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HISTOIRE DE L Algérie De l'Antiquité à nos jours (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION)

Publié le 30/04/2016

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Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Après avoir pris Grenade, en 1492, les rois espagnols s'attaquent aux villes nord-africaines. Devant la menace d’une attaque contre Alger, les habitants de la ville appellent à la rescousse des corsaires turcs à peine convertis à l'islam (début xvi' siècle). Ces derniers placent alors la région sous la protection de l'Empire ottoman. C'est le début d'une nouvelle occupation et d'une nouvelle administration politique appelée la Régence d'Alger. L’occupation turque, qui se prolonge durant trois siècles, n’est toutefois que partielle et souvent théorique. Les Turcs de la Régence divisent le pays en quatre territoires : la région d'Alger (gouvernée par le dey, chef du gouvernement), la province de l'Est (capitale : Constantine), celle du Couchant (Oran) et celle du Tittéri (Médéa). Ces trois dernières provinces sont dirigées par des gouverneurs, les beys, qui doivent obéissance au dey d'Alger. Dans les faits, des régions entières échappent à l'autorité de la Régence, et les Turcs s'intéressent essentiellement aux ports de la côte.

 

Grâce aux profits de la course (la guerre menée par les corsaires) et de la vente des captifs, la Régence d'Alger connaît, notamment au xvii' siècle, une relative opulence.

 

Les patrons corsaires, les raïs, dominent de leur richesse la ville d'Alger où l'on comptera jusqu'à 35000 captifs. Même si ces ressources vont fortement diminuer

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« LA RESISTANCE À L'OCCUPATION FRANÇAISE la victoire française ne correspond à aucun projet politique précis , et la France semble au départ vouloir se contenter d'une occupation restreinte du littoral.

Cette situation favorise l'ascension à l'intérieur du pays de chefs indigènes et notamment de l'émir Abd ei-K11der .

Ce dernier se révèle rapidement un adversaire redoutable (bataille de la Macta , juin 1835) avec lequel les Français choisissent de traiter.

Le compromis de 1837 reconnaît l'autorité d'Abd ei-Kader sur les deux tiers du pays où le chef algérien renforce son pouvoir et organise un État fondé sur la stricte application des principes coraniques.

Mais l'extension progressive de la domination française, symbolisée par la prise de la ville de Constantine (1837) , pousse Abd ei-Kader à reprendre les hostilités.

Le conflit dure de 1839 à 1847 .

la supériorité militaire de la France est longtemps tenue en échec par la mobilité des forces arabes qui pratiquent une guerre de razzias.

Sous les ordres du général Bugeaud, les Français prennent finalement l'avantage.

Abd ei-Kader se rend en décembre 1847 .

Avec lui disparaît le rêve d 'un État arabe qui se serait étendu sur toute l'Algérie.

lA PRISE DE POSSESSI O N DES TillES !:Algérie est partie intégrante du territoire français, divisée en trois départements : Alger, Oran et Constantine .

A partir du milieu du XIX' siècle , des réseaux routier et ferroviaire relient les différents centres de colonisation créés dans le pays.

Des travaux d'aménagement sont entrepris : assèchement de marais, construction de barrages, création de ports ...

Par la mise en valeur des terres incultes, l'expropriation des tribus révoltées contre la France ou la spoliation pure et simple , près de 500000 ha sont concédés aux colons entre 1848 et 1871 , et presque autant de 1871 à 1880 (notamment du fait des grandes confiscations suite à l'insurrection de 1871-1872 ).

L'IMMI GRATION EUROPEENNE Cette politique favorise le développement de la colonisation, par l'Installation de grandes sociétés financières ou (surtout) de petits colons.

Dés 1856, la population européenne atteint 190000 personnes, dont plus de 80 000 rur11ux .

!:Algérie devient ainsi une colonie de peuplement.

Les colons sont français (environ 50%}, espagnols, italiens et maltais.

La Ill ' République va pratiquer à leur égard une politique d'assimilation :en 1889, la loi de naturalisation automatique accorde la nationalité française aux Européens vivant en Algérie et à leurs enfants (soit plus de 200 000 personnes).

Le brassage de ces populations euro-méditerranéennes va donner naissance à une population aux caractéristiques originales (surnommée les «p ieds-noirs>>).

quelques décennies, le développement de l'Algérie est spectaculaire :ainsi, en 1939 , on y compte quelque 5 000 km de voies ferrées et Alger fait partie des grandes villes françaises (avec son université, son institut Pasteur, sa Bibliothèque nationale, son port -le deuxième du pays ...

).

Parallèlement la colonisation agricole décline (disparition progressive des petites propriétés au profit des grandes exploitations) à tel point qu'en 1926 près des trois quarts des Européens d 'Algérie sont désormais des citadins .

L A CO ND ITION DES M USU LMA N S Pour les musulmans, la situation est différente .

Sous la Ill • République , la plupart d'entre eux s'appauvrissent Leur forte augmentation numérique (de 3,5 millions en 1891 à 5 millions en 1927) conduit à un rétrécissement des terres, alors que les impôts sont particulièrement lourds pour la paysannerie .

Une politique d'assujettissement est systématiquement pratiquée , symbolisée notamment par le code de l'lndigénat (créé en 1881) qui va jusqu'à imposer aux musulmans un permis de circulation pour tout déplacement hors du territoi r e de leur tribu.

Privés dans leur immense majorité du droit de vote et de l'éligibilité, les musulmans sont toutefois assujettis dés 1912 au service militaire.

Le loyalisme dont font preuve les Algériens pendant la Premi ère Guerre mondi11/e (25 000 d'entre eux sont tués) incite Clemenceau à leur accorder des compensations politiques, notamment une participation aux élections législatives et sénatoriales .

Mais , devant l 'hostilité des colons, le gouvernement se contente d'établir l'égalité fiscale et une représentation plus importante des musulmans dans toutes les assemblées d'Algérie.

Ces réformes déçoivent les premiers mouvements nationali stes.

Trois tendances organisées se dessinent : l'Étoile nord-africaine (fondée à Paris en 1924 par Messali Hadj) revendiquant l'Indépendance de l'Algérie ; l'association des Oulémas préconisant un retour aux valeurs traditionnelles de l'islam et à la l'évolution qui va aboutir au choc de la guerre d 'Algérie.

Tandis que la populat io n européenne progresse faiblement (moins de 1 million de personnes dans les années 1950), les musu lmans dépassent dans le même temps les 8 millions .

La disparité des niveaux de vie accentue la ségrégation de fait : alors que les secteurs modernes de l'économie sont presque entièrement aux mains des Européens, la masse des chômeurs et inemployés musu lmans ne cesse de croître (1 million de chômeurs ruraux en 1954) .

la Seconde Guerre mondiale accélère la prise de conscience des responsables français (discours du généra l de Gaulle à Constantine en 1943) , mais les gouvernements successifs ne parviennent pas à imposer les réformes nécessaires , notamment du fait de l'opposition des colons .

LA GUERIE D' ALG EIIE Une insurrection nationaliste est déclenchée le 1 " novembre 1954 par plusie urs attentats simu ltanés alors que, du Caire, des dirigeants indépendantistes proclament la fondation d'un Front de li~rllfion nllfiont1/e (FLN).

La stratégie du FLN de provoq uer scission entre à prendre parti pour l'indépendance .

Massacres , tortures , attentats se succèdent.

Malg ré quelques succès militaires, l'utilisation de «troupes supplétives musulmanes» (les harkis ) et l'envoi du contingent , l'armée française ne parvien t pas à vaincre le FLN.

De plus , Paris est condamné par une grande partie de la communauté internationale pour sa politique en Algérie .

Excédés, craignant pour leur avenir et persuadés que le gouvernement cherche à négocier avec les nationalistes, les Français d 'Algérie organisent à Alger , le 13 mai 1958, une immens e m11nife stllfi on au cours de laquelle, appuyés par l'armée , ils réclament l'Intervention du général de Gaulle .

Craignant une guerre civile , le président Coty appelle celui-ci au pouvoir.

De Gaulle propose tout d'abord une série de réformes aux nationalistes algériens , qui rejettent son offre .

Quelques mois plus tard , changement d 'attitude :de Gaulle affirme le droit des Algériens à l'autodétermination puis commence à négocier l'Indépendance.

Pour les Français d 'Algérie et une partie de l'armée, c'est une trahison .

Début 1960, des barricades sont mises en place dans plusieurs villes algériennes pour protester contre la politique menée par de Gaulle.

En avril1961 , des génér11u x tentent un coup d'État à Alger et un mouvement clandestin est créé : I'OAS (Organisation armée secrète) .

Ce dernier s'efforce , en vain , d ' empêcher l'indépendance de l'Algérie en commettant des attentats et frappe aussi bien des musulmans que des Français partisans du général de Gaulle.

En mars 1962, les accords d'Évian imposent un cessez-le-feu et reconnaissent le droit à l'indépendan ce de l'Algérie.

En quelques semaines, prés de 1 million de «pieds-noirs» et de nombreux harkis rejoignent la métropole .

C'est la fin de cent trente années de présence française.

L' ALG ERIE IN D EPENDANTE Sitôt l'indépendance obtenue, les divers politiques 'ê'l< o'nn,nn. »

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