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Jean-Baptiste Camille Corot

Publié le 01/03/2015

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(1796 - 1875) Corot, dont la longue carrière traversa presque tout le XIXe siècle, du néo-classicisme à l'impressionnisme, resta à l'écart des modes et ne connut que tard la célébrité. Il peignit d'innombrables paysages, rayonnant de son amour pour la nature; ses figures furent surtout admirées après sa mort. La découverte de l'Italie. Corot dût attendre 1822 et une pension de ses parents pour pouvoir se consacrer à sa vocation. Il prit des leçons auprès de Michallon et de Jean-Victor Bertin, qui l'encouragèrent à peindre sur le motif, en plein air. Au Salon de 1824, Corot découvrit les paysages de Constable. Mais l'élan décisif lui fut donné par son séjour en Italie, de 1825 à 1828 ; il y exécuta de nombreuses pochades, où les formes sont exaltées par une vive lumière. Revenu en France, il parcourut la Normandie, la Bretagne, la Bourgogne, l'Auvergne et le Morvan. Il fit encore deux séjours en Italie, dans le Nord (1834) et à Rome (1843).

Jean-Baptiste Camille Corot (1796-1875). Peintre français. Formé pour la peinture classique et empreint du lyrisme des romantiques, il peignit des paysages lumineux préfigurant l’impressionnisme (la Cathédrale de Chartres, 1830; le Beffroi de Douai, 1871) et des scènes rêvées (Une Matinée, danse des Nymphes, 1850-1851; Souvenir de Mortefontaine, 1864). Il enseigna tant à des impressionnistes qu’à des paysagistes traditionnels.

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« COROT 1796-1815 Il faut copier la nature toujours et apprendre à la bien voir.

INGRES CoROT, dit-on, a vendu sa première toile en 1852 à un amateur qui s'était égaré dans son atelier pour demander le prix d'une petite étude.

Corot fut si surpris, paraît-il, qu'on l'aurait entendu dire, comme le client partait avec son tableau: « l\1a foi, tant pis pour lui ».

Treize ans plus tard, le « petit Haméricain » de Corot, M.

Lucas, de Baltimore, achetait deux toiles pour la somme totale de six cents francs.

Durant ce court espace de temps, Corot avait atteint au pina­ cle de son succès auprès du public.

Il enferme soigneusement ses premières esquisses de Rome et de France, il cache aussi toutes ses figures, car il se voit surtout paysagiste.

Le goût du public, en France comme dans le reste du monde, va à ces compositions de rêve que Corot exécute sans doute pour s'entraîner, entre les voyages qu'il faisait à la campagne pour peindre en plein air.

Ces sujets à succès -saules au bord d'un lac, crépuscule du matin ou du soir sur des coins du pays qu'il avait connus et aimés -ces visions poétiques, enveloppées avec art dans les vapeurs mystérieuses du demi-jour, symbolisent l'art de Corot pour beaucoup de gens, mais ne donnent pas la vraie mesure de son génie, et n'auraient pas suffi à établir sa réputation de premier des modernes.

Corot naquit le 29 juillet I 796 à Paris, rue du Bac, où sa mère tenait une élégante maison de modes.

Après ses études au collège de Rouen, son père le fit entrer comme employé chez un marchand de draps de la rue Saint-Honoré.

Corot y fit la joie de tous par son caractère aimable et enjoué, mais il y fut, en fait, parfaitement malheureux.

Au début de 1822, son père lui accorda une modeste pension pour lui permettre d'étudier la peinture.

Le premier maître de Corot fut un jeune peintre très brillant, Achille-Etna Michallon ( 1796 -I 822) ; ils avaient exactement le même âge, mais Michallon avait déjà gagné beaucoup de distinctions.

Il avait étudié chez David et chez Pierre-Henri Valenciennes, ce peintre écrivain, auteur d'un important traité sur les éléments de la perspective.

Du fait de son éducation et de son expérience propre, il était totale­ ment imprégné des grandes traditions classiques de la pensée et de la peinture françaises.

Pendant les quelques mois où Corot a travaillé auprès de lui, il lui a montré la campagne et lui a dit de copier naïvement ce qu'il voyait, et ceci restera éternellement à son crédit.

Paul Mantz, qui fut un des premiers admirateurs de Corot, écrit de Jean-Victor Bertin, son deuxième maître:« Il n'est que trop vrai ...

que Corot, qui avait déjà perdu bien du temps chez son patron, le marchand de draps, en perdit encore chez Victor Bertin.

» Si nous sommes d'accord avec Paul Mantz, et si nous considérons, d'autre part, que Corot est resté moins d'une année chez Michallon, nous devons conclure que la France doit saluer en Corot un de ses génies les plus naturellement doués.

En octobre 1825, Corot allait à Rome en passant par la Suisse.

En arrivant dans la Ville Eternelle, il se mit en devoir de suivre l'avis de son premier maître.

Ses camarades étaient char­ mants pour lui, mais s'étonnaient de voir ce nouveau-venu s'acharner à peindre d'après nature. »

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