XERXÈS.
Publié le 12/12/2015
Extrait du document
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l?Hel- Jespont.
Xerx?s s??prend de Romilda, fille du grand g?n?ral Ariodat?s en l?entendant chanter.
Mais
celle-ci est d?j? li?e par une promesse ? Arsam?s, fr?re du roi.
D?autre part, Atalante, s?ur de Romilda, aime
Arsain?s et pr?pare une sorte de complot pour jeter la discorde entre les deux fianc?s.
Or, ses perfides
man?uvres sont bient?t d?couvertes et leur seul r?sultat est que les amants se jurent ? nouveau une ?ternelle
foi.
Des obstacles se dresseront encore, mais tout s?arrangera avec Je brusque repentir de Xerx?s qui se
souviendra de son ancien amour pour la princesse Amastre (qu?H?rodote cite comme l??pouse de Xerx?s) et
se fera le protecteur de Romilda et d?Arsam?s.
Le r?le comique est celui du valet d?Arsam?s.
Cette partition
ne saurait ?tre rang?e parmi les chefs-d??uvre de Haendel, bien que l?on devine, dans le style fluide et
m?lodieux, la marque d?un ma?tre.
Sa structure est celle de l?op?ra napolitain, c?est-?-dire une suite d?airs et
de r?citatifs.
Certes, le compositeur a pleinement assimil? cette mani?re : il donne presque l?impression d?un
g?ant qui jonglerait avec de menus
objets, en laissant errer sur ses l?vres un sourire l?g?rement ironique, Presque tous les r?citatifs simples ont
le seul accompagnement du clavecin ; les autres, peu nombreux et de peu d?importance, sont soutenus par
l?orchestre dont le r?le fort r?duit est limit? la plupart du temps aux cordes.
Xerx?s d?bute par une ouverture
de type fran?ais (Lulli), continu?e par une ? gigue ? ; par la suite, on rencontre d?autres pages purement
instrumentales dont certaines ont une grande vigueur.
Le morceau le plus c?l?bre, par son vaste souffle
lyrique, est l?air de Xerx?s, assez bref (pour soprano ou mezzo-soprano) ? Il ne fut jamais d?ombre ? ; il se
situe imm?diatement apr?s l?ouverture, tandis que le h?ros admire l?ample majest? d?un platane de son jardin
(ce passage se trouve chez H?rodote).
C?est ce morceau qui est ? l?origine de ce qui a ?t? appel? le Largo (*)
de Haendel, transcrit et r?pandu sous maintes formes, ? l?exception toutefois de sa forme premi?re ? peu pr?s
oubli?e.
Il y r?gne une atmosph?re de sereine contemplation.
? Le th?me de Xerx?s se retrouve dans d?autres op?ras : celui de Francesco Provenzale (repr?sent? en 1655),
de Giuseppe Felice Tosi (1646-1727), Venise, 1691, et de Giovanni Bononcini (1670-
1747), rival de Haendel ? la Cour de Londres; cette derni?re ?uvre, dont on ne poss?de pas la
partition compl?te, a ?t? compos?e sur le livret
du comte Minato et repr?sent?e ? Rome en 1694..
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