La Condamine
Publié le 17/01/2022
Extrait du document
«
LA CONDAMINE
IJOI-IJJ4
CHARLES-MARIE DE LA CoNDAMINE, né à Paris le 28 janvier I 701, y est mort le 4 février 1774
des suites d'une opération chirurgicale qu'il tenait à subir malgré les dangers qu'elle présentait,
poussé
surtout par son esprit de curiosité: Sa vie, encombrée d'obstacles et d'aventures, fut néan
moins riche de réalisations qui furent autant d'inestimables apports à la science.
Il était membre
de l'Académie française où, de son vivant, Condorcet et Buffon lui adressèrent des éloges.
Les
rapports de
ses voyages dans plusieurs parties du monde permirent à Voltaire de rédiger le cha
pitre« Curiosités» du Dictionnaire philosophique.
Nombre d'auteurs, français et étrangers, parlèrent
de lui de la manière la plus flatteuse, et parmi eux, des écrivains brésiliens; La Condamine est
en effet considéré généralement au Brésil comme un des voyageurs les plus intéressants qui aient
traversé le pays lors des premiers temps
de sa colonisation.
A dix-sept ans,
La Condamine choisit la carrière militaire et servit dans la cavalerie fran
çaise.
En 171 g, il se distingua au siège de Roses par un acte intrépide, mais téméraire, qui faillit
lui coûter
la vie.
La guerre terminée, il lui fut impossible de s'adapter à la monotonie de la vie de
caserne.
Entraîné par ses tendances intellectuelles, il voulut choisir une autre carrière ct se décida
pour les sciences positives.
Comme son père était fermier général, les ressources ne lui manquaient pas pour ses études.
Il apprit rapidement les règles des mathématiques et s'initia aussitôt aux secrets de l'astronomie,
de la physique, de l'histoire naturelle et de la médecine.
A trente ans, il était déjà membre de
l'Académie des sciences de Paris.
Poussé par son esprit d'aventure et sa curiosité scientifique
-
un des traits les plus marqués de son caractère- il essaya d'obtenir un poste dans la flotte de
Duguay-Trouin qui devait parcourir les côtes méditerranéennes de l'Afrique et de l'Asie.
Il partit
en 1731 pour le Proche et le Moyen-Orient sous les ordres du grand capitaine, entreprenant ainsi
son
premier voyage.
Il resta cinq mois à Constantinople et ce voyage fut le sujet d'un livre
resté
inédit : Voyage en Orient.
Lorsqu'il revint en France, les savants discutaient âprement de la grandeur et de la forme
sphéroïdale
de la Terre, cassiniens d'une part, newtoniens de l'autre, ceux-ci défendant les con
clusions
de l'abbé Picard, ceux-là soutenant les deux frères Cassini, fils de Jean-Dominique
Cassini, l'organisateur de l'Observatoire astronomique de Paris.
Le ministre Maurepas, voulant mettre un terme aux discussions et établir la vérité sur des
bases scientifiques, décida
d'envoyer des expéditions en Equateur, en Laponie et en Afrique sous
les auspices
de l'Académie des sciences de Paris, aux frais du gouvernement français.
Ces expédi
tions
étaient chargées de mesurer l'arc du méridien, la longueur du pendule qui bat la seconde et
d'observer l'attraction exercée sur le fil à plomb par la masse semi-sphérique du Chimborazo.
Il était prévu qu'une autre expédition mesurerait, un peu plus tard, les degrés du méridien au
cap de Bonne-Espérance, ce qui a été réalisé en 1751 par le Père Nicolas-Louis de Lacaille, qui
entreprit également d'autres travaux d'importance scientifique considérable..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Frédéric BAZILLE: L'Atelier de la rue La Condamine.
- La Condamine ( Charles Marie de), 1701-1774, né à Paris, mathématicien et naturaliste français.
- Charles Marie De La Condamine par Mario Neme Homme de lettres, São
- Charles Marie De La Condamine
- Frédéric BAZILLE: L'Atelier de la rue La Condamine