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Voyage aux pays du coton Petit précis de mondialisation Erik Orsenna

Publié le 14/08/2012

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mondialisation

Le livre commence par une introduction où Erik Orsenna nous donne certaines informations sur le coton. Les premières pousses ont été découvertes en Inde quelques siècles avant J-C, mais ils ne sont entrés sur les marchés européens qu’à travers l’intermédiaire arabe, notamment en Espagne et lors des croisades, à la fin du Moyen-Âge. Mais la découverte de l’Amérique, et notamment les expéditions d’Hernan Cortés, ont menés les européens vers la forte exploitation du coton, notamment, dès le XVIII siècle, dans les colonies anglaises aux Etats-Unis, d’Inde et d’Egypte (bientôt suivis par la France en Afrique occidentale et par le Brésil).  L’auteur poursuit alors sur l’exploitation moderne du coton, et sur la façon dont il est cultivé différemment selon les pays, puis utilisé, dans le monde entier et de très nombreuses industries, de la confection vestimentaire, bien entendu, à la raffinerie ou encore le domaine alimentaire, et même de l’industrie aéronautique! Pour finir, l’écrivain nous explique que son voyage est réalisé dans le but de suivre et de comprendre le processus de mondialisation à travers un produit qui a toujours voyagé à travers le monde.  Son voyage commence, au Mali, chez les Dogons, un peuple très ancien qui, pour survivre, n’a eu d’autre choix que de s’exiler et de commencer à cultiver le coton. Activité qui s’est révélée assez lucrative, notamment grâce à un produit du colonialisme français, la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT), un service public qui fait office de

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« A Datang, la chaussette est roi (ou plutôt reine).

Partout, dans la ville, des ouvriers s'affairent pour fabriquer, repasser ou colorer des centaines de milliers dechaussettes.

A Suhzou, plus au nord, les femmes sont tout aussi affairées que les habitants de Datang.

Et, là aussi, la puissance de la Chine transparait à nos yeux : lacampagne grouille d'une immense armée de paysan, prêts à tout quitter pour gagner un maigre salaire.Mais Datang à aussi un autre visage, loin des ateliers tout aussi sordides les uns que les autres.

Une gare relie Datang à Yiwu, la ville-marché voisine.

C'est villecomporte une immense halle de 4 hectares pour vendre les plus de 9 milliards de chaussettes.

Les acheteurs de monde entiers se bouscule dans ce marché venusd'Afrique ,Europe, et d'Amérique, le monde entier se presse à Datang pour se fournir en chaussettes qui chausseront bientôt le monde entier.VIII- FranceEn France aussi, le coton à son industrie datant du XIX siècle.

Au cœur des vallées des Vosges (Vologne, Lorraine), les petites usines se battent pour ne pas perdreleurs marchés face à la concurrence asiatique.

Malheureusement malgré le regroupement dans un pole de compétitivité les prix chinois, restent bien inférieur de plusleur compétitivité leur donne une production bien plus importante. IX- ConclusionL'auteur conclue son carnet de voyage par un petit résumé, ou il nous rappel le parcours du coton de la culture entre les différents pays, jusque à la transformation enhabits, en chaussettes.

Il nous rappel aussi l'existence d'une esquive des règles internationales et d'une prédominance de la demande sur l'offre, l'omniprésence (ouabsence) de l'Etat sous toute ses formes, le rôle des sentiments nationalistes dans la production du coton, l'importance de la famille. III-RésuméLe livre commence par une introduction où Erik Orsenna nous donne certaines informations sur le coton.

Les premières pousses ont été découvertes en Inde quelquessiècles avant J-C, mais ils ne sont entrés sur les marchés européens qu'à travers l'intermédiaire arabe, notamment en Espagne et lors des croisades, à la fin du Moyen-Âge.

Mais la découverte de l'Amérique, et notamment les expéditions d'Hernan Cortés, ont menés les européens vers la forte exploitation du coton, notamment, dès leXVIII siècle, dans les colonies anglaises aux Etats-Unis, d'Inde et d'Egypte (bientôt suivis par la France en Afrique occidentale et par le Brésil).L'auteur poursuit alors sur l'exploitation moderne du coton, et sur la façon dont il est cultivé différemment selon les pays, puis utilisé, dans le monde entier et de trèsnombreuses industries, de la confection vestimentaire, bien entendu, à la raffinerie ou encore le domaine alimentaire, et même de l'industrie aéronautique! Pour finir,l'écrivain nous explique que son voyage est réalisé dans le but de suivre et de comprendre le processus de mondialisation à travers un produit qui a toujours voyagé àtravers le monde.Son voyage commence, au Mali, chez les Dogons, un peuple très ancien qui, pour survivre, n'a eu d'autre choix que de s'exiler et de commencer à cultiver le coton.Activité qui s'est révélée assez lucrative, notamment grâce à un produit du colonialisme français, la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile(CMDT), un service public qui fait office de soutien à l'Etat central, et qui pour se donner bonnes image fait de la propagande comme quoi elle aiderai audéveloppement de pays : des routes, de la santé, de l'éducation, du développement de l'agriculture… Mais la peur de la privatisation plane sur cet organisme qui aideenviron un tiers de la population du pays et permet à ses producteurs de mieux vivre que dans le reste du pays, notamment par le biais du micro-crédit.Après avoir quitté le pays Dogon, l'auteur nous entraine à Koutiala, la capitale malienne du coton.

Dans cette ville, les immenses usines transforment en permanencele coton en ballots, le coton est amené par des centaines de camions, dont les chauffeurs et les apprentis doivent se montrer très patients avant le déchargement de leurcamion.

Mais, malgré ce système, la CMDT est aujourd'hui confronté à de graves problèmes de gouvernance et de corruption, ce qui est dû à un fort endettement dupays et de la Compagnie, n'offrant que la possibilité de la privatisation.

Les routes africaines nous emmènent alors au Burkina voisin, dans un pays qui a lui réussison développement économique, notamment en s'appuyant sur les coopératives et sur une Association Nationale de Paysans, dont l'Etat est totalement désengagé, etoù les paysans sont désormais associés aux gains.

Puis l'auteur traverse Niessou, un village de fétichistes, qui refusent de rendre une bâche expérimentale de stockagede coton et que personne n'ose déranger.L'auteur fait alors escale à Bamako pour y rencontrer M.

Amani Toumani Touré, président malien, juge que le principal problème vient des énormes subventionsversées aux producteurs américains, ce qui est évidemment très anti-concurrentiel( les américains ne respectent pas la concurrence mondiale) , mais aussi del'indexation de la monnaie malienne à l'euro via la zone franc, ce qui fait baisser les prix de vente en fonction de la hausse de la monnaie européenne.

Enfin, le voyageau Mali se termine avec la découverte de la fripe, ces vêtements récupérés et vendus sur les marché vendus pour trois fois rien sont en faite les vêtements livrer par lesaides humanitaires.Le second chapitre du livre se déroule aux Etats-Unis, et commence à Washington, capitale mondiale de toutes les décisions.

Du Fonds Monétaire International(FMI), de la Maison Blanche, l'auteur nous emmène finalement chez un fameux lobbyiste du coton, Charles Stenholm, qui est hébergé par un cabinet d'avocat depuisle jour de sa défaite lors d'une récente élection législative.

Un homme qui a des idées libérales bien arrêtées sur le coton: les USA et le reste.Après avoir quitté la capitale américaine, l'auteur nous emmène dans le Tennessee, à Memphis, pur rencontrer l'homme le plus influent des Etats-Unis (pour le coton): Mark Lange.

Le directeur du lobby le plus influent des Etats-Unis(toujours pour le coton), le NCC (National Cotton Council) c'est un as dans son domaine, quiconsiste à jongler avec le calendrier électoral américain pour faire passer toutes ses idées dans les lois du Congrès.

Et il a réponse à toutes les questions, qu'elles soientsur le libéralisme ou les discussions à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

Après Memphis, l'auteur rejoint Knoxville, en nous faisant sur la route unrécapitulatif de l'histoire du coton américain.

A son arrivé dans l'un des centres de la recherche génétique américaine, il rencontre le professeur Neal Stewart, qui faitdes recherches dans le but de modifier, et d'améliorer le coton états-unien.

Ainsi, selon lui, on pourrait détecter les mines anti-personnel grâce à un cotongénétiquement modifié auquel on aurait rajouter un gène de méduse(gène de la fluorescence).Puis l'auteur nous amène, dans la campagne texane, le reporter recherche à rejoindre une ferme très précise qui se trouve au coeur de la région des plus grosproducteurs de la région.

Aucun des agriculteurs n'acceptent de répondre à ses interrogations, sauf Joe il raconte sa condition de fermier ultra-subventionné, maispartir lorsque l'auteur fera une remarque trop politique.

En continuant sur les routes du sud des USA, Erik nous emmène à la visite de Lubbock, la ville du coton etsa capitale américaine et mondiale du même coups, qui produit le quart de la production américaine et fait vivre toute la population.

Mais Lubbock, sans son orblanc, n'est plus rien, ce qui explique l'attachement de toute une population à cette richesse.Petit détour en Amérique de Sud et plus particulièrement par le Brésil qui sera la 3ème pays visité par notre auteur.

Et, pour commencer, la région du Mato Grosso.Ce territoire, qui s'étend au porte de l'Amazonie cette région a subit plusieurs arriver de pionniers : tout d'abord grâce a l'or, puis, pour la culture des céréale ,du sojaet désormais du coton.

Les exploitations agricoles s'étendent à perte de vue.

Dans ces exploitations, l'auteur nous montre un certain paradoxe entre la pauvreté des «Sans-Terre »,et la richesse les exploitants, qui, malgré des exploitations de plusieurs milliers d'hectares, n'hésitent pas à s'étendre en avançant à grandes enjamberdans la foret.

Les exploitants sont si riche qu'ils peuvent tenir des semaines, voir des mois, sans vendre leur coton lorsque la bourse ne leur est pas avantageuse.

Laplus grande victime de cette cupidité est l'Amazonie, en effet certains s'acharnent à la détruire pour agrandir encore leur gigantesque ferme.

Le Brésil dans sonégoïsme de pays en développement refuse qu'on touche à ses fermes, et préfère sacrifier le poumon du monde plutôt que sa production de coton.Après le Mato Grosso et ses champs à perte de vue, autre region : Brasilia, la capitale du Brésil et du même coups celle de l'ordre et de la fonctionnalité.

Au cœur deces buildings , le laboratoire du professeur Elibio Rech, au sein de l'Embrapa, le centre de recherche du ministère de l'agriculture.

Le professeur Elibio, fier de toutesses découvertes et des ses innovations, nous emmène à travers d'immenses serres où le coton est modifier pour résister aux insectes, aux herbicide… La grande fiertédu chercheur repose dans l'alliance entre les deux règnes, l'animal et le végétal : du coton renforcé avec du fil d'araignées ! Plus fin, plus résistant, plus souple, cecoton sera la fierté brésilienne (selon le professeur).

L'avenir est décidément bien inscrit dans la devise du Brésil (Ordem e Progresso) qui comme tout le monde l'auradéduit signifie «Orde et Progrès».Pour finir avec le périple brésilien, l'auteur nous emmène à Sao Paulo, la capitale économique.

Ici, contrairement à Brasilia l' « ordre »marquer sur leur drapeau estinexistant.

Mais ils n'ont pas oublier le « progrès », second terme de cette devise.

En sortant (difficilement) de cette ville l'auteur y découvre des dizaines d'usines quibordent la ville.

Dans chacune d'entre elles, quelques ouvriers travaillent, entourées par des machines.

Une usine emploie trois, cinq ouvrier.

Malgré tout, ces effectifsplus que réduits ne suffisent pas pour lutter contre les Chinois.

Le Brésil, pays pourfendeur des subventions et défenseur du libéralisme, n'arrive quand même pas a. »

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