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Géricault, « Le radeau de la Méduse ».

Publié le 01/04/2014

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TD1 Histoire de l'art - Histoire Contemporaine Géricault, « Le radeau de la Méduse ». [Intro] Géricault (1791-1824), « Le Radeau de la Méduse », 1819, huile sur toile, 4m91x7m16, Louvre. [Description] Au premier plan : Un radeau de fortune, mer agitée, amoncèlement de corps sur le radeau... A droite : Groupe d'individus agités et réunis autour d'un homme noir/métis. Ils agitent leurs bras et désigne un point sur l'horizon (un bateau). Ils tentent d'attirer l'attention du bateau... A gauche : Des hommes vivants, d'autres morts ou blessés sont autour d'un homme âgé tournant le dos au groupe. Le vent pousse le radeau vers la gauche (le mat le démontre)... [Impressions générale] Drame intense, espoir ou désespoir... [Iconographie] Scène de naufrage basée sur un fait réel, fait divers : naufrage de 1816. Contexte politique : Monarchie, Restauration, colonies. Format peinture d'histoire mais thème = scène de genre Expédition pour retrouver des colonies, le bateau « La Méduse » est un bateau militaire accompagnée d'autres bateaux dont « l'Argus ». Le commandant de la Méduse est Hugues du Roy de Chaumareys. Le radeau ne pouvant contenir que 150 personnes maximum une hiérarchie se créer sur le bateau. Hugues représente la Monarchie, l'ar...

« Romantique (Géricault) qui s’oppose au classique (David).

Composition pyramidale.

Repentis (ajout détail, modifications…).

Deux diagonales : des morts au noir, et des cadavres au mat.

La diagonale [coin en bas à gauche / coin en haut à droite] invite le spectateur à regarder d’abord les morts (pour une découverte repoussante) et monter vers le coin opposé pour la découverte de la lueur d’espoir presque simultanée à celle des naufragés.

Plus on monte vers le coin droit, jusqu’à l’Argus, plus la vie est présente.

On peut aussi y associer une temporalité: en bas à gauche, les terribles jours qui viennent de passer, en haut à droite le salut proche pour un avenir plus heureux.

La diagonale opposée vient pourtant nuancer ce dénouement heureux.

En effet, ce corps décharné et semi dénudé en bas à droite amène un sentiment de tragédie appuyé un peu plus loin dans l’oblique par cette voile gonflée par un vent puissant, et encore après par une vague énorme et menaçante.

D’où un « déplacement » probable inquiétant du radeau vers la gauche; un déplacement qui éloignerait les naufragés de l’Argus, donc du salut, vers un danger immédiat.

Géricault pose un suspense et une issue pas si certaine que ça.

- A noter que le point de fuite n’est pas identifiable à cause des corps morts ou enchevêtrés qui nous empêche de dégager notre regard.

Géricault joue avec la construction « géométrique » de son tableau pour accentuer la tension de la scène représentée.

- Les pyramides ajoutent encore à l’atmosphère dramatique: l’homme barbu et accoudé est complètement tourné vers le spectateur, autrement dit de dos à l’Argus.

Il est complètement résigné et préside cette pyramide assemblée de morts, une pyramide du désespoir, du passé, de la tragédie...

A ses côtés, l’homme de profil propose une transition vers une pyramide plus positive, celle de l’espoir, de la vie, de l’avenir, composée par tout un groupe s’associant dans la solidarité pour porter littéralement l’homme agitant le drapeau, telle une figure de proue du radeau décharné.

Une association ultime pour un salut proche. [Dessin] Etudes préparatoires, études disposition des corps, apparition Argus, scène de cannibalisme, études musculature, portraits des survivants, représentation de son entourage (Delacroix dans le visage du vieil homme, Gerfard).

Etudes des cadavres, des mains et des pieds.

Têtes décapitées.

Citations (références, allusions) d’œuvre connus (David, Guérin, etc…). [Lumière] Rôle essentiel.

Lumière glaciale, funèbre.

Clair-obscur.

Accentue les effets dramatiques. La lumière semble crépusculaire, accentuant encore l’aspect dramatique des hommes sur le radeau, de même avec l’éclairage morbide des cadavres du premier plan. [Couleur] Gris, jaune, couleurs terreuses.

Rehauts de rouge.

Palette chromatique réduite.

La dominante chaude ne rassure pas pour autant, de même que le jaune pâle de ce coucher de soleil, déclinant presque dans les verts une atmosphère où la mort est prégnante.

A noter en plus que le noir spécialement fabriqué par Géricault est en train de détériorer progressivement la toile à cause de la forte teneur en plomb du pigment.

Un œuvre qui elle-même paraît condamnée... [Touche] Facture libre. Toile sombre, tons crépusculaire. [Situer l’œuvre – dans la carrière de l’artiste] Tableau exposé dans un salon en 1819.

Le « Radeau de la Méduse » est LE chef-d’œuvre de Géricault.

Romantisme.

Géricault se fait réellement connaître en 1812 avec « scène militaire ».

Né à Rouen, formation académique néo-classique.

Passionné par le cheval.

Rôle de cette œuvre dans sa carrière.

Comparer avec d’autres œuvres de Géricault.

Le Radeau de la Méduse est l’unique grand format de Géricault.

Polémique.

Succès autour de la jeune génération d’artistes romantiques.

Succès en Angleterre.

Delacroix fasciné.

Il s’installe à Londres et découvre la lithographie. [Dans l’Histoire de l’Art] Définir le mouvement.

Comparer avec œuvres du même mouvement. Accueil triomphal par la jeune génération de romantique au salon de 1819.

Critique de la presse royaliste. Page 2 su r 3. »

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