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Karachi (Travaux Personnels Encadrés – Géographie - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 09/05/2016

Extrait du document

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

L'approvisionnement en eau pose un problème récurrent Karachi ne possédant aucune source naturelle. L’eau est puisée dans l'Indus et ses affluents, mais la demande a toujours été plus importante que les réserves disponibles. Aujourd'hui, les habitants des quartiers pauvres, comme Korangi, n'ont toujours pas accès à l'eau potable courante.

 

Un climat aride

Comme la plus grande partie du pays, Karachi n'est pas touchée par la mousson et connaît un climat tropical aride. La proximité de la mer lui permet d'échapper aux hivers froids. Les précipitations annuelles n'excèdent pas 200 mm et se concentrent durant les mois de juillet et août La température, de 26°C en moyenne annuelle, oscille entre un maximum de 31 °C en juin et un minimum de 20°C en décembre-janvier.

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t:eau est puisée dans l'Indus et ses affluents , mais la demande a toujours été plus importante que les réserves disponibles .

Aujourd'hui , les haMants des quartiers pauvres , comme Korangi , n'ont toujours pas accès à l'eau potab le courante .

UN C UMAT ARIDE • Comme la plus grande partie du pays , Karachi n 'est pas touchée par la mousson et connaît un climat tropical aride .

la proximité de la mer lui permet d 'échapper aux hivers froids .

les précipitations annuelles n 'excèdent pas 200 mm et se concentrent durant les mois de juillet et août la température , de 26 •c en moyenne annuelle , oscille entre un maximum de 31 •c en juin et un minimum de 2o• c en décembre-janvier.

LA VILLE AUJOURD 'HUI UNE DÉMOGRAPH IE G AlOPANTE • les estimations et les quelques recensements disponibles mettent en évidence la croissance exceptionnellement rapide de la ville, depuis l'Indépendance .

Karachi , qui s'étend aujourd 'hui sur quelque 600 km2 , compterait entre 10 et 14 millions d'habttants, soit au moins un doublement de la population depuis 1981, date à laquelle elle abritait 5 ,2 millio n s de person nes.

t:exode rural continu cumule ses effets avec une croissance démographique naturelle élevée (de l'ordre de 2 ,7 % pour l'ensemble du Pakistan) .

Cet accroissement ne va pas sans poser problème : en dépit d'efforts impo rtants, l'aménagement urbain et les équipeme nts sanitaires e t sociaux ne suivent pas.

Une grande partie de la population vit dans l'insalubrité .

UNE M OSAÏQUE ETHNIQUE • la population de Karachi reflète la diversité du Pakistan : aux Sindis , habitants de la province , désormais minoritaires, sont venus s'ajouter de nombreux montagnards du Nord-Ou~ des Baloutches de la p rovince voisine et des Pathans (ou Pachtounes) des régions frontalières avec I'Aghanistan .

Ceux-ci appa rtienn ent à la même ethn ie q ue l es réfugiés de la guerre d'Afghanista n, dont beaucoup refusent de quitter aujourd'hui le Pakistan pour rentrer dans un pays encore instable et où les· jeunes générations n 'ont plus d 'attaches.

• l'his)oire a-enrichi la mosaïque des commu nautés et des relig ions.

Dès l'époq u e coloniale , le dynamisme de Karachi a drainé les habitants de Goa , des Arméniens et des juifs, des Angle­ Indiens , des sikhs du Pendjab et des Chinois , des parsis , des jaïns et des hindous du Gujerat e t du Rajasthan .

Sont également présents des Africains d'origi n e, immigrés récents ou descendants , selon la tradition , d ' esclaves échoués à l'embouchure de la Hub et donc surnommés Hubsis .

la partition de 1947 a fait fuir la plupart des hindous, des Armé niens et des juifs .

Dès 1961 , les mohajirs, réfugiés musulmans de l'Inde, étaient majoritaires .

Moins religieux et plus éduqués, ils ont pour langue maternelle l'ourdou , langue héritée des Moghols mêlant à une structure hindie un vocabulaire a rabe-persan .

t:ourdou est à présent la langue officielle du Pakistan mais non l'idiome maternel des populations autochtones, qui parlent leurs propres dialectes .

les Biharis, venus du Banglades h en 1971 , sont également «ourdouphones » .

• Plus de 90% des Karachites son~ comme dans l'ensem ble du Pakistan , des musulmans sunnites .

le soufisme , branche mystique acco rdant une grande place aux saints , est particulièrement enraciné à Karachi comme dans toute la province du Sind et constitue un rempart, fragile, con tr e la propagatio n de l'Islamisme radical.

les relations de la majorité sunnite avec la minorité chiite sont très tendues .

UN DYNAMISME MAl PARTA Ct • le port de Karachi -au premier rang pour le Pakista n , au troisième pour le sous-continent indien après Calcutta et Bombay- effectue la quasi-totalité du commerce maritime du pays, ainsi que celui de l'Afghanistan voisin .

Son trafic avoisine 20 millions de tonnes.

Il constitue le débouché naturel des produits agricoles de la vallée de l 'Indus (céréa les, coto n , riz) et assure l'Importation des produits pétroliers et des biens de consommation .

• t:aéroport international de Karachi est le plus grand du pays et constitue un relais e ntre l'Occident et l'Asie du Sud-Est.

• les activités portuaires ont favorisé l'essor de nom breuses industries : sidérurgie , raffineries , industries chimiques , textile , etc.

• Si le commerce contribue pour une part importante à la prospérité de la ville, les services y jouent u n r ôle croissant.

Karachi est en effet la première place financière et boursière (Karachi Stock Exchange) du pays .

• la péche reste une activité non négligeable : poissons et surtout crustacés (crabes , langoustes et grosses crevettes ) sont envoyés chaque jour à Islamabad en avio n et dans le monde e ntier par bateau.

• le relatif dynamisme économique, dans un pays en crise gravement surendetté, ne suffit toutefois pas à pourvoir en emplois réfugiés et migrants .

Une grande partie de la popu lation vit très misérablemen~ et l'économie informelle , voire criminelle , prospère .

LE PAYSAGE URBAIN • Karachi parait être constamment en chantier, et le rythme des démolitions et reconstructions a largement remanié l'ordonnancement de la ville.

Si l'on peut distinguer autour du port un noyau ancien , aux façades très ornées , aux rues étroites et tortueuses , que prolongent les bazars , celu i-ci est largement grignoté par les édifices modernes .

le centre d 'affaires s'est déve loppé immédiatement au nord du port les zones industrielles s 'étendant principalement vers le nord-ouest sont entou rées de quartiers résidentiels pauvres , tandis q ue l es quartiers riches se situent à l'est.

Oifton , p romue ---!2 -~~ :,_., .

........., -~-~·~-- station balnéaire a u XIX' siècle par les administrateurs et les hommes d'affaires britanniques, est aujourd'hui un faubourg huppé habité par les classes dirigeantes pakistana ises, à côté des quartiers résidentiels de Defence et de Zamzama, fréque nté pour ses restau rants et ses boutiques de luxe , tandis que, dans le reste de la ville, les bidonvilles ne cessent de s'étendre .

LES PRINCIPAUX MONUMENTS • Karachi , trop récente , est dépourvue des b~timents mogho ls qui font l'attrait des villes h istoriq ues d u P akistan .

• Que lques monume nts intéressants de l 'époque colonia le s 'é l èvent au centre­ ville : dans les jardins de Jinnah , le Frere Hall , de style gothique victorien (1865 ), abrite réalisées dans les années 1970 par un célèbre artiste pakistanais , Sadequain .

Sur Court Road se font face la Sind High Court (Cour suprême du Sind), aux coupoles , balcons et colonnes en grès rouge , et la S ind Assembly (Assemblée du Sin d), aux larges vérandas et hauts plafonds , de style colonia l britan niqu e typique .

• Karachi a conservé plusieurs églises du XIX' siècle : la catlrHrak st Patrick , flanquée d 'un couvent et du palais de l'archevêché, constitue le centre spirituel d e la plus grande commu nauté chré tienne d u Pakistan .

t:église Saint­ André (St Andrew) et la cathédrale de la Sainte-Trinité (Holy Trinity cathedral ), su r Abdullah Haroon Road , marquent la fin de Saddar , le quartier commerçant datant de l'époque britannique .

la haute spire de la Sainte-Trinité fit scandale à l'époq ue de sa construction .

Aujo urd'hui, les imme ubles d u quartier des affaires rivalisent de hauteur avec elle.

Certains , comme l'hôtel Pearl Continental , mêlent de mani ère intéressante tradition islamique et modernité occidentale .

• Empress Marke~ à l'extrémité nord de Saddar , est un immense bâtiment de style victorien , que domine une tour­ horloge de 50 m .

Il est dédié aux produits frais , en particulier les fruits et légumes .

LA NÉCROPOLE DE CHAUKUNDI À 27 km à l'est de Karachi, par la Nationa l Highway , s'élèvent dans le désert des centaines de tom bes, dont le grès brun clair est délicatement sculpté.

Cette ancienne Mavpole M édifiée par des B aluchis (originaires de Syrie) et des Burptas (groupes issus d'alliances entre Baluchis et Rajputs) e ntre les Yil' et XIX' siècles.

U ne minorité de tombeaux sont des structu res à colonnes couve rtes d'un toit la plu p art forment des pyramides oblongues de 2 à 4 rn d e haut les tombes des hommes sont reconnaissables a ux g r avures d e turbans stylisés, d'armes et parfois de cavaliers sur leurs m on tures (représentations d'Influe nce pré­ islamique) ; celles des femmes sont gravées de bijoux .

• U ne autre halle victorien ne, sur West Wharf, à l'extrémité su d de Jin nah Road, abrite le grand marché au poisson .

• les monuments les plus rema rquables de Karachi sont toutefois d 'architecture pakistanaise récente .

Sur Kora ngi Road , la grande mosquée Masjhl-i-Tuba , est ont été renforcées par 12 tonnes de bronze , dans l'hypothèse d 'un tremb lement de terre .

les dépouilles de Jinnah et de ses proches reposent au sous-so l.

Au rez-de-chaussée, une grille d'argent massif entoure un cénotaphe en forme de réplique du tombeau .

• Après un détour par le port de pêche -où les boutres équipés de moteurs Diesel et déco rés d'espado n s, de requins , d'yeux géants ou de scènes guerrières son t à eux seuls d ig n es d'intérêt-, le visiteur peut conti nuer sur le front de mer .

• À l 'ouest de Napier Mole , les femmes hindoues se retrouvent sur les Hindhu Ghats pour se baigner à l'abri d 'écrans de bois .

• le phare de Manora marque l'extrémité de la presqu'ile de Sand pit protégeant le port de la haute mer .

De juillet à novembre , les tortues géantes viennent pondre leurs œufs sur la rive faisant face à la mer.

• D errière la plage de Clifton s 'é lève sur une petite colline la tombe (Ziarat) d 'Abd ullah Shah G hazi, saint homme du M' siècle , entièreme nt peinte en vert • Plus à l'~ à Manghop ir, un sanctuaire dédié au saint du même nom est gardé par des crocodiles , qui auraient été rapportés d 'Arabie au Xli~ siècle .

Ses bassi ns son t a l imentés par des sources chaudes sulf ureuses réputées guéri r toutes sortes de maux .

chann~urs de s~rpents .

LES FESTI V IrtS • les fêtes officielles les plus importantes commémorent l'Indépendance, le 14 ao~ et l'anniversai r e de la mort de Muhammad A li Jinnah, l e 11 septembre .

• les fêtes musu lmanes sont essentiellement célébrées en famille ou entre amis , à la maison .

la commémoration de la mort de l'Imam Hussein à Kerbala (Irak), le dix iè m e jour du mois de Mullarram (premier mois du calendrier musulman) , donne en r evanche lieu à d'imp ression­ nantes processions .

les chiites ont pour coutume de se flageller jusqu 'au sang pour la gloire de leur martyr .. »

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