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VLADIMIR JANKELEVITCH : LA MORT (Résumé & Analyse)

Publié le 17/01/2022

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jankelevitch
L'oeuvre aborde la question essentielle de toute réflexion sur l'homme: cet événement à la fois banal et scandaleux par lequel toute existence s'abîme dans le mystère. La vie, «parenthèse de rêverie dans la rhapsodie universelle», n'est peut-être qu'une «mélodie éphémère» découpée dans l'infini de la mort. Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit insignifiante ou vaine, car le fait d'avoir vécu cette vie éphémère reste un fait éternel, que ni la mort ni le désespoir ne peuvent réduire à néant.
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« La mort n'est pas une tragédie •~M~• Bien des considérations sur la mort doivent nous conduire à penser qu'elle n'a rien de tragique.

Ce qui serait terrible, c'est de ne pas pouvoir mourir, d'endurer pour l'éternité les malheurs de l'existence.

Il y a deux hypo­ thèses sur la mort D e deux choses (( l'une , éc rit Pla­ ton: ou bien celui qui est mort est réduit au néant et n'a plus aucune -1.a~delamort est préméditation de la liberté.

Qui a appris à mou­ rir a désappris à servir.

Le savoir mourir nous affran­ chit de toute sujétion et contrainte.

• Montaigne, Essais conscience de rien , ou bien , c onformément à ce qui se dit , la mort es t un chan ge m e nt, un e transmi gration de l'âme du lieu où nous sommes dans un autre lieu » (Apo­ logie de Socrate).

Dans les deux cas, il n'y a aucune raison de pen ­ ser que la mort est un fait tragique.

La mort nous est étrangère L a sagesse doit nou s co nduir e à adhérer à cette réflex ion d'É pi­ cure: «Le plus te rrifiant des maux, la mort , n 'a donc aucun rapport avec nous , puisque précisé­ ment , tant que nous sommes, la mort n'est pas là, et une fois que la mort est là, alors nous ne sommes plus » (Le ttr e à Ménécée) .

La mort met fin aux souffrances de la vie V ivre es t une mala­ (( die dont le som­ m e il nous soula ge toutes l es se ize he ures.

C 'es t un palliatif.

La mort est le r e mède » (Chamfort , Maximes , pensées et ane c­ do tes).

L 'enfer serait d'être condamné à vivre éternellement, à être éternellement le jouet de l'égo ïsme , de la cruauté, de la perfi­ die , de la vanité de la plupart des autres homm es.

La mort n'est pas une tragédie, mais une espérance.

Si elle conduit au néant, elle met fin aux tourments de l'existence.

Si elle est trans­ migration de l 'âme, cela signifie que seul mon corps est mortel.. »

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