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XERXÈS.

Publié le 12/12/2015

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XERXÈS. La personnalité de cet illustre roi de Perse a servi d’argument à de nombreuses pièces de théâtre au cours des xvn® et xviii® siècles. Le mélodrame, par exemple, a cherché dans les aventures de ce monarque tout ce qu’il pouvait y avoir d’étrange et de spectaculaire. ? Parmi les opéras célèbres de ce temps, citons le Xerxès \Sersel de Pier Francesco Caletti-Bruni, dit Cavalli (1602-1676), mélodrame en un prologue et trois actes composé en 1654 sur un livret du comte Niccolô Minato, pour le théâtre S. Giovanni e Paolo de Venise. Il fut ensuite joué à Paris, en 1660, sur le désir du cardinal Mazarin et contribua pour une large part à répandre en France le goût du théâtre italien. Cet opéra est entièrement oublié aujourd’hui ; on ne connaît plus que l’air d’une aimable douceur : « Bienheureux qui peut » et la cavatine « Ma foi ! ma foi ! vous me faites rire ! », brillante et légère. Ces deux morceaux ont paru dans le recueil intitulé Les gloires d'Italie de Gevaert. ? Une inspiration plus respectueuse üe la majest...

« l?Hel- Jespont.

Xerx?s s??prend de Romilda, fille du grand g?n?ral Ariodat?s en l?entendant chanter.

Mais celle-ci est d?j? li?e par une promesse ? Arsam?s, fr?re du roi.

D?autre part, Atalante, s?ur de Romilda, aime Arsain?s et pr?pare une sorte de complot pour jeter la discorde entre les deux fianc?s.

Or, ses perfides man?uvres sont bient?t d?couvertes et leur seul r?sultat est que les amants se jurent ? nouveau une ?ternelle foi.

Des obstacles se dresseront encore, mais tout s?arrangera avec Je brusque repentir de Xerx?s qui se souviendra de son ancien amour pour la princesse Amastre (qu?H?rodote cite comme l??pouse de Xerx?s) et se fera le protecteur de Romilda et d?Arsam?s.

Le r?le comique est celui du valet d?Arsam?s.

Cette partition ne saurait ?tre rang?e parmi les chefs-d??uvre de Haendel, bien que l?on devine, dans le style fluide et m?lodieux, la marque d?un ma?tre.

Sa structure est celle de l?op?ra napolitain, c?est-?-dire une suite d?airs et de r?citatifs.

Certes, le compositeur a pleinement assimil? cette mani?re : il donne presque l?impression d?un g?ant qui jonglerait avec de menus objets, en laissant errer sur ses l?vres un sourire l?g?rement ironique, Presque tous les r?citatifs simples ont le seul accompagnement du clavecin ; les autres, peu nombreux et de peu d?importance, sont soutenus par l?orchestre dont le r?le fort r?duit est limit? la plupart du temps aux cordes.

Xerx?s d?bute par une ouverture de type fran?ais (Lulli), continu?e par une ? gigue ? ; par la suite, on rencontre d?autres pages purement instrumentales dont certaines ont une grande vigueur.

Le morceau le plus c?l?bre, par son vaste souffle lyrique, est l?air de Xerx?s, assez bref (pour soprano ou mezzo-soprano) ? Il ne fut jamais d?ombre ? ; il se situe imm?diatement apr?s l?ouverture, tandis que le h?ros admire l?ample majest? d?un platane de son jardin (ce passage se trouve chez H?rodote).

C?est ce morceau qui est ? l?origine de ce qui a ?t? appel? le Largo (*) de Haendel, transcrit et r?pandu sous maintes formes, ? l?exception toutefois de sa forme premi?re ? peu pr?s oubli?e.

Il y r?gne une atmosph?re de sereine contemplation. ? Le th?me de Xerx?s se retrouve dans d?autres op?ras : celui de Francesco Provenzale (repr?sent? en 1655), de Giuseppe Felice Tosi (1646-1727), Venise, 1691, et de Giovanni Bononcini (1670- 1747), rival de Haendel ? la Cour de Londres; cette derni?re ?uvre, dont on ne poss?de pas la partition compl?te, a ?t? compos?e sur le livret du comte Minato et repr?sent?e ? Rome en 1694.. »

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