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René Laennec

Publié le 22/02/2012

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(1781-1826) L'inventeur de l'auscultation. René Laennec naît en 1781 à Quimper. Il est le fils d'un avocat au parlement de Bretagne. A l'âge de 7 ans, on le confie à son oncle, recteur de l'université de Nantes, auprès duquel il entreprend des études de médecine après avoir reçu une solide formation littéraire. A 20 ans, il gagne Paris où il entre dans le service du médecin Corvisart. Laennec obtient son doctorat en médecine en 1804 et les grands prix de médecine et de chirurgie récompensent ses efforts. En ces premières années du XIXe siècle, la capitale française est, grâce aux travaux de Corvisart, Dupuytren, Bichat, et Bayle, le grand centre de recherche de l'anatomie pathologique.

« 1816 Louis LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Laennec invente le stéthoscope Les découvertes révolutionnaires sont souvent le fruit du hasard, de l'observation d'un phénomène naturel, d'une soudaine et ingénieuse association d'idées.

C'est ainsi qu'en 1816 le Breton René laennec va inventer le stéthoscope et contribuer aux progrès de la médecine.

N é le 1 7 février 1 781 à Quim­ per, René Théophile Hya­ cinthe Laennec a grandi à Ren­ nes .

JI a reçu une éducation catholique, appris le latin et le grec, l'anglais, l' italien et mê ­ me peut-être l'allemand .

Élève très doué, il a décidé dès l'âge de quatorze ans d' étudier la médecine .

En 1800, alors que l'Ouest connaît une insurrec­ tion générale, il a participé , lui le Breton, à l'expédition de l'armée du général Brune dans le Morbihan , dans les services de santé .

L:année suivante , il s'est inscrit à la faculté de Mé­ decine de Paris .

Laennec suit les cours de trois grands professeurs : Jean Cor­ visart, fondateur de l'anatomo­ pathologie (l'étude des lésions organiques), Gaspard Bayle, spécialiste de la tuberculose, et François Xavier Bichat, ana­ tomiste et physiologiste .

A vingt-deux ans, il est reçu pre­ mier au diplôme de médecine et seul lauréat du prix de chi­ rurgie .

JI se passionne alors pour l'anatomo-pathologie .

Cor­ visart est si impressionné par son autorité et sa maturité qu 'il lui propose d' ouvrir son propre cours d'anatomie et d'y com­ muniquer les résultats de ses recherches .

En 1804 , Laennec est élu associé adjoint de l'ɭ cole de médecine .

Ce pourrait être le début d'une magnifique carrière ; mais au cours des dix années suivantes , le jeune mé­ decin est tenu à l'écart des postes universitaires auxquels il aspire.

Un jeu d' enfant Laennec publie néanmoins des articles et s'attèle à la ré­ daction d'un traité d'anatomo­ pathologie .

Praticien recher­ ché, il soigne des personnali­ tés, tel l'écrivain René de Cha­ teaubriand , madame de Duras ou le cardinal Fesch.

Pourtant, il ne se pose pas en professeur, en médecin « chic » pour privi­ légiés .

JI exerce à l'hôpital avec une grande abnégation, sensi­ ble à tous les besoins physi­ ques et spirituels de ses pa­ tients .

Après une adolescence passée dans l'indifférence la plus totale , il est revenu à la religion de son enfance : une. »

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