'identité de firme ; cette notion se définit comme un comportement spécifique du consommateur, des entreprises et des pouvoirs publicsconsistant à favoriser le bien ou le service produit au sein de leur nation ou de leur groupe de nations en ce qui nous concerne il s'agit surtout du fait qu'uneorganisation garde sa nationalité malgré les externalisations des tâches et malgré le nombre de ces actionnaires et leur nationalités , les intervenants qui participe dansl'organisation de partout dans le monde ….

Etc L'enjeu majeur du patriotisme économique est « la protection des entreprises jugées stratégiques et/ou situées sur des marchés sensibles » .

Ainsi, les investisseursétrangers sont soumis à un régime d'autorisation préalable avant de pouvoir investir dans les entreprises « sensibles ». Autres manière de promouvoir cette forme de patriotisme : les pôles de compétitivité sur le modèle des clusters étasuniens ou japonais, des districts italiens, ou desexpérimentations françaises (Sophia-Antipolis).

A condition que ces pôles ne créent pas de la concurrence entre différents territoires. Synthèse : Pour exprimer le lien qui rattache une société à un Etat, on parle de nationalité des sociétés, comme on parle de nationalité des personnes physiques.En réalité, l'existence du concept de nationalité des sociétés a fait l'objet de nombreuses controverses doctrinales.

Un courant favorable à la réalité de cette notionconsidérait que n'étant plus une simple création intellectuelle mais une réalité indépendante des individus qui la composent, la personne morale devenait un sujet dedroit analogue aux personnes physiques et auquel le concept de nationalité était applicable.Cette doctrine a pu trouver des contradicteurs considérant que la personnalité morale étant une pure fiction, ils refusaient en conséquence la nationalité à ce type depersonne.Aujourd'hui si la question « existe-t-il une nationalité des sociétés » ne se pose plus, en revanche on se demande s'il existe des sociétés sans nationalité.

Laprolifération des sociétés à vocation internationale tempère le principe selon lequel toutes les sociétés ont une nationalité. ConclusionA partir de la description qui a été faite de l'organisation et de l'environnement dans lequel elle devra évoluer, il est possible de proposer des pistes qui pourraient serapprocher des théories du futur tout en s'inspirant de l'ouvrage de Jacques Attali : une brève histoire de l'avenir dans lequel l'auteur prédit ce qui va se passer dans les50 ans à venir.

Dans son ouvrage, l'auteur adopte la même démarche que Karl Marx, celle du déterminisme historique : l'histoire obéit à des règles bien précises quisont toujours les mêmes, elle suit un chemin tracé d'avance, et rien ne peut là dévier de son point de mire.Il va donc utiliser les évènements du passé pour les extrapoler dans le futur, il fait donc deux pas en arrière pour faire un pas en avant. Il commence par une description du passé qui l'amène à la conclusion suivante : depuis le début de la civilisation, l'histoire a été marquée par une successiond'idéologies, de modes de pensée où chaque système prend la place de l'autre, atteint son paroxysme, pour être ensuite être remplacé par une autre idéologie, et ainside suite.

Il décrit alors comment le capitalisme a émergé, pour ensuite se projeter dans le futur et décrire comment il arrivera à son paroxysme et quelle nouvellesvaleurs émergeront et, de ce fait, mettront un terme à cet ordre marchand. »

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