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Jean Anouilh

Publié le 17/01/2022

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(1910-1987) Critique amer de la société, Anouilh a su, dans son théâtre, exploiter tous les registres du comique au tragique, en un style alerte et incisif, mais néanmoins sobre. Une production diversifiée. Venu à Paris avec sa famille en 1918, Jean Anouilh obtint son baccalauréat de philosophie, puis il commença des études de droit, qu'il abandonna après une année. Il se passionnait pour le théâtre depuis son enfance et la découverte de Giraudoux (1928) décida de sa vocation. Secrétaire de Jouvet pendant quelque temps, il fit jouer avec succès sa première pièce, L'Hermine, en 1932.
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« ANOUILH Jean (1910 - 1987)C'est le Siegfried de Giraudoux, monté par Louis Jouvet, qui fascine le jeune Anouilh un soir de 1928, à la Comédie des Champs-Elysées.

Brusquement il découvre la clef d'un "secret sansdoute perdu depuis longtemps", le secret d'un style à la fois familier et poétique.

Bien sûr, il yavait Marivaux et Musset, "mille fois relus", qui vivaient "du temps où les phrases dansaient",mais ils étaient "trop loin" à présent.

Né à Bordeaux dans une famille plutôt modeste, son pèreest tailleur et sa mère violoniste, Jean Anouilh désire "ne vivre que du théâtre".

Ses premièrespièces, l'Hermine (1932), Le Voyageur sans bagages (1937) puis La Sauvage (1938) et Le Bal des voleurs (1938) lui permettent de réaliser son rêve et de se consacrer à sa passion tout en faisant quelques incursions du côté du cinéma comme scénariste et dialoguiste.

Durant laSeconde Guerre mondiale, il collabore occasionnellement à La Gerbe , hebdomadaire politique et littéraire dont les journalistes et rédacteurs sont, d'après Alphonse de Chateaubriant, des"hommes qui, dans leur amour sincère de la France, et connaissant particulièrementl'Allemagne actuelle, rêvaient que l'on fît de la France son alliée dans la force, au lieu del'exposer à n'être plus que sa satellite dans la défaite." À partir de la Libération, il classe sespièces en différentes catégories : noires, roses, brillantes, grinçantes, costumées, baroques,secrètes, farceuses.

Mais quels que soient le ton et le thème traité, transparaît toujours uncertain pessimisme : usure des couples et de l'amour, tyrannie de l'argent qui sépare etdéchire, faillite de l'amitié et surtout, le fait qu'il "ne faudrait jamais devenir grand", comme le ditCréon dans Antigone , car vieillir avilit.

Inexorablement. Pièces noires : l'Hermine (1932), Le Voyageur sans bagages (1937), La Sauvage (1938), Antigone (1944). Pièces roses : Le Bal des voleurs (1938). Pièces brillantes : La Répétition ou l'Amour puni (1950), Cécile ou l'École des pères (1954). Pièces grinçantes : Pauvre Bitos ou le Dîner de têtes (1956), l'Hurluberlu ou le réactionnaire amoureux (1959), Le Boulanger, la boulangère et le petit mitron (1968), Les Poissons rouges ou Mon père ce héros (1970). Pièces costumées : L'Alouette (1953), Becket ou l'Honneur de Dieu (1959), La Foire d'Empoigne (1962). Pièces baroques : Cher Antoine ou l'Amour raté (1969). Pièces secrètes : L'Arrestation (1975). Pièces farceuses : Le Nombril (1981).. »

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