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Champagne-Ardenne (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 07/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Au centre de la région s'étend

 

la plaine de la Champagne crayeuse, qui forme un arc de cercle depuis la Thiérache au nord jusqu'au pays d'Othe au sud.

 

C'est une zone sèche car constituée de craie, d'où son nom. Cette couche de craie, qui peut atteindre une épaisseur de 1 000 m, est en effet fendillée et donc perméable. Elle n'est de plus, recouverte d'aucun limon ni argile de décomposition, mais de landes buissonneuses, les « savarts ».

 

Ce sol sec et stérile est à l'origine de l'appellation de « Champagne pouilleuse ».

 

Quatre grandes vallées alluviales la traversent d'est en ouest : l'Aisne, la Marne, l'Aube et la Seine.

 

■ Dans le sud-ouest, les argiles

 

à silex du pays d’Othe recouvrent la craie. Ces terres qui culminent à 291 m d'altitude sont recouvertes par la vaste forêt d'Othe.

Champagne-Ardenne est la troisième région métallurgique française. La fonderie - qui représente le quart du total national - et le travail des métaux (estampage, boulonnerie) constituent les plus importantes activités industrielles des Ardennes.

 

La plupart des industries se situent dans la vallée de la Meuse : tuberie de cuivre, fonderie de bronze à Civet, fonderie, appareils sanitaires, électroménager

 

à Revin, métallurgie et automobile à Charleville-Mézières, métallurgie-fonderie à Sedan. La vallée de l'Aisne accueille également quelques sites industriels : Attigny, Rethel (matériel de levage, électroménager) ou encore Vouziers.

 

La Haute-Marne accueille des activités métallurgiques de transformation traditionnelles : coutellerie à Nogent, métallurgie de précision dans le Bassigny, constructions mécaniques et armement à Frondes, et tréfilerie à Saint-Dizier.

 

Le sedeur textile est dominé par l'industrie de la bonneterie qui représente le quart de la produdion française. Celle-ci est traditionnellement implantée dans le département de l'Aube, notamment à Troyes et à Romilly-sur-Seine, où sont produits 35 %

 

des chaussettes et 58 % de la layette françaises (Absorba, Petit Bateau).

 

D'autres industries sont implantées dans la région : métallurgie

« • La Champagne crayeuse est bordée à l'ouest par la côte dile-de-France qui surplombe les plateaux de l'ère tertiaire (Tardenois et Brie), formant une cuesta incurvée vers la Seine.

• À l'extré mité est de cette cuesta, le terrain calcaire domine les plaines marneuses sur lesquelles est concentré l'esse ntiel des vignobles de Champagne.

LA CHAMPAGNE HUMIDE • A l'est, la Champagne crayeuse fait place à la plaine de la Champagne humide , qui forme un croissant.

Celle-ci est recouverte de nombreuses couches argileuses (Vallage, Perthois , pays du Der).

• Elle est limitée au nord par le massif argilo-silicieux de l'Argonne , qui culmine à 360 m , et au sud-est par le plateau jurassique de Langres, au sol pauvre et boisé , dont l'altitude atteint 516 rn au Haut-du-Sec.

Dans la partie est de cette zone s'élèvent les terra sses de calcai re jurassiq ue des côtes des Bars qui dominent la Champagne humide de leurs 400 m.

LE PLATEAU ARDENNAIS • Dans l'extrême nord de la région, des schistes primaires plissés puis aplanis et enfin soulevés au tertiaire délimitent un espace boisé entaillé par la Meuse, le plateau ardennais , qui s'élève jusqu 'à 502 m à la croix de Scaille, sur la frontière franco-belge.

La plus grande partie de ce plateau est située en Belgique.

Une dépression parcourue par la Chiers , la Meuse et la Sormonne fait la liaison entre le massif ardennais et le bassin des terrains jurassiques formant une succession de cuestas étroites, les crêtes préardennaises.

• Au total , les seuls sols fertiles de la région , mis à part les zones caillouteuses de la côte viticole dile-de-France , sont les alluvions des vallées.

• La région comprend 704 000 hectares de bois et de forêts.

LES COURS D'EAU • L'eau est omniprésente en Champagne-Ardenne : pays des Étangs au sud de l'Argonne, lacs du Der­ Chantecoq , du Temple , de la Forêt d'Orient , des Vieilles Forges , de la Liez .

La région compte de larges vallées fluviales : vallées alluviales de l'Ornain , de la Marne, de l'Aube et de la Seine.

• La région comprend 10 000 hectares de lacs et de plans d'eau, dont 4 800 pour le seul lac du Der-Chantecoq.

Créé en 1974 pour régulariser le cours de la Marne, celui-ci constitue le lac artificielle plus étendu de France .

et du Der-Chantecoq sont également utilisé s comme régulateurs des débits fluviaux de la Seine.

• Le plateau de Langres correspond à la ligne de partage des eaux entre les tributaire s de la Manche et celles d e la Méditerranée .

La Seine, l'Aube et la Marne y prennent leur source.

• Bien qu'océanique, le climat est marqué par de nette s influences continentales.

Les précipitations restent fréquentes -il y a 158 jours de pluie par an en moyenne à Reims pour un total de 600 mm de précipitations -, mais les hivers sont plutôt froids , tandis que les étés peuvent être lourds et orageux .

• L'altitude des Ardennes ou du plateau de Langres modifie ces caractères en accentuant le froid et en augmentant sensiblement les précipitations - 1 200 mm annuels à Rocroi et 930 mm à Langres.

• Les températures restent toutefois douces dans l'ens emble avec des sédimentaire.

Plus au sud réapparaissent moyennes de 2 •c en janvier , de 18 •c en juillet et une température moyenne annuelle de 10 •c .

• La région regroupe 602 000 actifs, les salariés représentant cinq emplois sur six.

• Le produit intérieur brut (PIB) de Champagne-Ardenne s'élève à 30,8 milliards d'euros (2004 ), soit plus de 2% du PIB de la France, au 6 ' rang national.

Le PIB par habitant s'élève à 22 926 euros, soit le 4' rang national.

• L'agriculture produit 11 % du total du PIB régional , l'indust rie 33,5 % et les services 55,5 % .

·Le taux de chômage s'élevait à 9,3 % en 2002 (moyenne nation .

: 9,4 %).

• La contribution de la région au commerce extérieur en 2003 est de 6,6 milliards d'euros pour les exportations -soit 2 % du total national -et de 4,7 milliard d'euros pour les importations -1,4 % du total national.

• Les principaux produits exportés sont le vin de champagne (22 % du total ), les pièces et équipements automobiles (9 %), les céréales (4,7 %), les produits pharmaceutiques ( 4,5 %) et le sucre (3,4 %).

• Champagne-Ardenne commerce surtout avec ses voisins européens.

r AGRICULTURE • 61,5 % du territoire régional est consacré à l'agriculture .

• Champagne -Ardenne compte une part relativement importante de ses emplois dans le secteur primaire : 7 %.

• La taille moyenne des exploitations -35 ooo au total -est de 43 ha pour une surface agricole utilisée de 1 500 ooo ha.

• La Champagne crayeuse est devenue une importante région agricole, dont le dynamisme repose sur l'utilisation d'engrais et sur une mécanisation intense.

On y pratique la polyculture : betterave à sucre, céréales (blé, maïs et orge), luzerne .

Sur la côte des Bars , le vignoble aubois d'appellation champagne se mêle à la culture des céréales.

• Dans les collines et les plaines des crêtes préardennaises , l'élevage laitier domine .

Dans la Marne et la Haute­ Marne , la production de lait, destinée à la production des fromages de Langre s et de Chaource , alterne avec la production de viande.

• Champagne-Ardenne occupe le premier rang national pour la production d 'orge et de luzerne , le deuxième rang national pour la production de betteraves indu strielles , d'oignon s et de pois protéagineux , le troisième rang national pour la production de blés tendres et de colza .

La région est le premier exportateur mondial de malt.

• Quatre des cinq produits champenois les plus exportés sont agricoles : le champagne et les mousseux , le sucre, le blé tendre et le malt.

• Les vignobles les plus réputés de Champagne s'élèvent sur la côte dile-de-France, entre Reims et Épernay : Sillery, Verzy, Tours-sur -Ma rne, Avize, Oger , le Mesnil-sur-Oger ...

Ils couvrent une superficie de 30 900 hectares .

Sur la côte des Bars, le vignoble aubois d'appellation champagne -Polisy , Landreville -se mêle à l'élevage et à la polyculture .

Les ventes annuelles 2003 de bouteilles de champagne se sont élevées à 293 millions , dont 37,5 % sont consacrés à l'export .

r1NDUSTRIE • La proportion de la population active employée dans l'industrie est de 28 % (moyenne nation .

: 23,6 %).

• Champagne-Ardenne est la troisième région métallurgique française.

La fonderie -qui représente le quart du total national -et le travail des métaux (estampage, boulonnerie) constituent les plus importantes activités industrielles des Ardennes .

• La plupart des industries se situent dans la vallée de la Meuse : tuberie de cuivre, fonderie de bronze à Givet , fonderie , appareils sanitaires, électroménager à Revin , métallurgie et automobile à Charleville-Mézières , métallurgie-fonderie à Sedan.

La vallée de l'Aisne accueille également quelque s sites industriels : Attigny, Rethel (matériel de levage , électroménager) ou encore Vouziers.

• La Haute-Marne accueille des activités métallurgique s de transformation traditionnelles : coutellerie à Nogent, métallurgie de précision dans le Bassigny, constructions mécaniques et armement à Froncles , et tréfilerie à Saint-Dizier.

• Le secteur textile est dominé par l'Industrie de la bonneterie qui représente le quart de la production française .

Celle -ci est traditionnellement implantée dans le département de l'Aube, notamment à Troyes et à Romilly­ sur-Seine, où sont produits 35% des chaussettes et 58 % de la layette françaises (Absorba, Petit Bateau ).

• D'autres industries sont implantées dans la région : métallurgie de transformation à (hâlons-en­ Champagne , constructions ferroviaires à Épernay , instruments de précision à Sainte -Menehould , construction s mécaniques à Vitry-le-François, vannerie à Fayl-Billot , cristallerie à Bayel.

• Enfin , certaines activités industrielles découlent des activités agricoles : industrie agroalimentaire, surtout laitière (chaouneau sud de Troyes , carré de l'est d 'Arrigny , cendré d'Argonn e.

maroille de Thiérache ), industrie et à Chaumont , industrie du cuir à Chaumont , sucrerie à Connantre , à Arcis-sur-Aube, moulins de Nogent -sur-Seine , et produits agricoles pour l'industrie (colza pour le biocarburant , betterave à sucre pour l'éthanol, amidon de blé pour le papier).

LES SERVICES • Le secteur tertiaire représente 65 % de l'emploi régional (moyenne nation.

72,6%).

• Cela reste un des points faibles de la région , malgré les efforts récents accomplis dans certains domaines .

L'université de Reims regroupe ainsi la moitié des effectifs de la recherche publique régionale .

• Le touri sme s'appuie sur deux attraits principau x : la cathédrale de Reims et les caves de Champagne .

Malgré un poids économique encore relativement faible, il contribue à promou voir l'image de la région.

• La région possède également deux parcs naturels régionaux : celui de la monta gne de Reims et celui de la forêt d'Orient, à l'est de Troyes .

LES TRANSPORTS • Champ agne-Ardenn e est traversée par de nombreuses voies de communication qui relient le Bassin parisien aux vallées du Rhin et de la Saône ainsi qu'aux pays du nord de l'Europe.

Son territoire est donc particuliè reme nt bien desservi.

• La région possède 512 km d'autoroutes et 1 214 km de routes nationa les ainsi que 650 k m de voies navigables.

• La création d'un aéroport international à Vatry (Marne), à proximité des grands marchés économiques du qua rt nord-est européen constitue u n atout de taille pour le développement de la région Champagne -Ardenne .

LE CHAMPAGNE • Reims et Épernay , les deux capitales du champagne, règnent sur une organisation très compartimentée.

• De plus en plus de gr11ml~s m11isons possèdent leurs prop res vignes pour pallier la difficulté à s'approvisionner auprès des vignerons qui sont de plus en plus nombreux à champagniser et commercialiser leurs productions directement ou par le biais de coopératives .

• Les 11 000 vignerons cultivent une superficie totale de 7 500 ha.

Ils vendent le raisin aux coopératives ou aux négociants , ce qui leur procure un revenu d 'appoint.

• Les 4 000 récoltants-manipulateurs possèdent des exploitations plus grandes -de 2 à s ha en moyenne .

Ils assurent eux-mêm es la vinification et parfoi s la champagnisation , avant de stocker et de vendre leur production .

Ils effectuent environ 20 % des ventes.

• Les 145 coopérative s sont avant tout des unités de pressurage .

Elles traitent 40 %du raisin , mais ne commercialisent que 7 % du champagne, qui reste élaboré soit par le récoltant ­ manipul ateur soit par les négociants .

• Les grandes maison s de négoce, au nombre d'une centaine, possèdent quelque 4 000 ha, m a is assurent 73 % des ventes de bouteilles et 94 % des exportations.

Elles ont donc un rôle de locomotive pour la profes sion.. »

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