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CANDIDE DE VOLTAIRE, LA GREVE

Publié le 25/02/2024

Extrait du document

« INTRODUCTION .......

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2 1.

Biographie de Voltaire :..............................................................................................

2 2.

Bibliographie : ................................................................................................................

2 .................................................................................................................

2 I. BIOBIBLIOGRAPHIE II.

LE RESUME DE L’OEUVRE ............................................................................................

3 III. ETUDE DE PERSONNAGES........................................................................................

4 1.

Candide..............................................................................................................................

4 2.

Cunégonde .......................................................................................................................

4 3.

Pangloss ............................................................................................................................

4 4.

Martin ................................................................................................................................

5 5.

Autres personnages .....................................................................................................

5 IV. ETUDES THEMATIQUE...............................................................................................

6 1.

L’ARGENT DANS CANDIDE .......................................................................................

6 2.

LA PARODIE DANS CANDIDE ..................................................................................

6 3.

L’IMAGE DE LA FEMME .............................................................................................

6 4.

LE CONTE VOLTAIRIEN .............................................................................................

7 5.

L’UTOPIE ..........................................................................................................................

7 V.

L’ESPACE ET LE Temps.

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7 1.

LE TEMPS .........................................................................................................................

7 2.

L’ESPACE ..........................................................................................................................

8 CONCLUSION ..............................................................................................................................

9 INTRODUCTION Candide est un conte philosophique écrit par Voltaire en 1759 sous le pseudonyme de Monsieur le docteur Ralph afin de contourner la censure.

Il a été rédigé après le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 et la guerre de sept ans (1756-1753).

Dans ce conte d’aspect traditionnel, Voltaire fait preuve d’ironie et de critique de la société.

Il s’attaque à la philosophie de l’optimisme.

L’optimisme vient de faire son apparition et il se base sur le fait que « tout est pour le mieux » dans le meilleur des mondes.

C’est ce concept que Voltaire souhaite détruire en confrontant les personnages de son conte à toute sorte de mésaventures malchanceuses, de maux dus à la guerre et au fanatisme. Tout en utilisant les éléments d’un conte traditionnel, il le détourne en conte philosophique, et dévoile ses intentions polémiques, une critique de son époque, de la religion, de sa société, des institutions, de l’absurdité et de la cruauté des conflits armés, et particulièrement dans cet extrait des abus de pouvoir et de l’esclavage.

Mais par quels procédés, Voltaire critique-t-il l’abus de pouvoir et de l’esclavage. I.

BIOBIBLIOGRAPHIE 1.

Biographie de Voltaire : Voltaire est l’un des plus grands écrivains français : dramaturge, polémiste satirique, philosophe, historien et moraliste.

François-Marie Arouet est originaire d’un milieu bourgeois, son père était notaire.

Il fait de brillantes études chez les jésuites de Louis-LeGrand.

Des vers irrévérencieux l’obligent à rester en province, puis provoquent son incarcération à la Bastille (1717) De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société.

Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies (« Zaïre », « La mort de César »…) et, avec moins de succès, des comédies (« Nanine »).

Il critique la guerre dans « L’Histoire de Charles XII » (1731) puis s’en prend aux dogmes chrétiens dans « Epîtres à Uranie » (1733). Des poèmes officiels lui permettent d’entrer à l’Académie Française et à la Cour comme historiographe du roi en 1746.

Cependant « Zadig » l’oblige à s’exiler à Potsdam sur l’invitation de Frédéric II de Prusse, puis à Genève.

Voltaire s’installe définitivement à Ferney, près de la frontière Suisse, où il reçoit toute l’élite intellectuelle de l’époque.

En 1759, il publie Candide, une de ses œuvres romanesques les plus célèbres et les plus achevées.

S’indignant devant l’intolérance, les guerres et les injustices qui pèsent sur l’humanité, il y dénonce la pensée providentialiste et la métaphysique oiseuse.

Avec des pamphlets mordants, Voltaire combat inlassablement pour la liberté, la justice et le triomphe de la raison (affaires Calas, Sirven, chevalier de la Barre).

En 1778 il retourne enfin à Paris, à l’Académie et à la Comédie Française, mais épuisé par son triomphe, il y meurt peu de temps 2.

Bibliographie : Œdipe (1718), La Henriade (ou La Ligue, 1723), Brutus (1730), L’Histoire de Charles XII (1731), Zaïre (1732), Epîtres à Uranie (1733), Lettres philosophiques (1734), La mort de César (1735), Discours sur l’homme (1738), Zadig (1747), Nanine (1749), Le siècle de Louis XIV (1751), Micro mégas (1752), La Pucelle d’Orléans (1752), Essai sur les mœurs et l’esprit des nations (1756), Candide (1759), Traité sur la tolérance (1763), (1764), Jeannot et Colin (1764), L’ingénu (1767), La princesse de Babylone (1768). II.

LE RESUME DE L’OEUVRE Jeune bâtard, Candide, esprit simple mais droit, vit en Westphalie dans le château de son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh.

Son maître Pangloss lui enseigne que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles.

Il le croit, mais se fait chasser du «paradis» pour un baiser donné à sa cousine, Cunégonde (chap.

1).

Enrôlé par des recruteurs (2), témoin d'une «boucherie héroïque» entre troupes abares et bulgares, il déserte et découvre en Hollande l'intolérance (3).

Il retrouve Pangloss que la vérole a défiguré.

Pangloss lui raconte la destruction du «plus beau des châteaux», la mort de ses habitants.

Candide et Pangloss sont recueillis par un bon anabaptiste, Jacques, qui les emmène au Portugal où il va commercer (4).

Jacques périt au cours d'une horrible tempête.

Lorsque Candide et Pangloss arrivent à Lisbonne, la terre se met à trembler.

Ils sont déférés à l'Inquisition pour quelques discours suspects (5).

On fait un «bel autodafé» pour empêcher la terre de trembler de nouveau.

Pangloss est pendu, Candide fessé (6).

Soigné par une vieille, Candide retrouve Cunégonde qui lui raconte son histoire (7-8).

Elle partage ses faveurs entre le Juif don Issachar et le grand inquisiteur.

Candide tue les deux amants de sa belle.

Il s'enfuit avec Cunégonde et la vieille (9).

Ils embarquent pour l'Amérique (10).

La vieille, pendant la traversée, leur raconte comment, fille d'un pape et d'une princesse, elle est devenue, après maintes tribulations, servante et comment elle eut une fesse coupée (11-12).

Les fugitifs abordent à BuenosAires dont le gouverneur s'éprend pour Cunégonde d'une violente passion.

Candide, recherché par la police, doit fuir (13).

En compagnie de son valet Cacambo, il se rend chez les jésuites du Paraguay.

Il retrouve le frère de Cunégonde (14).

Celui-ci s'oppose au mariage de sa sœur avec un bâtard.

Candide, fou de rage, le tue (15).

Fuite de Candide et de Cacambo au pays des Oreillons qui s'apprêtent à les manger, mais leur font grâce comme ennemis des jésuites (16).

Ils arrivent dans l'Eldorado, pays où tout va bien: richesses inouïes, déisme sans clergé, monarchie éclairée.

Ils en repartent pourtant, munis de diamants, désireux de retrouver Cunégonde et de s'acheter un royaume (1718).

À Surinam, après avoir rencontré un nègre victime de l'esclavage, ils se séparent. Cacambo part pour Buenos Aires; Candide, volé par un négociant hollandais, s'embarque pour l'Europe, accompagné du philosophe Martin (19).

La traversée se passe à discuter avec Martin qui pense que tout va mal (20).

En France, Candide est dupé et volé.

Il trompe Cunégonde à Paris avec une fausse marquise (21-22).

Obligés de fuir, Candide et Martin embarquent à Dieppe, longent les côtes anglaises et assistent à l'exécution d'un amiral (23), puis arrivent à Venise où ils rencontrent Pâquette, ancienne servante de Cunégonde et amante de Pangloss, en compagnie d'un théatin, frère Giroflée (24). Candide rend visite au seigneur Pococuranté.

Comblé de biens, celui-ci est blasé (25). Pendant le carnaval, Candide soupe avec six rois détrônés.

Il retrouve Cacambo; Cunégonde est esclave en Turquie (26).

Ils partent pour Constantinople, reconnaissent parmi les galériens Pangloss et le jeune baron «ressuscité» (27) qui racontent leurs aventures (28).

Candide rachète Cunégonde et la vieille.

Il épouse Cunégonde devenue affreusement laide, malgré le refus de son frère (29).

Le jeune baron ayant été renvoyé aux galères, Candide achète, avec les derniers diamants de l'Eldorado, une métairie. Tous sont réunis et, à l'exemple d'un bon vieillard turc du voisinage, ils vont «cultiver [leur] jardin» (30). III.ETUDE DE PERSONNAGES 1.

Candide Enfant supposé de la sœur de monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh, c'est le person premier de l'ouvrage : « Les anciens domestiques soupçonnaient que [Candide] était fils de la sœur de Monsieur le Baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinagenage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps.

» On perçoit immédiatement, dans la fin du premier paragraphe de l'œuvre, le sarcasme moquant le conservatisme social de la noblesse arrogante, certes tel que Molière un siècle plus tôt le pratiquait aux dépens de la petite aristocratie provinciale, mais surtout annonçant le Figaro de Beaumarchais : « Si le Ciel l'eût voulu, je serais fils d'un prince.

» Voltaire nous donne une brève description du personnage : « Sa physionomie annonçait son âme » (chap.

I).

Candide est représenté principalement sous forme d'un caractère qu'il incarne.

Ce caractère fait de lui l'homme qu'il est jusqu'à lui donner son nom : « Il avait le jugement assez droit, avec l'esprit le plus simple : c'est je crois, pour cette raison qu'on le nommait Candide » (chap.

I). L'onomastique, en matière d'interprétation des textes voltairiens, se révèle souvent féconde.

Le mot « candide » vient du latin « candidus » qui signifie « blanc » et a pour second sens « de bonne foi, avec candeur, simplement ».

Le choix d'un.... »

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