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AUSCHWITZ, EMBLEME DE LA SHOAH

Publié le 08/08/2012

Extrait du document

auschwitz

Les nazis aimaient les mises en scène, donc selon leurs envies, ils transformaient les châtiments quotidiens en exécutions ou en pendaisons. Par exemple, en plein hiver, les SS obligeaient les détenus à se déshabiller dehors. Ensuite, le SS les aspergeait d’un jet d’eau glacial. Les détenus devaient rester debout, en plein air, jusqu’à ce qu’ils meurent de froid. Quelquefois, certains détenus subissaient des opérations alors qu’ils n’avaient rien. On leur enlevait des morceaux de cerveau ce qui provoquait la mort instantanée.  • En effet, au Lager, il y a deux conditions principales : «les élus et les damnés« Certains meurent et d’autres « survivent «.Pour ceux qui survivent, ils sont confrontés à de nombreux obstacles comme la solitude, puisqu’il faut savoir se faire respecté et user de ruses pour améliorer son quotidien : « Ici, la lutte pour la vie est implacable car chacun est férocement seul. « Le lager est un endroit, ou il n’y a aucune solidarité et ou on ne peut compter que sur soi-même : « prêter sa cuillère, ou aller à la douche en abandonnant ses vêtements, c’est prendre un risque énorme«. Survire ou mourir n’est pas un choix mais une épée de Damoclès qui s’abat au hasard. Notamment, on peut mourir pour ne pas avoir respecté les règles (qui sont très nombreuses) et survivre en tombant malade. Primo Levi est une exception. Ainsi, c’est grâce à la maladie que Primo Lévi a survécu au camp puisqu’il était atteint de diphtérie (une angine qui provoque l’asphyxie). Malgré cela c’est grâce a cette maladie contagieuse que Primo Lévi a pu échapper à la marche de la mort et n’a pas pu être supprimé puisque les allemands ont du partir précipitamment. Peu de personnes sont revenues des camps. Pourtant, les rares détenus qui sont revenus ont survécu grâce aux privilèges et aux distinctions faites par les nazis. Primo Levi, lui, diplômé en chimie, travailla en tant que chimiste au laboratoire de la Buna à Monowitz. Ce travail le sauva donc de la mort, car son savoir se révéla utile pour les nazis.

auschwitz

« B) Les premières mesures et persécutions.1) Les lois de Nuremberg.Afin de préserver l'Allemagne de l'influence juive, le Reichstag vote à l'unanimité les lois de Nuremberg le 15 septembre 1935 lors du 7è congrès annuel NSDAP, leParti national-socialiste des travailleurs allemands.

Ce parti est le seul autorisé en Allemagne nazie de 1933 jusqu'en mai 1945 .N'arrivant pas à définir exactementun juif, les nazis sont obligés de se baser sur les critères religieux pour le définir.

Finalement tous les juifs, demi juifs et tous les autres ayant des origines juives et unecroyance juive sont considérés comme non aryen.Les lois sont écrites en deux jours et contiennent deux décrets :"la loi de protection du sang et de l'honneur allemand" et le "la loi citoyenneté du Reich" .Voici quelques exemples des lois de Nuremberg :Art.1- les mariages entre juifs et citoyens de sang allemand ou apparenté sont interdits.

[...]Art.2- Les rapports extraconjugaux entre juifs et citoyens de sang allemand ou apparenté sont interdits.

[...]Art.3- Il est interdit aux juifs d'employer à des travaux de ménage chez eux des citoyennes de sang allemands ou apparenté au-dessous de 45 ans.Art.4- 1) Il est interdit aux juifs de hisser le drapeau national du Reich et de pavoiser au couleurs du Reich .;2) Il leur est par contre permis de pavoiser aux couleurs juives.Art.5- 1) Tout contrevenant à l'article 1 sera puni de prison ou de travaux forcés.2) Tout contrevenant à l'interdiction de l'article 1 sera puni de prison ou de travaux forcés.3) Tout contrevenant aux prescriptions des articles 3 ou 4 est passible d'une peine de prison pouvant s'élever à un an et d'une amende ou l'une ou à l'autre de cespeines. Nuremberg, Google Image.2) La « Nuit de Cristal ».La "nuit de Cristal" (Kristallnacht en allemand) désigne la nuit du 9 au 10 novembre 1938, où a eu lieu une vague de violence contre les Juifs en Allemagne et enAutriche.

Cette appellation métaphorique évoque les innombrables débris de verre issus des vitrines brisées et ne rend pas entièrement compte de la gravité des dégâtscausés, de la cruauté, de la brutalité, de la destruction, et du nombre de meurtres ayant eu lieu.L'histoire de cette nuit débute deux jours auparavant, le 7 novembre 1938.

Herschel Grynszpan, juif polonais habitant Paris et voulant protester contre l'expulsion,ayant eu lieu lors d'une période récente, des juifs polonais vivant en Allemagne visant à les reconduire dans leur pays, se présente à l'ambassade d'Allemagne et blesseErnst vom Rath, secrétaire d'ambassade, lequel décède des suites de ses blessures le 9 novembre.En France, Grynszpan est inculpé de tentative d'assassinat et de meurtre avec préméditation, puis est transféré à Berlin pour être incarcéré à Sachsenhausen le 18janvier 1941.

Il est le prétexte déclencheur de la "Nuit de Cristal" d'après les nazis.Lors de l'annonce de cet attentat, la presse évoque une thèse de conspiration juive à l'échelle mondiale.

La chasse aux juives est engendrée, pour les obliger à quittermassivement l'Allemagne.

Le 9 novembre au soir, le ministre de la Propagande Goebbels prononce un violent discours d'incitation aux représailles devant les chefsnazis à l'hôtel de ville de Munich.C'est à l'annonce du décès du secrétaire que l'émeute se propage avec une rapidité incontestable.

La Section d'Assaut donne ordre à ses troupes d'incendiersystématiquement toutes les synagogues du pays.

Les agresseurs s'en prennent aux symboles de la vie juive.La violence des déchaînements font croire, à tort, à une émeute spontanée, alors qu'une minorité de la population en fut actrice.

Près d'une centaine de juifs sontassassinés, plusieurs sont gravement blessés, des femmes sont même violées.Le 10 novembre les violences cessent.

Le bilan est alarmant: destruction de 267 synagogues en Allemagne, de nombreuses maisons communautaires, des milliers delieux privés.

A ces destructions matérielles sont ajoutés l'assassinat de 91 juifs, l'arrestation et la déportation de 30 000 hommes à destination de Dachau etBuchenwald.

La majorité des juifs prisonniers lors de cette nuit sont progressivement relâchés entre le 18 novembre 1938 et le printemps 1939, la condition étantqu'ils s'engagent à émigrer rapidement et à abandonner la majeure partie de leurs biens.La communauté juive est condamnée à payer une amende d'un milliard de marks pour avoir causé ces dommages, car la faute est sur eux, ils auraient provoqué lajuste colère du peuple allemand.

Cette somme sera prélevée sur les 7 milliards d'avoirs juifs bloqués depuis avril 1938.Dans les semaines qui suivent, l'émigrationvers l'Europe Occidental et la Palestine s'effectue rapidement, et la communauté juive est prise d'une vague de suicide gigantesque, soit 680 dans la seule ville deVienneC) l'organisation de la shoahLe début des massacres et des persécutions n'attend pas la conférence de Wansee le 20 janvier 1942 pour commencer.En effet la Shoah commence en 1941.

La conférence de Wansee est présidée par Reinhardt Heydrich qui a pour but de mettre en place la " solution finale " (nom decode utilisé par les Nazis pour désigner l'extermination totale des juifs européens) et d'informer ses collaborateurs, les ministres des affaires étrangères et de la justiceallemands de cette décision.

Il s'agit aussi de traiter la question des demi juifs (les Mischlinge), celle des juifs à conjoints aryens (les Mieschehe) et celle des juifsallemands travaillant dans les usines d'armement.

Dans le document capital de la conférence de Wansee les représentants parlent en langage codé afin d'éviter ladiffusion d'informations compromettantes.Ex : "solution finale" qui désigne l'extermination des juifs"Pièces " désignant les juifs.II.

Auschwitz à travers le témoignage le plus emblématique de la Shoah : celui de Primo Levi, Si c'est un homme.A) Rafles, déportations, ghetto de Varsovie• La première rafle a eu lieu à Paris au printemps 1941.

Elle était clandestine et anonyme, et concernait principalement des Juifs étrangers.

En effet, le 14 mai, deshommes juifs reçoivent des « billet verts » pour « examen de situation ».

Mais en réalité, c'était un piège qui fut en fait une arrestation.

3747 hommes ont été arrêtéset internés dans les camps d'internement de Pithiviers et Beaune-la-Rolande.

Une autre rafle a eu lieu le 12 décembre 1941.

Elle concernait les Juifs de Paris.

Lespoliciers français et la Feldgendarmerie organisèrent cette arrestation, qui fit moins de victimes que la précédente rafle.

En effet, 743 juifs furent transférés au campd'internement de Compiègne où certains ont été libérés quelques semaines plus tard.

Les autres ont été envoyés à Drancy, puis à Auschwitz par la suite.

Primo Leviquant à lui a été fait prisonnier en Italie par la Milice fasciste le 13 décembre 1943.

Après un interrogatoire durant lequel il dut expliquer son implication dans sonmouvement résistant Giustizia e Libertà, il fut transféré dans le camp d'internement de Fossoli, près de Modène avant d'être envoyé à Auschwitz en janvier 1944.Les 16 et 17 juillet 1942, au cours d'une opération appelée « vent printanier », 13152 juifs parisiens ont été arrêtés par la police française dirigée par Pétain et Laval.Beaucoup ont été transférés dans des camps d'internement de Drancy, Beaune-la-Rolande ou Pithiviers, avant d'être conduit à Auschwitz, où la plupart sont morts.

Larafle du vélodrome d'hiver a été la plus massive et la plus importante, car elle a montré la radicalisation de la politique anti-juive.

En effet, hommes, femmes, enfants,et vieillards confondus ont été concernés par cette terrible rafle.

Il n'y a eu aucune distinction de sexe et de nationalité.En juillet 1942, des rafles s'organisent dans la zone occupée et dans des villes de province comme Bordeaux, Tours et Dijon.

Après des rafles de Juifs étrangers les26, 27 et 28 août 1942 à Limoges, Lyon, Grenoble, et Toulouse, la France de Vichy livre aux Allemands des Juifs détenus à Drancy, Beaune-la-Rolande, qui seronttransférés à Auschwitz.

Entre mars 1942 et août 1944, 75000 Juifs sont déportés hors de France.Mais parmi les déportés, il n'y avait pas que des Juifs, même si certains Juifs avaient le statut de Juif résistant.

Les déportés étaient aussi apatrides, criminels de droitcommun, asocial, homosexuel, réfugiés politiques et tziganes.

Ils étaient originaires de toute l'Europe mais beaucoup de déportés étaient Polonais. Triangles portés dans les camps nazis pour identifier l'origine des déportés.. »

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