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Une partie de campagne

Publié le 27/03/2015

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 Guy de Maupassant est un auteur majeur du XIX ème siècle. Auteur de contes, romans et nouvelles, il s'inspire aussi bien du monde rural de sa Normandie natale, que du monde des petits bourgeois... Il se situe dans le mouvement réaliste et naturaliste. En 1880, il participe à l'écriture du manifeste de l'école des naturalistes « Des soirées de Médan », il y publie « Boule de suif », qui remportera un très vif succès et dont Flaubert dira qu'il s'agit d'une oeuvre majeure. Mais c'est en 1881 que débute réellement la carrière de Maupassant avec la parution du recueil « La Maison Tellier », composée de 8 nouvelles dont « Une partie de Campagne » fait partie. La nouvelle raconte l'enchaînement d'une journée à a campagne où la mère et la fille vont connaître le plaisir et l'amour dans les bras de deux canotiers. La journée est comme un tableau, une nature ensoleillée, un pique-nique , du vin, une rivière romantique, une ballade en barque. Ainsi, je vais voir dans un premier temps que cet extrait est au service du désir et de la sensualité puis le rôle et la place de la nature dans cet extrait.    Une partie de campagne est une nouvelle qui ne laisse rien au hasard. Maupassant reflète dans beaucoup de ses écrits ses souvenirs personnels. Ici, dans Une partie de campagne, Maupassant connaît les lieux, les paysages. Sa vision du point de vue de la famille Dufour est en admiration naïve par rapport à la campagne.    En tant que lecteur, nous découvrons le paysage en même temps que les personnages. L'auteur nous donne énormément de détails dans sa description. Le départ des Dufour, leur trajet, le choix des lieux reflète les goûts de la famille bourgeoise. On remarque lors du voyage que plus on s'approche de Bezons, plus il fait chaud, "Le soleil commençait à brûler les visages". On peut aussi penser que le nom de "Dufour" donné à cette famille bourgeoise, exprime une sensation de chaleur, et...

« gémissement/muette grotesque/naturelle. Ce sont deux paragraphes construits de façon parallèle. Troisième partie intitulée "La rencontre avec les canotiers" ("Une servante était venue...qui paralysait sa vigueur").

Ce passage du récit nous indique la rencontre des Dufour avec les deux canotiers, dont l'un d'eux va connaître une petite aventure avec la jeune fille Dufour. Quatrième partie intitulée "Le rossignol, symbole de l'amour" (La jeune fille...qui la traversait malgré lui").

Scène d'amour entre la jeune fille Dufour et le canotier, dont le chant d'un rossignol porte cet amour.

Ici, Maupassant se moque de ses personnages. Cinquième et dernière partie intitulée "Henri aux nouvelles" ("Mme Dufour prit son bras"...fin).

Après avoir repris le chemin de retour pour rentrer sur Paris, deux mois après, les Dufour reçoivent la visite inattendue d'Henri (le canotier de Bezons).

Henri était venu en fait prendre des nouvelles d'Henriette, il n'avait aucunement oublié leur aventure, mais ne se serait douter qu'en à peine deux mois elle serait déjà mariée. La nouvelle : Genre bref, la nouvelle est un récit court centré sur un seul événement.

Cette brièveté impose au narrateur de présenter rapidement le décor, l’intrigue et les personnages.

Contrairement au roman, la nouvelle n’a pas le temps de développer les pensées et les sentiments des personnages.

Les toponymes : L’auteur n’évoque qu’un ou deux traits de caractère.

Par ailleurs, dans la nouvelle réaliste, le décor est décrit avec précision afin que le lecteur reconnaisse le cadre et identifie des lieux réels.

C’est pour cette raison que Maupassant multiple les toponymes (noms de lieux) désignant la banlieue parisienne. La nouvelle réaliste : Elle met en scène des personnages que l’on pourrait trouver dans la réalité : des canotiers, un couple de petits bourgeois… Les milieux sociaux et professionnels sont précisément décrits pour donner l’illusion du vrai.

Souvent, les dialogues rendent compte des sentiments et des caractères des personnages.

Et les figures de style précisent des attitudes, des comportements ou des particularités physiques (ex.

: la comparaison « comme ceux des forgerons » rend compte de la force des canotiers). Le narrateur : Il est extérieur à l’histoire et adopte tantôt un point de vue externe, tantôt un point de vue omniscient pour apporter un maximum d’informations au lecteur.

Quand le narrateur adopte le point de vue omniscient, il en sait plus que ses personnages.

Il est donc capable non seulement d’évoquer les pensées de tous les personnages, les décors qui les entourent, mais aussi d’évoquer des événements ou des lieux inconnus des personnages Le plan : 1) L'art du portrait des différents membres de la famille A.

Une approche sensuelle d'Henriette · Pendant sa description on parle d'elle à la troisième personne : c'est la vision d'un observateur externe : description du physique de la jeune fille empreinte d'un désir masculin : "belle fille de dix-huit à vingt ans", "désir subit", "soulèvement des sens".. »

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