Devoir de Philosophie

Dans quelles mesures la publicité en faveur de l'alcool est-elle en contradiction avec la prévention sur l'alcoolisme?

Publié le 19/08/2012

Extrait du document

Les consommateurs masculins de > 20-25 ans déclarent consommer en moyenne 5,1 verres le samedi.  Chez les femmes, la consommation durant le week-end est en > moyenne de 2 verres par jour versus 1,6 verres durant la semaine.  Les déclarations des jeunes (12- 19 ans).Chez les jeunes, la consommation d’alcool est occasionnelle, mais concerne un fort pourcentage d’entre eux. D’après le « Baromètre 2000 «, 77,9% des 12-19 ans ont eu l’occasion de boire, ne serait-ce qu’une fois dans l’année :  21,1% sont des consommateurs hebdomadaires ou quotidiens > ;  21,4% des consommateurs mensuels ;  35,4% des consommateurs plus occasionnels.  Les chiffres d’une réalité française, la consommation déclarée chez les adultes de 18 à 75 ans, en 2002.  Tous les jours :  27% des hommes  11% des femmes  Environ 19% des adultes de 1_ à 75 ans (plus de 8millions de personnes ) déclarent consommer de l’alcool tous les jours. Les consommateurs quotidiens sont pour les trois quarts des hommes. La consommation quotidienne d’alcool est beaucoup plus élevée chez les 45-75 ans (32%) que chez les 26-44 ans (8%) ou les 18-25 ans (4%).  Estimation du nombre de personnes en difficulté actuelle ou passé avec l’alcool.  Consommateurs à risque de dépendance :  15% des hommes 

« d'importance à la notion d'image de marque dans leurs campagnes.La communication d'entreprise vise, mais avec d'autres méthodes, le même objectif : entretenir le nom d'une marque et sa notoriété auprès du grand public.Enfin, l'incitation par les prix reste probablement la méthode qui motive le plus de décisions d'achat.Les professionnels du secteur des boissons alcoolisées ont développé des stratégies marketing en direction des jeunes consommateurs, attirés par les saveurs sucrées.Ils ont ainsi crée de nouveaux produits : les premix et les alcopops.

Conditionnées en bouteille ou en canettes, ces produits ont une teneur en alcool qui s’élève à 5-6% du volume.

Les premix sont des boissons mélangeant des sodas ou des jus de fruit avec des alcools forts (whisky, vodka…).

Arrivés sur le marché français en1996, les premix ont été très lourdement taxés à partir de 1997, pour freiner le développement de leur consommation chez les jeunes.

Les alcopops sont composésd’un mélange de boissons alcoolisées (par exemple bière et vodka) ou d’un alcool avec un arôme ( par exemple vodka au citron).

Echappant au régime de taxationdes premix, les alcopops sont apparus avec succès sur le marché français, avec plus de deux millions de litres vendus en 2003, et les ventes ont été presquemultipliées par dix l’année suivante.

L’adoption en 2004 de nouvelles règles de taxation a fait chuter les ventes de ces produits.5{text:soft-page-break} 3° Évolution de la publicité.Avec le développement de la radio et de la télévision, et la croissance de la presse et professionnelle, l'achat d'espaces publicitaires est devenu un métier important.Les grandes agences ont créé d'importants services d'achat d'espace, tandis que les plus petites sont devenues clientes de centrales indépendantes spécialisées danscette fonction.

Ces sociétés, qui achètent de l'espace publicitaire en très grosses quantités et à bas prix très longtemps à l'avance, le revendent ensuite aux agenceslorsque ces dernières en ont besoin.

Celles-ci passent également par des régies qui commercialisent les espaces publicitaires d'un ou de plusieurs médias. L'alcool. 1° L'histoire de l'alcool. A toutes les époques, sur tous les continents, les hommes ont disposé (etsouvent recherché) des substances “naturelles” modifiant leur état deconscience.Ces substances “naturelles” ont sans doute été découvertes par hasard.

Leurs pouvoirs “surnaturels” (modification des comportements), leur à conféré une originemagique dont on retrouve des traces dans l’antiquité.C’est le cas des boissons fermentées contenant, ce que les alchimistes arabes appelleront plus tard, l’alcool : Ces substances ont souvent été considérées comme un lien entre le divin et l’humain, et utilisées dans de nombreuses pratiques religieuses.Le vin et les “liqueurs” sont évoqués plus d'une fois dans la Bible avec l'ivresse de Noé (qui a replanté la vigne après le déluge)...

Le vin est donc sacré à travers lesdifférentes cultures méditerranéennes, et occupe une place centrale dans le Christianisme :la Cène où le vin devient le sang du Christ (dans le dogme catholique) Au cours des millénaires, les boissons fermentées ont conservé leur caractère divin, magique, sacré...Jusqu’au 17ème siècle l’alcool pose peu de problèmes sociaux.

Les gens à l'époque croient que l'alcool leur prolonge la vie ...Seules deux législations sanctionnent les dérapages sociaux de l’ivresse (sous Charlemagne et François 1er) encore s’agit il plus de combattre le trouble à l’ordrepublic que l’ivresse.L’ivrogne, à ne pas confondre avec l’alcoolique, conserve une place sociale jusqu’au 17ème siècle (Shakespeare).

Jusqu’à la révolution industrielle, la culture :(chanson, poésie, peinture, théâtre, littérature) valorise, glorifie, divinise les boissons fermentées et l’alcool.La révolution industrielle bouleverse brutalement cet ordre social et culturel.

La mécanisation et les progrès scientifiques et technologiques provoquent deuxphénomènes qui vont se percuter :l’avènement du prolétariat ouvrierla production d’alcool distillé en quantités industrielles.Pour “tenir” face à des conditions de vie et de travail épouvantables, la population ouvrière va beaucoup boire entre 1810 et 1850, dans tous les pays en voied’industrialisation.En France le phénomène devient politique et idéologique en 1871.

Le mauvais consommateur d’alcool (l’ouvrier qui consomme des alcools distillés) est assimilé à la“ classe dangereuse “ qui réclame des changements sociaux.Mais que représente t-il a notre dans notre culture ? 2° La législation. La loi du 10 janvier nommé " la loi Evin" se veut beaucoup plus rigoureuse que les textes antérieurs et repose sur les principes selon lequel, en matière de publicitéspour les boissons alcooliques, tout ce qui n'est pas expressément autorisé par la loi est interdit.

En cela, elle a opéré un renversement de logique en passant d'unrégime d'autorisation générale de la publicité assortie d'interdictions à un régime d'interdiction de toute publicités directe et indirecte pour l'alcool, y compris leparrainage, sauf dans quelques cas strictement réglementés.Elle autorise donc la publicité :-dans la presse écrite (sauf presse destinée à la jeunesse)-à la radio (dans certaines tranches d'horaires définies par décret (interdit le mercredi, et les autres jours entre 17heures et 24heures))-par voie d'affichage1-par envoi de circulaires ou brochures commerciales-dans les fêtes et foire traditionnelles, les musées, confrérie, stages d'oenologie (=technique de la fabrication et de la conservations des vins) (dans les conditionsdéfinies par décret.)Toute publicité pour les boissons alcooliques au cinéma ou à la télévision est donc expressément exclue.

La distribution aux mineurs de documents ou objetsnommant, représentant ou vantant les mérites d’une boisson alcoolisée est strictement interdite, tout comme la vente, la distribution et l’introduction de boissonsalcoolisées dans tous les établissements d’activités physiques et sportives (une autorisation d’ouverture lors de manifestation sportive peut toutefois être délivrée surdemande). L'article L3323-4 du code de la santé publique fixe limitativement la liste des mentions pouvant figurer en faveur des boissons alcooliques.

Ainsi, la publicité pourles boissons alcoolisées est limitée à l'indication du degré volumique de l'alcool, de l'origine, de la dénomination, de la composition des moyens de production etmodes de consommation du produit, du nom, et de l'adresse du fabricant.Cet article a été modifié par la loi du 23 février 2005 relative au développement des territoires ruraux.

La disposition introduite permet la description objective duproduit, à des fins informatives, au travers de ses trois principales caractéristiques : sa couleur, sont goût et son arôme.

Elle précise que les publicités pour l'alcoolpeuvent comporter des références relatives aux appellations d'origine ou au indications géographiques.L'article L.3323-2 du code de la santé publique interdit de manière générale le parrainage par les marques de boissons alcooliques, si ce parrainage a pour objet ou. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles