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Victor HUGO : Les Misérables

Publié le 22/09/2012

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La critique littéraire voit en Victor Hugo le génie inspiré dont l'ambition est d'appréhender l'ensemble d'une société et d' une époque : "Hugo apparaît comme un visionnaire cosmique qui a tenté d'accorder sa révélation de l'énigme universelle à une interprétation optimiste et rationaliste de l'histoire humaine...

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« Victor Hugo s'exila à la suite du c oup d'État de Louis­ Napoléon 8onaparte en 1851 , et n'acheva Les Misérables en 1861 que sur l' insis­ tan ce de so n éditeur , Het ze l.

Le livre L'épopée de Jean Valjean A près vingt ans de sa vie passés au bagne pour avoir volé du pain, Jean Valjean est confronté à l'hostilité de la société envers un ancien forçat.

Devenu riche industriel sous le nom de M.

Madeleine, il fait preuve de.bonté, par exemple en recueillant Fantine, mère de la petite Cosette.

Pourtant Valjean­ Madeleine est reconnu par l'inspecteur Javert qui le traque pour un petit larcin: il doit se dénoncer pour éviter qu'un inno­ cent ne soit condamné à sa place.

S'évadant du bagne, Valjean, devenu M.

Leblanc, recueille Cosette placée chez les Thénardier avant d'aller se réfugier dans le couvent de Picpus.

Tous deux mènent alors une vie heureuse.

Lors d'une alterca­ tion avec les Thénardier , Marius, le voisin , sauve Valjean.

L 'idylle qui se noue entre Cosette et Marius est contrariée par les barricades de Paris insurgé sur lesquelles se retrouvent Gavroche, gamin des faubourgs, Marius et ses amis révolution­ naires.

A l'issue de ces journées tragiques, les amoureux pour­ ront enfin se marier, avant que Jean Valjean ne meure.

Une fresque sociale 1 ntitulé à l'origine Les Misères, ce roman en dix volumes, paru en 1862 , est considéré comme un poème de la conscience humaine.

C'est une fresque sociale, historique, humaine dont le véritable héros n'est pas Jean Valjean mais le peuple de Paris.

La structure complexe de l'œuvre permet à Victor Hugo de mêler les destins personnels (Gavroche, Marius, Cosette ...

), les forces de la société et les rebonds de l'histoire (description de Waterloo, de l'émeute de juin 1832).

De plus, le recours à la technique du feuilleton entretient l'inté­ rêt du lecteur.

Le style allie au réalisme des portraits (les filles Thénardier) la maîtrise du roman (la scène des égouts de Paris) et un lyrisme puissant.

L'ensemble contient pourtant quelques visions mani­ chéennes, voire naïves.

Grâce au fil conducteur qu'est le personnage de Valjean, Hugo peut développer sa thèse : luttant contre le déterminisme social, représenté par Javert dont le but est d'empêcher le rachat du bagnard , 1 'homme peut faire triompher le bien du mal.. »

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