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VOLTAIRE Candide ou l'Optimisme

Publié le 25/09/2012

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Comme plusieurs oeuvres de Voltaire, le conte fut publié sans nom d'auteur (par Cramer, de Genève). On l'attribua tout de suite à Voltaire qui prit un malin plaisir à démentir ces bruits : "Il faut avoir perdu la tête pour m'attribuer cette coïonnerie", tout en étant fl atté du succès rapide de son ouvrage, réédité plusieurs fois et traduit en anglais et en italien la même année. La censure fut impuissante à en freiner la diffusion.

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« Voltaire est un phi­ losophe contesté mais célè bre quand il commen ce à écrire d es contes.

Il a soixante-cinq ans au moment de la publi­ c ation de Candide, et il s'est fait connaîtr e par des œuvres plus sérieuses : théâtre, philosophie , poésie .

C 'es t au retour de son séjour ch ez Fré­ d éri c II en 1758 qu'il écrit en secret Candide .

Il ne reste co mme trace de ce travail souterrain qu'un seul manuscrit dit manus crit La Vallière.

Le livre "Toufest pour le mieux dans le meilleur des mondes" C and ide, jeune bâtard élevé au château de Thunderten­ tronckh en Westphalie, a appris du précepteur Pangloss la formule optimiste : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ." Mais chassé de ce paradis pour avoir flirté avec la fille de la maison, Cunégonde, il va découvrir, au cours d'un capricieux voyage, les horreurs de la guerre, de l'égoïsme, de l'Inquisition portugaise.

Avec un nouveau com­ pagnon, Cacambo , il arrive dans un pays de rêve, l'Eldorado, où les hommes vivent heureux dans une société idéale.

Mais par vanité, chargés d' or et de pierres précieuses , ils repartent sous prétexte de chercher Cunégonde.

Les horreurs de la vie les assaillent à nouveau : ils découvrent l 'esc lavage, se font voler leurs biens , repartent en Europe , en France, en Angleterre , à Venise où tout n'est que vice et misère.

Pendant ses aventures , Candide a eu l'occasion de remettre en cause l'optimisme de Pangloss .

Arrivé à Constantinople, Candide rencontre par miracle Cunégonde vieillie et tous les compa­ gnons de ses aventures.

Devenu philosophe, il devient le chef de cette société qu'il engage à travailler sur une petite terre : "Il faut cultiver son jardin." Un conte philosophique C e conte de trente chapitres comporte d'une part une prise de position philosophique contre l'optimisme, d'autre part une féroce et lucide satire politique, religieuse et sociale.

Voltaire en effet s'en prend, avec un certain parti-pris au phi­ losophe et savant allemand Leibniz, qu'il ridiculise dans la célèbre formule du précepteur Pangloss, incorrigible bavard, incapable d'adapter sa réflexion aux faits.

C'est sur le mode satirique que Voltaire s'en prend aux insti­ tutions de son temps.

Il est particulièrement scandalisé par 1' intolérance religieuse, par l'incurie des privilégiés et par les ravages de la guerre.

Il exprime ses indignations d'une façon contenue et efficace grâce à son inimitable ironie.

Personnages odieux et ridicules se succèdent dans un ballet aux accents grinçants qui nous rappellent le pessimisme de l'auteur malgré l'apaisement de la leçon finale.. »

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