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LA BIOLOGIE CELLULAIRE (Sciences et Techniques)

Publié le 17/01/2022

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La recherche d'un plan unitaire d'organisation du monde des vivants et la tendance à l'unification des sciences de la vie furent synthétisées par l'élaboration de la théorie cellulaire, entre 1830 et 1850. Cette théorie proposait une idée simple mais révolutionnaire pour l'époque, selon laquelle toutes les plantes et les animaux étaient formés de petites unités fondamentales appelées cellules, chacune dérivant d'une autre cellule. Vers la moitié du XVIIe siècle, Marcello Malpighi (1628-1694), au cours de ses observations au microscope, avait identifié des corpuscules bien délimités, rassemblés dans les tissus de façon compacte, qu'il avait appelés utricules. Toujours en ce qui concerne les tissus, l'un des progrès les plus fondamentaux de l'histoire de la biologie a été l'introduction de la culture des tissus in vitro, technique inventée en 1907 par l'embryologiste américain Ross G. Harrison (1870-1969), qui préleva de petits morceaux de tissu de larves d'Amphibiens et les fit reproduire en laboratoire. Le but de l'étude biochimique de la cellule, ou cytochimie, consiste à identifier la composition chimique des différents organites cellulaires et d'en étudier l'activité et la fonction. L'exigence d'une connexion entre la biochimie et la structure cellulaire fut soulignée pour la première fois, en 1936, par Joseph Needham (1909). C'est ainsi que la cytochimie trouva dans l'embryologie un terrain fertile. En effet, l'oeuf, qui se présente comme une grande cellule, devint l'instrument par excellence permettant l'étude de la division cellulaire, de la structure et du comportement des chromosomes.
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« arrondi appelé noyau.

» Mais pour comprendre pleinement le sens et la fonction de ces structures, il étaitnécessaire d'étudier la façon dont elles se reproduisent.

Plusieurs hypothèses furent émises, mais toutescentrées exclusivement sur la paroi cellulaire, qui à cette époque correspondait encore à l'idée même de cellule.La multiplication cellulaire, dans ce contexte, n'était rien d'autre que la division de l'espace intracellulaire due à laformation de parois internes à la cellule elle-même.

On arriva à un tournant lorsque l'accent fut mis sur le contenude la cellule, le protoplasme, mot par lequel Purkinje définit, en 1839, la substance gélatineuse intracellulaire. LA THÉORIE CELLULAIRE L'élaboration d'une véritable théorie cellulaire, qui est à l'origine d'une nouvelle conception de l'organisationbiologique, doit être attribuée à deux chercheurs allemands, le botaniste Mathias J.

Schleiden (1804-1881) et lephysiologiste Theodor Schwann (1810-1882). Schleiden commença ses recherches en s'occupant de la phytogenèse, c'est-à-dire des processus de formationdes plantes à partir de la graine.

Dans un ouvrage publié en 1838, il analysait le développement des cellulesaussi bien durant le processus de formation de la plante que par rapport au développement de nouvelles celluleschez la plante même.

Schleiden avança pour la première fois l'idée qu'il existait une identité morphologiquecommune à toutes les espèces, fondée sur le fait que les espèces étaient formées de cellules et qu'elles avaientété engendrées par des cellules.

Il s'agissait de la première énonciation de la théorie cellulaire.

Mais il fallaitencore résoudre le problème concernant la façon dont les cellules se formaient et se reproduisaient.

Refusant lesconceptions de l'époque, Schleiden découvrit que tout le développement des plantes pouvait être ramené auprocessus de formation de cellules à partir de cellules préexistantes (par différenciation et multiplication), undéveloppement dans lequel le noyau cellulaire jouait un rôle fondamental. Au physiologiste Schwann, on doit l'extension de la théorie cellulaire aux cellules animales.

Certainesobservations menées sur des embryons de grenouille et de porc l'avaient poussé à considérer la cellule commeune unité structurale du tissu animal.

Dans un article de 1838, en se référant à l'essai de Schleiden, il déclaraque les affirmations concernant la multiplication des cellules végétales pouvaient être appliquées également auxcellules animales.

Schwann parla le premier de « théorie cellulaire » à propos de cette nouvelle vision du mondevivant selon laquelle la cellule représentait l'élément unifiant de tous les organismes, sachant que tout ce qui vit aune origine cellulaire. Il est difficile d'évaluer la contribution de Schleiden et de Schwann à l'élaboration et à la diffusion de la théoriecellulaire, car à la même époque, d'autres chercheurs avaient travaillé sur les cellules animales et sur la structurecellulaire.

L'idée nouvelle et la plus importante qu'ils introduisirent fut que le noyau de la cellule constitue le centregénérateur et est une caractéristique essentielle de toutes les cellules animales et végétales.

En outre, leurthéorie changea profondément la façon même de considérer l'organisation biologique, par l'introduction d'unprincipe d'organisation hiérarchique. EXTENSION DE LA THÉORIE CELLULAIRE À D'AUTRES DISCIPLINES La conception de la cellule comme unité fonctionnelle de la matière vivante fut définie par une expressionheureuse formulée par Rudolf Virchow (1821-1902) et Robert Remak (1815-1865) en 1855, « omnis cellula e cellula » (chaque cellule provient d'une cellule préexistante). L'extension de cette formule à des domaines différents de la morphologie et de l'embryologie donna desrésultats considérables, surtout en médecine, grâce à son application à l'anatomie pathologique par RudolfVirchow.

Dans le sillage de la tradition de l'école médicale de Paris, qui avait détourné le siège anatomique desmaladies des organes aux tissus, Virchow déplaça le siège des lésions des tissus aux cellules.

La cellule devint. »

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