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Grand oral sur l’insomnie

Publié le 25/05/2023

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« Grand oral sur l’insomnie Introductio: À l’occasion de la 23ème Journée du Sommeil organisée vendredi 17 mars 2023, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, révèle que la dégradation de la qualité du sommeil des Français est corrélée avec la hausse des troubles anxiodépressifs.

Souffrant moi-même de troubles du sommeil j’ai décidé d’en apprendre plus et d’être mieux informé sur ce sujet.

Les insomnies se caractérise par un manque de sommeil ou d’un sommeil de mauvaise qualité impactant nos activités du quotidien.

Cellesci peuvent être responsable d’un manque de concentration, de fatigue et d’une baisse de vigilance.

Mais elles causent aussi des dommages spécifiques sur notre cerveau.

Je souhaiterais commencer par vous parler plus en détails de ces troubles du sommeil et ses origines puis je vais traiter les conséquences sur notre cerveau. Pour commencer, nous pouvons distinguer deux types d’insomnies : l’insomnie occasionnelle, et l’insomnie chronique.

L’insomnie occasionnelle peut affecter tout le monde.

Celles-ci peuvent durer quelques jours jusqu’à quelques semaines.

La plupart du temps son origine est dû au stress suscitant une hyperactivité cérébrale.

Elle se manifeste par une production incessante de pensées parasites rendant difficile l’endormissement.

Au niveau hormonal le stress entraine une surproduction de cortisol et d’adrénaline augmentant le niveau d’alerte et réduit mécaniquement l’envie de dormir.

Or, la sécrétion de cortisol par la glande corticosurrénale fait intervenir l’axe hypothalamo- hypophysocorticosurrénal dans la phase de résistance au stress, prolongeant ainsi ses effets.

En effet, l’hypothalamus sécrète une (neuro) hormone, la CRH, qui stimule l’hypophyse.

En réponse, cette glande libère à son tour une hormone, l’ACTH, qui agit sur les cellules du cortex des glandes surrénales, ce qui provoque la libération de cortisol.

De ce fait, le cortisol provoque une augmentation de la glycémie et limite sa propre sécrétion par rétrocontrôle négatif, ce qui correspond à la phase de résilience c’està-dire au retour à la normale des paramètres … l’organisme, ce qui signifie que lorsque les niveaux de cortisol dans le sang sont élevés, il envoie un signal au cerveau pour arrêter la production de cortisol. Cependant, lorsque ce mécanisme de régulation est altéré, cela peut entraîner une surproduction de cortisol. Mais les insomnies occasionnelles ont aussi pour origine un changement de vie, une mauvaise hygiène de vie ainsi que les écrans comme par ex (les smartphones, les tablettes).

Des études ont également examiné les effets de la lumière sur le sommeil.

Une étude publiée en 2018 dans le Journal of Clinical Sleep Medicine a examiné les effets de la lumière bleue sur le sommeil chez les adolescents.

Les résultats ont montré que l'exposition à la lumière bleue avant le coucher réduisait la production de mélatonine.

Or, La mélatonine est produite naturellement par la glande pinéale, une petite glande située dans le cerveau.

Une fois produite, elle est libérée dans le sang et se fixe sur l’hypothalamus.

Cette fixation entraine une baisse de la température.

La production de mélatonine est influencée par l'exposition à la lumière, c’est une hormone de signal pour l’horloge biologique.

Ce qui lui permet de lui donner correctement le signal sont les voies de la rétine, notamment par l’information lumineuse.

Elle réagit à la lumière en ce sens qu’elle est bloquée par la lumière bleue du matin, et commence à être libérée le soir, quand il fait nuit.

Du coup, les écrans qui diffusent de la lumière bleue, retardant l’endormissement.

La télé est moins nocive que les téléphones portables et les ordinateurs, car elle est en général placée plus loin.

(Arrêter les écrans au moins 60 minutes avant le coucher, marge suffisante pour que la mélatonine soit produite.) J’ai donc terminé de vous présenter l’insomnie occasionnelle, je vais maintenant passer à L’insomnie chronique.

L'insomnie chronique est un trouble du sommeil caractérisé par des difficultés à s'endormir, à rester endormi ou à se réveiller trop tôt le matin, pendant une période de plus de 3 mois et au moins 3 nuits par semaine.

Selon le réseau Morphée, environ 20 à 30% de la population souffre d'insomnie chronique.

Les femmes sont plus touchées que les hommes, avec une prévalence d'environ 17% contre 10%.

Les causes de l'insomnie chronique sont souvent psychologiques, telles que l'anxiété, la dépression, le stress, ainsi que les problèmes de santé tels que le syndrome des jambes sans repos qui affecte environ 8,5% de la population française. Les conséquences de l'insomnie chronique peuvent être graves.

Elle peut entraîner une baisse de la vigilance, des troubles cognitifs, et accroître le risque d'accidents de la route. Elle peut également augmenter le risque de développer des maladies métaboliques telles que l'obésité et le diabète, ainsi que des pathologies cardiovasculaires.

Les troubles du comportement tels que l'irritabilité, l'agressivité, la dépression et l'usage de stupéfiants peuvent également se produire.

En plus de ces conséquences, l'insomnie chronique peut avoir un impact considérable sur le cerveau. 2/ Impact insomnies chroniques sur le cerveau : Des recherches ont montré que l'insomnie chronique peut avoir un impact négatif sur la santé du cerveau et du système nerveux.

En particulier, la substance blanche, qui joue un rôle crucial et indispensable dans la communication entre les différentes régions du cerveau, qui peut être affectée par l'insomnie.

La substance blanche est principalement composée de faisceaux d'axones, des fibres nerveuses connectant les neurones, qui sont isolées et protégées par la gaine de myéline.

Des chercheurs de l’Hôpital populaire provincial Guangdong souhaitaient connaitre les conséquences de ce trouble sur le cerveau.

Cette étude faite en Chine a été publiée en 2016 dans la revue Radiologie.

Ils ont analysé le cerveau de 23 personnes atteintes d’insomnies chroniques et de 30 personnes témoins autrement dit en bonne santé.

Les résultats ont montré que les personnes atteintes.... »

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