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QU'EST-CE QUE LE DÉTERMINISME ? DÉFINITION

Publié le 25/02/2023

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« QU'EST-CE QUE LE DÉTERMINISME ? DÉFINITION Le déterminisme consiste à penser que chaque action, chaque décision, chaque événement est entièrement déterminé, « arrêté », fixé par les circonstances ou des éléments qui les influencent voire les conditionnent.

Il suppose donc la causalité et la nécessité. Cette théorie s'oppose à la théorie de la liberté humaine comme pouvoir de vouloir ou de ne pas vouloir, de faire ou de ne pas faire. EN EFFET, elle suppose que je ne suis pas libre de vouloir autrement ; je ne saurais faire un choix différent dans des circonstances identiques. Il existe plusieurs déterminismes, c‘est-à-dire plusieurs sortes de facteurs qui déterminent, parfois à mon insu, mes actes, mes pensées mes paroles. 1 ) Le déterminisme naturel et biologique > Nous nous inscrivons dans un grand ensemble, la Nature, organisé selon des règles (lois naturelles) qui conditionnent son fonctionnement.

Chaque phénomène naturel est l’effet et la cause d’un autre phénomène.

C’est la chaine causale ou principe de causalité qui pose des enchaînements nécessaires : selon ce principe, il n’y a pas d’événement sans cause, et que, dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Par suite, tout ce qui arrive n’aurait pu être autre qu’il n’est ; synonyme, ici, de nécessité. (Opposé : le hasard + toute intervention extra-mondaine de type divine ou surnaturelle). À PARTIR DE LÀ, puisque que nous sommes une partie de la Nature, nous subissons ses lois ( nécessaires et universelles) comme tous les autres êtres de la Nature ! C’est le déterminisme naturel. Lorsque la SCIENCE tente d’expliquer le fonctionnement de ce grand ensemble qu’est la Nature, elle tente d’identifier les « lois naturelles » et les formule au moyen des lois scientifiques élaborées par le scientifique => déterminisme scientifique qui s’élabore à partir du déterminisme naturel. « Nous devons envisager l’état présent de l’Univers comme l’effet de son état antérieur, et comme la cause de celui qui va suivre.

Une intelligence qui pour un instant donné connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée et la situation respective des êtres qui la composent, si d’ailleurs elle était assez vaste pour soumettre ces données à l’analyse, embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’Univers et ceux du plus léger atome : rien ne serait incertain pour elle, et l’avenir, comme le passé, seraient présents à ses yeux.

» LAPLACE, Essai philosophique sur les probabilités, Œuvres, Gauthier, Villars, vol.

II, 1, pp.

67 (1886). > NIETZSCHE, fait ressortir un autre déterminisme, encore plus ciblé : l’homme est déterminé par son corps, car l’homme est soumis à ses passions (nous retrouverons cette idée avec SPINOZA) , à ses pulsions, à ses instincts.

Il s’agit d’un déterminisme d’ordre biologique.

La conscience n’est qu’une anecdote, un détail – voire une erreur de l’évolution. Ce qui importe, c’est le corps.

La conscience considérée comme absolue, c’est-à-dire en tant qu’elle échapperait au monde des corps et donc à l’évolution, est une dangereuse illusion.

Ce qui était premier pour Descartes (la conscience pure du cogito), est dernier pour Nietzsche, la pensée consciente ne représentant que la partie la plus superficielle de tout ce qu’un homme pense.

Selon Nietzsche, le processus de la pensée est majoritairement inconscient : la vérité n’est donc pas « je pense », mais bien.... »

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